Shared posts

09 Sep 20:51

L'Apple Watch veut changer notre façon de bouger

La smartwatch d'Apple disposera de deux applications pour gérer son activité physique : Activity et Workout. Sans compter la collection Apple Watch Sport dédiée spécifiquement au sport.






09 Sep 20:49

L’iPhone 6 Plus : quand Apple livre sa vision de la phablette

by Laure Renouard

Apple s’est souvent présenté comme un précurseur, et n’hésite pas à le faire encore aujourd’hui, alors qu’il est loin de détenir la formule magique capable de créer le smartphone idéal. Le moins que l’on puisse dire, c’est que du côté des smartphones dits « phablettes », Apple vient de s’inspirer de la recette de son éternel rival… Samsung.

iphone6p-gray-select-2014_GEO_EMEA_LANG_FR

Samsung a lancé son premier Galaxy Note, alors au format 5,3 pouces, en 2011. Le terme de phablette est alors entré dans le lexique high-tech, tandis que l’iPhone peinait à atteindre les 4 pouces.

iPhone 6 Plus

Les fans de la Pomme ont eu beau longtemps apprécier le petit format de leur précieux, il n’en reste pas moins que les nombreux contenus multimédias disponibles aujourd’hui, les jeux et le surf Internet réclament des dimensions un peu plus généreuses. C’est désormais le cas avec l’iPhone 6 Plus, orienté phablette… quelques années après les autres. Et si Apple a baptisé son iDevice de 5,5 pouces iPhone 6 Plus, c’est bien pour indiquer que son identité est associée à la compacité, mais qu’il a été contraint de suivre le marché avec un deuxième appareil.

 

Des atouts à souligner…

Si l’on examine ce que la bête a dans le ventre, on apprécie forcément son écran LCD Full HD 1080p – pas de QHD chez Apple - sur une diagonale de 5,5 pouces. Apple n’évoque pas chez son iPhone 6 Plus le saphir qui a longtemps fait l’objet de rumeurs, mais du verre durci (« ion-strenghtened »). À l’intérieur, le processeur A8 de la Pomme, du 64-bits qui s’apprête à devenir le standard du moment chez Apple comme Android, mais aussi un co-processeur M8 dédié au tracking d’activités. Bien vu pour la mesure du dénivelé, mais aussi pour la reconnaissance de différents sports (course, bicyclette…).

Au rang des déceptions, relevons forcément une caractéristique que l’on aurait attendue chez un appareil dont le premier prix devrait avoisiner les 800 euros : l’iPhone 6 Plus ne sera pas compatible avec la 4G de catégorie 6 mais se contentera de la catégorie 4 (150 Mbps). Cela reste regrettable pour un appareil appelé à être utilisé pendant au moins deux ans, et qui conservera son prix jusqu’à la sortie d’un iPhone 7 un an plus tard, quand les opérateurs auront réellement installé leur réseau 4G+. Toujours au rang des connectivités, on notera le support de la VoLTE apparue chez le HTC One for Windows Phone il y a quelques semaines.

Epaisseur iPhone 6 Plus

L’iPhone 6 Plus met l’accent sur la stabilisation optique d’images, comme les haut de gamme Android, et s’appuie sur un nouveau capteur iSight avec une ouverture à f/2.2 couplé à un flash LED à deux tons. Tim Cook a vanté son autofocus rapide, son système de réduction du bruit amélioré, des panoramas à 43 mégapixels… et a annoncé l’enregistrement de vidéos en Full HD 1080p à 60 fps. Ce capteur de 8 mégapixels fait l’impasse sur ce qui devient là aussi un standard du haut de gamme Android, soit la capture vidéo en 4K. On appréciera néanmoins l’inclusion d’un autofocus continu en vidéo, et la capacité à enregistrer du slow-motion à 120 ou 240 fps.

