Sébastien
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Ecran des téléphones : peut-on encore parler de phablettes ?
Dans quelques jours, la rédaction de FrAndroid se déplacera à l’IFA. Et, que ce soit par l’intermédiaire des marques elles-mêmes ou par les nombreuses rumeurs sorties durant l’été, on sait déjà plus ou moins ce que l’on verra sur place. Quelques montres connectées, une poignée de tablettes et surtout, surtout, des dizaines et des dizaines de téléphones de 5 pouces. Un format qui ne choque plus personne à la mi-2014. Nous nous sommes alors posé la question : et si les phablettes étaient mortes ?
C’est quoi, une phablette ?
Revenons d’abord quelques années en arrière. Il y a maintenant trois ans, le terme de phablette était pratiquement inconnu des journalistes et des professionnels. C’est Samsung, durant l’IFA 2011, qui a réussi à imposer le format, puis le terme pour le qualifier, auprès du grand public avec son premier Galaxy Note. La définition d’une phablette est très simple, du moins dans la théorie. Il s’agit d’un téléphone, un appareil capable de prendre et d’envoyer des appels, disposant d’un très grand format qui le rapproche d’une tablette. D’où le mot-valise – très moche, convenons-en – de phablette, alliant les mots « (télé)phone » et « tablette ».
Cette définition pose toutefois un problème majeur : quelle est la taille d’une phablette ? Une phablette de 2011 faisait 5,3 pouces, soit la diagonale d’écran du premier Galaxy Note. En 2014 est sorti le LG G3 avec une diagonale d’écran de 5,5 pouces. Et j’ai vu très peu d’articles ou de tests qualifiant l’appareil de LG de phablette. À la mi-2014, nous considérons qu’une phablette est un téléphone avec une diagonale d’écran de plus de 6 pouces. Il y en a actuellement une poignée, mais à la différence de 2011, ce n’est plus une tendance mais une niche. Et pour cause, le format de 6 pouces est considéré comme trop imposant pour une main humaine. Et c’est un fait intéressant, car cela prouve que la définition même de phablette est mouvante : plus les années passent et plus sa définition s’est restreinte. En 2011, une phablette faisait plus de 5 pouces, pour passer doucement au-delà du format 5,5 pouces et aujourd’hui 6 pouces. D’où notre question : est-ce que le terme de phablette a été enterré et désigne aujourd’hui tout simplement le smartphone de 2014 ? On penche naturellement pour la seconde option.
En 2014, nous avons plus que jamais besoin de grands écrans
Avant de répondre à cette question, il semble important de faire quelques rappels élémentaires. Les constructeurs de smartphones ne commercialisent pas des téléphones avec des grands écrans sans avoir préalablement et soigneusement étudié le marché. Et en 2014 le marché raffole des grands écrans, pour beaucoup de raison.
À gauche, le LG G3S est censé être une version mini du LG G3 (à droite). Il fait tout de même 5 pouces !
La première, et la plus logique, c’est que nous aimons les grands écrans. Admettez-le quand vous déboursez 200, 300 voire 600 euros dans un téléphone, vous êtes contents d’avoir une surface d’affichage importante sur votre appareil. Et plus que la satisfaction de posséder un appareil de grand format, au quotidien, cet écran est très pratique – même s’il ne rentre pas dans une poche de jean. Il permet non seulement de regarder plus confortablement les vidéos, de surfer plus facilement sur le web, de retoucher ou de voir des photos plus aisément et bien entendu de moins se fatiguer les yeux sur les applications. Et si ces grands écrans sont définitivement plus confortables, c’est bien parce que l’usage que l’on fait de notre smartphone est différent d’il y a 4 ou 5 ans. Et cela est dû à l’amélioration de la vitesse du réseau data.
Le Samsung Galaxy S5 dispose d’un grand écran de plus de 5 pouces. Ce qui correspond à une réelle demande des consommateurs.
Car, oui, il y a bien un lien entre la taille des écrans des téléphones et la qualité et la rapidité des connexions à Internet que permettent les opérateurs téléphoniques. À quoi bon disposer de la 4G si c’est pour simplement lire ses mails ou faire une recherche Internet de temps en temps comme c’était le cas il y a quelques années ? Non, la hausse des débits permet aujourd’hui de streamer facilement des vidéos, de prendre des photos pour les retoucher et les uploader sur les réseaux sociaux et de consulter (consommer ?) ces derniers plus facilement. Des tâches beaucoup plus simples à réaliser aujourd’hui grâce aux débits importants et à la taille des écrans actuels. C’est d’ailleurs la même chose pour les jeux vidéo. Posséder un téléphone très puissant et afficher de superbes graphismes sur un écran minuscule est certainement ce qu’il y a de plus frustrant au monde. Avouez que jouer sur un écran de 5 pouces est tout de même plus agréable que sur un écran de 4 pouces…
La convergence PC et téléphone est une réalité
Et puis il y a les usages. Le temps que l’on ne passe plus devant un PC, on le passe devant un smartphone. Ce n’est pas pour rien que Facebook, Twitter ou tout autre réseau social actuellement à la mode développe des applications soignées, la majorité de leurs utilisateurs les utilisent sur des appareils mobiles et non sur un PC. Sur un PC, d’ailleurs, nous aimons avoir de grands et beaux écrans. Alors pourquoi pas sur un téléphone ? Après tout, si l’on passe plus de temps devant un écran de téléphone, autant que cela se fasse avec des contraintes moindres.