Côté logiciel, l’iPhone 6 Plus, comme l’iPhone 6, sera l’ambassadeur d’un iOS 8 mettant l’accent sur la santé, sur une saisie rapide des messages grâce à un clavier amélioré, mais aussi sur l’usage à une main de ce grand écran. Il embarque toujours un capteur d’empreintes digitales TouchID situé sur le bouton Home ; on notera à ce titre l’ouverture d’Apple aux développeurs d’applications tierces, mais aussi l’upscaling des applications standards pour qu’elles s’adaptent au grand écran de l’iPhone 6 Plus.

 

… et des compromis, malgré un prix élevé

La première phablette d’Apple a de quoi séduire, avec son allure élégante, son hardware complet, sa compatibilité avec 20 bandes LTE dans le monde et son aspect logiciel propre à séduire les fans de la marque. Néanmoins, on relèvera plusieurs défauts à cet appareil : très onéreux, il fait l’impasse sur l’écran QHD des écrans de terminaux Android d’une taille similaire (le LG G3, par exemple), sur l’enregistrement vidéo en 4K, sur la mémoire extensible, sur la 4G+ et nous laisse dans l’expectative sur un dernier point. L’iPhone 6 Plus est très fin, avec ses 7,1 mm d’épaisseur (8,9 mm pour le LG G3, 7,9 mm pour l’Ascend Mate 7), mais bien qu’Apple vante l’autonomie améliorée par rapport à l’iPhone 5, on reste en droit de douter. La miniaturisation suit certes son cours, mais quid de la capacité de cette batterie ?

iPhone 6 Plus

Quoi qu’il en soit, l’iPhone 6 Plus restera fidèle au positionnement tarifaire premium des terminaux de la Pomme. Avec un abonnement, il démarre à 299 dollars en 16 Go, pour monter à 399 dollars en 64 Go et à 499 dollars en 128 Go. Comptez… 500 dollars/euros supplémentaires pour une version « nue », et vous obtenez à peu près le PIB de la France. L’appareil sera quoi qu’il en soit proposé en précommandes d’ici le 12 septembre prochain, et livré le 19. Il sera disponible dans 115 pays d’ici la fin de l’année.

09 Sep 20:46

Les meilleurs logiciels gratuits pour Windows

Les logiciels gratuits pour Windows sont légion, il en sort régulièrement de nouveaux, et il n’est pas toujours facile de ne pas rater la perle du moment ou de trouver l’outil qui conviendra parfaitement à son propre usage.






09 Sep 20:30

Gémo lance des manteaux avec balise pour localiser ses enfants

La marque de vêtement s'associe à la start-up Ma P'tite Balise pour commercialiser le 17 septembre prochain deux modèles de manteaux équipés de balise GPS. L'initiative fait polémique.






09 Sep 20:29

Tom's Hardware : les PC les plus sales

Certains ordinateurs n'ont jamais vu un chiffon ou un aspirateur de leur vie. Le résultat est édifiant.






09 Sep 09:34

Bientôt une seule appellation Windows pour tous les appareils ?

by vincent@nextinpact.com

On sait que de lourds changements sont en préparation du côté de Windows et les regards se tournent vers le 30 septembre, censé marquer l’arrivée de la première préversion de Windows Threshold. Désormais, plusieurs signes pointent vers une direction unique : Microsoft pourrait ne garder que le nom Windows pour tous les appareils.

09 Sep 09:07

Orange et les télécoms : 20 ans de téléphonie mobile et d'Internet

Devenue raison sociale de l'opérateur historique, la marque Orange, née anglaise, a accompagné l'essor des services mobiles et du haut débit. Flash-back.






09 Sep 09:05

Vidéo : une projection lumineuse qui métamorphose votre visage

Voici une vidéo assez bluffante. Plusieurs projections viennent s'insérer parfaitement sur le visage d'une femme. Le résultat est est un maquillage virtuel évolutif... lumineux !
09 Sep 09:04

Pourquoi l'iPhone 6 est-il tant attendu ?

Une meilleure autonomie, un design différent, plus d'innovation... Pourquoi le prochain smartphone d'Apple est-il si attendu ?
08 Sep 21:53

Android L sera-t-il Android Lion, comme la barre chocolatée ?

by Laure Renouard

Les noms potentiels pour Android L se succèdent et ne se ressemblent pas. Alors que l’on évoquait initialement Lollipop, Lemon Meringue Pie s’est finalement imposé dans les esprits. C’était sans compter sur un screenshot tout récemment leaké. Il évoque un nouveau partenariat entre Google et Nestlé.

Nestlé Lion

Google avait fait naître un vent de mécontentement l’an dernier, annonçant un Android KitKat prenant le nom de la barre chocolatée de Nestlé, alors même que les précédentes versions de l’OS évoquaient des sucreries ou pâtisseries au nom générique. Mountain View s’était justifié en indiquant qu’il n’avait pas versé d’argent à Nestlé pour utiliser sa marque, et par le goût de ses équipes pour les petites barres croustillantes.

Un an plus tard, la firme suisse aux sucreries diverses revient sur le devant de la scène. On conservera les précautions d’usage, puisque l’authenticité du screenshot révélé par un leaker sur Twitter, fourni par une de ses sources, reste on ne peut plus contestable. Cependant, elle mérite de s’y attarder un instant.

The same source send me this screenshot.. But it look like a little bit weird.. I don't know. Thanks to our source. pic.twitter.com/OHs1QDDgKp

— EMT Leaks (@EmtLeaks) September 7, 2014

Si l’on en croit la capture d’écran, qui évoque précisément le Nexus 5 en édition 2014, l’appareil serait équipé d’un écran de 5,2 pouces affichant 2560 x 1440 pixels, soit une définition Quad HD. Il embarquerait un Snapdragon 805 bienvenu sur pour soutenir cet écran, cadencé à 2,7 GHz et couplé à 3 Go de RAM. 32 Go de stockage seraient inclus à cet appareil, en espérant qu’il s’agisse de la mémoire minimale incluse au terminal (une mouture 64 Go à prévoir ?). Un capteur photo de 12 mégapixels, capable de filmer en UHD, et des capteurs tels qu’un podomètre seraient de la partie.

Et le plus intéressant dans tout cela, puisque ces caractéristiques restent conformes à ce que l’on peut attendre, c’est la version d’Android affiché sur le screenshot. Ici, on parle d’Android 5.0 Lion. Pas tout à fait, puisqu’il s’agit de Lion ™, soit la marque déposée par Nestlé. Ce qui rendrait caduque toute plainte d’Apple, dont une version de Mac OS porte le même nom – mais cette fois en rapport avec l’animal, et non avec la barre chocolatée.

Nexus 5 (2014) au lieu d’un Nexus 6, Lion remplaçant Lemon Meringue Pie : beaucoup d’informations à digérer en conservant la plus grande prudence. Selon toutes vraisemblances, c’est d’ici la fin octobre que l’on devrait en savoir plus. Le jardin de Mountain View, qui devait nous en apprendre plus ces derniers jours grâce à une nouvelle statue, n’a finalement été que remanié, et conserve tous les mystères d’Android L.

08 Sep 21:52

Près de 7 milliards d’abonnements mobiles sur Terre

by Christophe Lagane
Pour le seul 2e trimestre 2014, 80 millions de nouveaux abonnés sont venus grossir les rangs de la mobilité (dont 12 millions rien que pour la Chine), avance Ericsson dans son nouveau rapport datant d’août. Une mise à jour des
07 Sep 12:22

Montage vidéo : les logiciels gratuits incontournables

Depuis l'explosion du marché des smartphones et la possibilité d'avoir un appareil photo à portée de main, il est probable que votre bibliothèque s'est remplie de vidéos d'anniversaire, de vos [...]
06 Sep 10:24

Android ou iOS, il va falloir choisir !

by Luc-Aurélien

Pourtant premier smartphone du marché, l’iPhone d’Apple n’a pas dominé très longtemps. Google est arrivé avec son système open source et a ravi la première place en quelques trimestres. Aujourd’hui, le monde des smartphones est dominé par ces deux géants et leurs relations ont des airs de guerre froide. Cette concurrence n’en reste pas moins passionnante et les continuelles avancées des deux systèmes sont toujours aussi intéressantes. Malheureusement, les choses sont en train de changer et nos places de spectateurs pourraient rapidement devenir des guet-apens. Android ou iOS, il va falloir choisir. Et ne vous y trompez pas, à l’avenir le changement de crèmerie pourrait vous coûter cher.