La version mobile de YouTube propose maintenant de choisir sa résolution. Est-ce vraiment utile sur un écran de moins de 5 pouces ?
La convergence entre le monde du PC, fixe ou mobile, et les appareils mobiles connectés s’est encore plus accélérée avec l’arrivée de téléphones disposant de grands écrans. Et les chiffres le confirment. Les ventes de PC sont en baisse depuis maintenant plus d’un an dans le monde. Et si le marché des tablettes stagne, celui des smartphones, et particulièrement des smartphones de plus de 5 pouces, explose partout dans le monde. Au point, rappelons-le qu’Apple se décide enfin à commercialiser un téléphone (personne n’a osé parler de phablette) de 5,5 pouces ! Un signe qui ne trompe pas. Bref, les utilisateurs sont de moins en moins assis devant un PC et de plus en plus présents devant leur écran de smartphone. Une tendance irréversible. Ces consommateurs ne troquent pas le confort de leur écran de PC pour un écran minuscule de téléphone. Ils ont besoin de place et de visibilité, et c’est bien pour cela que la taille des smartphones a énormément augmenté ces dernières années. Au point qu’aujourd’hui le téléphone de 5 pouces ou plus est en phase de devenir la norme. Et la phablette est en train de mourir de sa belle mort : celle de l’assimilation aux téléphones que l’on considère comme normaux.
La phablette est morte, vive la phablette !
Nous devrions de moins en moins entendre le terme phablette dans les mois et les années à venir. Oh, il en reste encore quelques-unes (Archos Xenon 64, Slate 7 VoiceTab, Galaxy Tab Q…) mais ce sont les dernières représentantes d’un produit qu’on verra bientôt plus. D’abord parce que d’ici quelques mois, la majorité des téléphones aura adopté un format proche ou supérieur à 5 pouces. Et ce ne seront pas uniquement les téléphones de milieu et haut de gamme. Wiko prouve que les téléphones d’entrée de gamme auront bien droit à ce format. Et ces smartphones de 5 pouces concurrenceront fortement les phablettes actuelles au point de les faire passer du statut de marché de niche (ce qu’elles sont actuellement) à une espèce en voie de disparition. Quel pourcentage de l’humanité possède des mains capables de trouver confortable un appareil de plus de 10 cm de large ?
La phablette de 6,4 pouces d’Archos touche aux limites physiques d’une main. Difficile de faire plus grand.
La taille de nos mains n’est pas extensible et il faudra bien enterrer un jour les phablettes telles que nous les connaissons en 2014. On considère aujourd’hui que la limite physique pour tenir correctement un téléphone est aux alentours de 6,5/7 pouces. Essayez de téléphoner avec une Nexus 7 à l’oreille, c’est à la fois ridicule mais aussi fatigant et très peu confortable. Non, il est fort probable que les phablettes de plus de 6 pouces soient cantonnées à une poignée de marchés particuliers (en Chine, par exemple), tandis que la diagonale d’écran des smartphones actuels approche les 6 pouces sans jamais les dépasser.
Les tablettes de 7 pouces vont certainement être les premières victimes de la hausse de la taille moyenne des écrans de smartphone.
L’augmentation de la taille moyenne des smartphones a d’ailleurs un autre impact : celui de la disparition progressive des tablettes de 7 pouces. Une tendance qui s’observe aisément aujourd’hui, puisque tous les constructeurs annoncent des tablettes de 8 ou 9 pouces mais ne s’aventurent plus dans des formats plus restreints. Sony et sa Z3 Tablet Compact, LG et sa LG G Pad 8.3 et même l’iPad mini avec sa diagonale de 7,9 pouces sont là pour en témoigner. C’est un fait, la tablette de 7 est à l’agonie, chassée sur ses propres terres par les phablettes actuelles et les smartphones de plus de 5 pouces.
Plus de petitesse est souvent synonyme de performances moindres
Qu’on ne se méprenne pas, l’agrandissement de la taille des smartphones n’est pas sans conséquence pour les consommateurs, qui ont de moins en moins le choix dans la taille des appareils proposé par les constructeurs. On parle bien ici des déclinaisons mini des appareils grand format que les fabricants de téléphones n’hésitent pas à sortir quelques semaines ou mois après leurs flagships. Nous en avions déjà parlé dans un Editoid : les déclinaisons mini sont bien souvent de fallacieux arguments marketing pour vendre des téléphones avec des performances au rabais sous couvert de la bonne image du téléphone principal. L’effet secondaire, et c’est plus une tendance, un ressenti, c’est que les « petits » téléphones, de moins de 5 pouces, ont tendance à être souvent moins puissants que nos smartphones de plus de 5 pouces. Et c’est bien un problème de choix pour le consommateur. Alors qu’il peut acheter sans aucun problème des centaines de téléphones de 5 pouces ou plus très performants, la liste des petits appareils performants se réduit de plus en plus. Samsung, avec le Galaxy Alpha, a récemment prouvé que cette demande pouvait être comblée mais on aurait bien du mal à considérer cela comme une véritable nouvelle tendance.
D’une manière générale, il est difficile de dire à quoi ressembleront les smartphones d’ici deux ou trois ans. En 2011, une bonne partie des professionnels et du grand public se moquait de la taille immense du Galaxy Note, alors à quoi peuvent bien ressembler les smartphones de 2017 ? Serons-nous envahis par des Wiko ? Aurons-nous tous des smartphones modulaires ? Nos smartphones disposeront-ils tous de coques piquetées ? On est bien en peine de le dire.
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