technobuffalo--0623--android-vs-ios-and-favorite-gaming-consoles--large.thumb

Les téléphones mobiles et les smartphones ont pris une place importante dans notre vie. Du simple outil de communication, le téléphone est devenu un véritable compagnon dont beaucoup de personnes ne peuvent se passer aujourd’hui. Pour des grandes firmes comme Apple ou Google, contrôler ces appareils est essentiel pour leur avenir, une garantie d’un futur prospère. Pour autant, il ne faut pas se tromper sur la situation ; les gens ont tendance à vouloir trouver un bon et un méchant alors que nous sommes finalement tous pris au piège. La convergence des deux systèmes devraient faciliter notre choix, pourtant, celui-ci pourrait bien être le dernier.

 

Des débuts divergents, des besoins différents

Les deux firmes ont usé d’une stratégie différente pour la mise en place de leur écosystème. Il paraît souvent facile de mettre face à face les deux histoires et de conclure sur la bonne ou la mauvaise foi de ces deux acteurs. Cependant, un même élément clé permet de comprendre et de justifier le comportement des deux acteurs : ce sont les switching costs.

Une histoire de bénéfices

Dans un marché concurrentiel, plusieurs firmes doivent se confronter avec l’idée de s’octroyer la plus grosse part du gâteau. Pour cela, la première intuition consiste souvent à proposer les prix les plus bas. Les clients iront là où ils payeront le moins. Sauf qu’un tel marché n’est généralement pas très efficace dans la mesure où si chaque firme essaye d’être la moins chère possible, les prix finissent par tomber au niveau des coûts marginaux, c’est-à-dire le coût de production d’une unité supplémentaire – c’est l’équilibre de Bertrand. Cette configuration du marché n’est évidemment pas très rentable.

offre et demande courbe prix

Pour éviter cela, les firmes doivent donc jouer sur deux points : attirer de nouveaux clients avec des produits exclusifs, et éviter que les anciens ne partent chez le(s) concurrent(s). Ces deux points constituent les moteurs de l’innovation et sont essentiels sur des marchés à haute valeur ajoutée. Pour éviter les départs, le coût de sortie ou de changement pour le client doit être maximal, ce sont les fameux switching costs. Ils comprennent les coûts réels (frais de dossier, rachat d’apps ou de services, etc.), mais également les coûts « en temps » qui sont, principalement, les coûts de re-apprentissage (adaptation au nouveau produit), les coûts de transition (transfert de fichiers, de contacts) ou encore les coûts de recherche (trouver l’équivalent des services utilisés habituellement).

Certains switching costs dépendent de la nature même du produit, d’autres sont créés par les sociétés elles-mêmes, ils sont alors stratégiques. Bien souvent, des firmes comme Apple ou Google vont tenter de maximiser ces strategic switching costs afin que ceux-là soient supérieurs aux bénéfices obtenus en cas de changement de plateformes ; toute réflexion sur un éventuel changement mène alors à la même résolution qui consiste à ne rien faire. On parle alors de lock-in. Cette situation permet aux sociétés de maintenir une base de clients sans s’exposer à des risques concurrentiels trop forts. En quelque sorte, le marché devient moins sensible à la seule variable prix ; on dit qu’il est moins élastique.

La conquête du marché des smartphones répond exactement au problème de switching cost, que ce soit pour Apple ou pour Google. Les deux firmes se devaient d’accéder à ce marché, mais les raisons de l’un ou de l’autre ne sont pas identiques. Essayons de comprendre pourquoi.

 

Google et la récolte massive de données

La majorité des revenus de Google provient de la publicité, faisant de son moteur de recherche son activité de loin la plus lucrative. De ce fait, Google eut été par nature beaucoup plus vulnérable s’il n’avait pas investi d’autres marchés comme celui des smartphones. En effet, la recherche en ligne rapporte beaucoup, mais les switching costs sont quasiment nuls pour l’usager : changer de moteur de recherche revient souvent à changer l’adresse par défaut. Du coup, Google s’exposerait au danger de la concurrence s’il ne mettait pas en place des moyens de retenir les utilisateurs. Pour cela, Google a tout d’abord mis en place une pléthore de services gratuits.

youtube live direct steaming

L’objectif est de créer tout un univers cohérent dans lequel les utilisateurs peuvent naviguer intuitivement et sans changer ni compte, ni fournisseur ; les incitant à ne pas aller voir ailleurs. L’élément central autour duquel s’articule l’ensemble des services personnalisés est le compte Google+ (et/ou le compte mail) qui permet de facilement retenir les utilisateurs dans la mesure où le changement requiert plus de temps et plus d’effort. Plus l’offre de services accessibles depuis le compte Google est grand et moins l’utilisateur n’a d’incitation à en changer. Google bénéficie à ce niveau d’un gigantesque effet de réseau. Grâce à cela et à l’ensemble des services gratuits qui ne sont là que pour augmenter la fréquentation (Youtube, Google Maps, etc.), cette stratégie d’investissement tout azimuts finit par payer – la base utilisateurs du géant américain se compte maintenant en milliards.

Mais, être leader sur le web ne fait pas tout. Investir le monde des smartphones était une priorité pour Google : ne pas contrôler l’OS aurait mené Google au même point que sur PC ; en deux trois mouvements l’utilisateur ou le fabricant peut choisir de changer de fournisseur de services – une dépendance qu’il eût été difficile à assumer. Le projet Android Open Source a permis de pénétrer rapidement et massivement le marché en proposant une alternative au système d’Apple, tout en démocratisant un système que Google pourrait contrôler par la suite, grâce aux Google Play Services. Aujourd’hui, Android est très majoritaire dans beaucoup de marchés, la forte dépendance des usagers et des développeurs aux Google Play Services lui octroie par ailleurs une maitrise du système similaire à celle d’Apple.

 

Apple et la vente de produits haut de gamme

Le positionnement d’Apple n’est pas exactement le même que celui de Google. Apple s’est construit une identité ciblée haut de gamme et se construit un écosystème sur lequel il garde systématiquement le contrôle. La maitrise totale de la chaine de production (du matériel au logiciel) lui permet de jouer plus facilement sur les strategic switching costs. Néanmoins, la firme de Cupertino souffre aussi des switching costs importants chez les concurrents, notamment les usagers de Windows, ce qui limite sa pénétration du marché. Sa position « de niche » le rend également plus vulnérable parce que les clients deviennent alors très exigeants et moins tolérants ; un Mac OS X bugué comme l’a été Windows Vista mènerait la firme à sa perte – la réciproque étant fausse.

Concernant son business model, la société de Cupertino engendre ses bénéfices grâce aux marges sur le matériel. Pour continuer à faire de fortes marges sur la vente de produits, la marque doit donc d’une part cibler une clientèle aisée, d’autre part proposer des produits suffisamment différenciants pour retenir ses clients (switching costs) et en attirer de nouveau – les bénéfices du changement doivent donc être supérieurs au coût, rappelons-le. Face à des sociétés comme Google qui, en contrepartie d’une utilisation des données vous concernant, proposent des prix bien plus bas et des services également gratuits, la concurrence n’est pas aisée pour la firme à la pomme (le fait de ne pas utiliser les données personnelles n’est pas une contrepartie suffisante pour beaucoup d’utilisateurs, au regard du prix).

Ce qui est certain, c’est qu’il est bien plus facile pour une telle société de conquérir un marché nouveau ou inexistant. En introduisant le premier smartphone tactile et en remettant aux goûts du jour les tablettes, Apple s’est fait une place importante qu’il n’aurait pas réussi à prendre sur un marché mature. Si Google devra miser sur la gratuité pour conquérir une base client, Apple devra compter sur sa capacité à innover et à arriver parmi les premiers.

 

Des mondes qui convergent et se séparent

Au fil des années, les deux systèmes Android et iOS ont évolué à leur manière. Paradoxalement, ils ont chacun été en avance sur l’autre, tout simplement parce que les deux systèmes évoluaient sur des points complémentaires. Google a apporté beaucoup de nouvelles fonctionnalités à ses Google Play Services lui permettant de proposer suffisamment d’éléments essentiels afin de retenir la majorité des développeurs, quand de l’autre côté Apple s’est focalisé sur les services et sur l’ergonomie de son OS afin de retenir les clients.

google-io-2014

Bien qu’ils se soient focalisés sur des axes différents, les deux sociétés ont dû se copier mutuellement. On l’a bien vu lors des conférences ces dernières années : certaines nouveautés sont systématiquement le sujet des critiques, le concurrent l’ayant déjà intégré depuis longtemps. Mais, des deux côtés la copie est inévitable : ne pas réagir à une avance du concurrent fait monter le bénéfice que le client obtient en changeant. Parce que l’effet lock-in tient du fait que les switching costs sont supérieurs aux bénéfices, il faut donc contrôler à la fois les switching costs et les bénéfices.

Le résultat est qu’aujourd’hui les deux systèmes sont suffisamment proches pour que l’on ait la sensation que les mises à jour portent sur les mêmes nouveautés. Nous l’avons bien vu lors des dernières keynotes du mois de juin : un des OS se ferme, l’autre s’ouvre. Le tout ne convergerait-il pas vers un même point ? Sans doute. En tout cas, le choix d’un smartphone ne dépendra donc plus, aujourd’hui, de quelconques points techniques, mais véritablement de raisons psychologiques et personnelles. Finalement, l’ouverture et la fermeture des systèmes sont devenues un faux débat. Seule la concurrence sur les terminaux Android pourra attirer les clients cherchant la meilleure position tarifaire.

 

Un contrôle sur votre vie

Si la convergence des systèmes devient trop marquée, les switching costs pourraient devenir bien faibles. Cette situation inconfortable ne fait guère envie aux deux géants. L’idée : prendre la main sur l’ensemble de vos activités et de vos loisirs. En effet, même en ayant des OS très similaires, celui qui contrôlera vos objets connectés, vos données de santé ou encore vos rendez-vous aura la garantie que vous y réfléchirez à deux fois avant de changer de système d’exploitation. Tout comme avec une carte de fidélité, vous ne chercherez pas à changer même si vous avez la même chose ailleurs.

Sur ce point, Google part avec un avantage énorme dans la mesure où il peut déjà bénéficier d’un effet de réseau gigantesque grâce notamment à la pléiade de services dont beaucoup ne peuvent déjà plus se passer. Pour s’en convaincre, l’une des meilleures expériences est encore de voyager dans des pays comme la Chine où les puissants pare-feux empêchent tout accès aux services du géant américain. On se sent tellement nu que cela en devient inquiétant.

Ecosystem lifecycle

Les objets connectés (au sens large) pourraient avoir un rôle décisif dans l’histoire : ces objets vont se multiplier et l’utilisateur va chercher à les gérer le plus simplement possible. Voitures connectées, montres connectées, balances connectées… la liste est longue et s’agrandit. Il est évident que la plupart des objets que nous utilisons aujourd’hui pourront avoir, un jour, leur touche connectée. Dans un marché qui devrait être constitué d’une multitude de marques (on espère le plus possible), il sera important de pouvoir récolter et gérer efficacement l’ensemble de ces objets. Et c’est là que les OS mobiles rentrent en jeu. Mais du coup, la simplicité aura probablement un prix.

 

Des compatibility costs qui vont peser sur nos choix

Nous ne sommes qu’au début des objets connectés, mais on commence déjà à voir deux mondes qui se séparent, entre Android et iOS. Le meilleur exemple (actuel) est celui des montres connectées. Google propose Android Wear et Apple devrait sortir sa iWatch. Du coup, la confrontation des deux mondes continue et votre choix de téléphone sera porté à votre choix de montre. Choix contraint qu’il sera difficile d’accepter si un autre modèle vous plait dans le monde d’en face. Serons-nous prêt à supporter cette captivité ?

Quand l’un des achats est lié à un autre, on parle de compatibility costs. Ce sont ces coûts là qui vont prendre tant d’importance avec les objets connectés. Pour l’instant, choisir entre Android et iOS n’implique pas autant de coût parce que les systèmes offrent les mêmes fonctionnalités et, surtout, car ce que l’on trouve chez l’un est très souvent disponible chez l’autre. Mais, en propageant le système d’exploitation aux autres objets comme la TV, la montre ou encore la voiture, on contraint le consommateur à choisir ce qui est compatible et à s’enfermer dans l’univers de la marque.

android wear capitaine train image 01

Android Wear

À partir de là, il n’est plus question de choisir entre un système soi-disant ouvert et open source et un autre système barricadé. Dans les deux cas, les compatibility costs vont vous retenir là où vous n’auriez peut-être pas voulu aller. Les Google Play Services enfermeront les usagers tout autant que le fera Apple avec son OS. Il ne fait aucun doute que beaucoup d’objets connectés resteront compatibles avec les deux systèmes (stratégiquement plus intéressant pour le fabricant d’objets), mais certains cas pourraient s’avérer plus délicats – un point qui devient dérangeant quand ce sont des objets onéreux (voitures, télévisions) qui sont en jeu.

Le point noir dans l’histoire est que dans leur stratégie commune consistant à augmenter les switching costs, dans un sens comme dans l’autre, l’utilisateur devient le prisonnier et doit rapidement faire un choix. Les OS mobiles veulent prendre tellement de contrôle dans notre vie de tous les jours que le changement de crèmerie pourrait vous coûter cher.

 

Le moment de choisir, c’est maintenant

Ce qui paraît évident maintenant, c’est que les choix d’aujourd’hui modifieront vos choix de demain. Pourtant, au delà de cette question de l’OS mobile se cache un autre problème tout aussi important : ne dépendons-nous pas trop de ces géants ? Certains discours de Google pourraient nous laisser croire qu’ils prônent pour un monde libre et ouvert : nous n’y trompons pas. En s’accaparant 90% des recherches en ligne en Europe, la firme de Mountain view capte l’essentiel des revenus et peut développer ses services au détriment de concurrents qui peinent alors à survivre (Mappy ou Dailymotion par exemple). Tout comme dans le monde des télécommunications, il viendra bien un jour où Google devra être dégroupé.

Finalement, le plus inquiétant n’est pas de devoir choisir un OS maintenant, mais plutôt de voir l’impact que cela pourrait avoir plus tard. Ces sociétés cherchent à contrôler l’ensemble de notre vie et il est vrai qu’il peut être confortable de confier nos habitudes personnelles à la même société. Néanmoins, il existe un point à partir duquel les consommateurs devraient se demander s’il est bon de dépendre autant d’un même fournisseur. Nous commençons peut-être à atteindre ce point-là ; diversifier ces sources pourrait s’avérer le meilleur moyen de garder sa liberté… au détriment d’un certain confort.

 

05 Sep 15:14

Mon Instit sur tablette et smartphone ! #EcoleNumérique

On poursuit la rentrée numérique chez les 8/10 ans avec « Mon Instit », une application qui vient en renfort des cours donnés aux CE2, CM1 et CM2. Parce que les cours après les cours, c'est nécessaire ! Et en plus c'est sur tablette (iPad et Android) et sur smartphone (iPhone, Android et Windows Phone). Un univers décontracté Tout est fait pour que l'enfant se sente à l'aise et pas dans des
05 Sep 15:13

Selfie au volant, un nouveau fléau

by Benoît Solivellas
Les jeunes conducteurs oublient souvent de ranger leur smartphone au volant. Textos, appels et même selfies sont pratiqués en conduite. Un danger mis en évidence par deux études récentes.
05 Sep 15:12

Facebook : Comment vérifier ses réglages de sécurité ?

Le réseau social propose un outil qui permet de contrôler rapidement la visibilité des données personnelles sur la plateforme. Utile et efficace.






05 Sep 15:11

Comparatif : 4 sites pour imprimer ses photos de vacances

Pas d'imprimante pour vos photos ? Faites appel à un site de tirage en ligne ! Mais tous ne se valent pas, et attention aux tarifs.






05 Sep 15:08

Banque en ligne : 18 services passés au crible

Consultation de compte, virement, livret d'épargne, boursicotage ou demande de prêt... l'offre de banque en ligne n'a plus à rougir de celle proposée en agence. Établissement par établissement, voici un état des lieux des services proposés.






04 Sep 17:14

Une première expérimentation de télépathie réussie

Les chercheurs avaient déjà réussi à faire communiquer un homme et un ordinateur par la pensée, voire un homme et un animal. Frédéric Simottel présente, dans sa chronique Culture Geek, la première transmission en télépathie entre deux êtres humains.






04 Sep 15:15

La machine à laver du futur se passe d’eau et de détergent

Air Wash est un nouveau concept qui offre un aperçu des machines à laver de demain. Misant sur son aspect économique et écologique, il s’agit d’un modèle révolutionnaire qui se passe d’eau et de détergent.






04 Sep 09:45

Pourquoi l'iPhone n'est pas un téléphone comme les autres ?

Il n'est pas parfait, et ses concurrents font beaucoup de choses mieux que lui... mais l'iPhone reste et restera sans doute un smartphone à part. Voici pourquoi.
03 Sep 20:42

Quel PC portable à moins de 500 euros ?

A quel ordinateur portable peut-on prétendre avec 500 euros en poche ? La question est légitime si l'on considère que sous cette limite de prix, il existe désormais une grande variété de modèles très [...]






03 Sep 20:42

La SNCF lance son service de covoiturage IDVroom

La SNCF part à l'attaque de BlaBlaCar et lance son propre service de covoiturage. Baptisé IDVroom, il mise sur des commissions faibles pour tenter de déloger son principal concurrent. Articl [...]






03 Sep 14:51

Banque en ligne : quels sont les usages des Français ?

L'étude CCM Benchmark "Banque sur Internet et mobile" vous dit tout sur les usages des clients français.






03 Sep 14:49

La France, 1er pays au monde pour les services publics en ligne selon l’ONU

by xavier@nextinpact.com

La France est le pays qui dispose des meilleurs services publics en ligne au monde, notamment grâce au site officiel de l'administration : « service-public.fr ». C’est en tout cas ce qui ressort d’une récente étude menée par les Nations unies.

03 Sep 09:26

Rentrée 2014 : PC, tablette, audio... passez à la classe confort

La rentrée est propice au renouvellement de l'équipement de la maison. Notre sélection pour passer l'hiver au chaud.






02 Sep 18:53

Bouygues lance un site comparatif sur le prix des offres ADSL... et “oublie” Alice

by Freenews
Bouygues Telecom vient de mettre en ligne un site comparatif sur les offres ADSL, afin de démontrer que son offre Bbox à 19,99 €/mois est la moins chère... non sans une certaine mauvaise foi. Réaliser un site comparatif est une tache périlleuse pour un opérateur ; avec son site quialameilleure4g.com, Orange a ainsi été contraint de montrer que Bouygues détenait une meilleure couverture 4G que la sienne, ou encore que les fréquences de la 4G Free lui permettaient d'atteindre la même vitesse maximale (...)
02 Sep 18:53

Windows 8 et 8.1 passent enfin les 15% des parts de marché

Selon StatCounter, la part de marché des derniers OS de Microsoft a progressé de 0,62 point entre juillet et août. Les indicateurs de Net Applications sont un peu différents.
02 Sep 18:52

Firefox 32 permet de surfer plus vite et de manière plus sécurisée

La nouvelle version optimise le cache HTTP et intègre un nouveau mécanisme qui vérifie la sécurité des connexions SSL, pour contrecarrer la diffusion de faux certificats et les attaques man-in-the-middle.






02 Sep 17:40

Orange et BIC lancent un tout nouveau BICphone

BIC et Orange annoncent ce mardi le lancement  d'une nouvelle version du mobile BICphone. Disponible depuis quelques jours, ce nouveau téléphone est proposé en libre-service,  principalement chez les buralistes, mais également chez les distributeurs de presse et dans les grandes surfaces.     Un téléphon (...)