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07 Oct 02:55

Humeur - Evolution et la richesse du logiciel libre

by sima sa
logiciel libre, oct. 2021
logiciel libre

Evolution et la richesse du logiciel libre.

Je suis sous Gnu/Linux depuis longtemps j’avais écrit un billet sur mes débuts pour finir au tout Linux et logiciel libre (Linux ! Et moi, et moi, et moi) que ce soit à titre personnel ou au boulot (bon là, c’est pas tout à fait vrai, depuis le confinement on m’a créé un compte Teams et l’on m’a imposé des visioconférences via Zoom et Teams et depuis juin Citrix pour certains accès). Dans le monde du travail, nous travaillons avec ce que l’on nous impose… Mais en réalité, même au niveau professionnel, avec une volonté politique hiérarchique, je pourrais travailler 100 % sur du libre.

S'il s'agit d'une vision objective me concernant, elle ne l’est pas pour d’autres professions qui nécessitent peut-être certains logiciels propriétaires dont il n’y a pas d’équivalent dans le libre.

Bref, revenons-en à l’évolution et la richesse du logiciel libre.

Les distributions
Si l’on regarde sur la "Time Line" plus bas on constate l’incroyable évolution de Gnu/Linux.  La grande majorité émane de six distributions, la base principale : [1992-1995] Slackware, Debian, Red Hat, Jurix, [fin 1999-2002] Enoch, Arch Linux.
Puis il y a également d’autres bases qui ont fait aussi quelques petits.
Si certaines bases "secondaires" et/ou distributions dérivées de toutes ses bases n’ont pas perdurées,  au final, l’on voit aujourd’hui la diversité des distributions. Il y en a pour tous les goûts, pour des machines à faible ressource ou pas, des spécialisées, des généralistes… Chacun peut trouver le Linux qui lui convient, sans compter sur la diversité des environnements de bureau existants et personnalisables.
Je pense que la "Time Line" n’est pas exhaustive car je n’y ai pas trouvé Drinou que j’ai testé dans les années 90 et qui n’existe plus.

Cliquez sur l'image pour mieux voir.

Time-line Linux, oct. 2021
Time-line Linux

Les applications
Il en va de même, une multitude d’applications dans des domaines très diversifiés. Il se peut qu’une application spécifique à un métier, une fonction, n’existe pas ou qu’il n’y ait pas l’équivalent en logiciel libre. Mais attention aux interventions des soi-disant pro ! Il m’arrive trop souvent dans le cadre professionnel de recevoir des formulaires (.doc) de personnes qui ne souhaitent pas utiliser LibreOffice, car ce sont des pros et il leur faut donc utiliser du logiciel PRO ! Parlons-en des formulaires… Dès que je commence à le remplir tout se barre en couille, des sauts de lignes, de sauts de pages, des cadres qui disparaissent, etc. Il n’en va pas même de document de plusieurs pages ou le sommaire est fait à la bricolo, à la main, et pour peu que le document fût corrigé, complété, les numéros de pages ne correspondent pas… Ce n’est pas d’un logiciel libre ou pro dont ils ont besoin, mais de formation. J’ai aussi entendu : Sima, j’utilise Photoshop pro parce qu’il fait des trucs que Gimp ne fait pas. Moi : ha, et que fais-tu avec Photoshop que Gimp ne fait pas ? Et là il y a généralement un grand silence.

Bref normalement vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour bosser et pour le quotidien, et bien plus. Il m’arrive même d’être confronté à une telle multitude de choix que j’ai du mal à choisir. Par exemple un "player" pour écouter/gérer la musique… depuis un terminal j’ai opté pour Moc mais en mode graphique je n’arrive pas à me décider tant il y en a que j’apprécie.

Pour voir cette richesse, utilisez "Synaptic" pour la gestion des paquets, soit, il n’y a pas que les applications mais aussi librairies etc. Mais justement si par exemple vous utilisez une application de jeux d’échecs, vous y découvrirez des "moteurs" de jeux que vous pourrez ajouter et qui n’ont pas été mis par défaut…
Il y a une véritable richesse au niveau des applications libres.

La véritable richesse des systèmes et logiciels libre serait donc leur multiplicité ?

Non !

La véritable richesse elle est humaine !

Ce sont des individus ! Peut-être, vous, à l’insu de votre plein gré (citation que j'adore :-).

La richesse, ce sont des humains, Il n’y a rien de IA ni de Digital dans le C… Heu là, je dois me reprendre.

Derrière cette multiplicité de distributions, de logiciels, leurs évolutions, il y a des êtres humains.
Des développeurs qui lancent l’essentiel, ceux qui y ajoutent des compléments, ceux qui corrigent les bugs (parfois ce sont les mêmes), les graphistes, les traducteurs, ceux qui remontent les bugs, ceux qui y apportent des suggestions, etc. La majeure partie, pour ne pas dire la quasi-totalité, ce fait bénévolement. Et il y a plein d’autres contributions dont on n’a pas forcément conscience, ceux qui contribuent à la plénitude d’une application.

Je vous donne un exemple, parmi tant d’autres : OpenStreetMap. Lors d’un salon sur le logiciel libre et l'OpenSource je tombe sur leur stand (je ne me souviens pas quand, mais au début des années 2000). Je m’arrête et discute avec eux, ils me font part du projet… Cartographier le monde, l’équivalent de GoogleMap en libre en comptant sur l’intervention d’individus comme sur Wikipédia. Je trouve le projet très ambitieux mais reste perplexe. De retour chez-moi, je tape le lien qu’ils m’ont donné, le nom de ma ville et là je vois un rond point avec quatre axes qui ne vont nulle part, un quartier relié à rien… Je vais sur la préfecture la plus proche, et en dehors des grands axes et quelques rares quartiers inachevés et relié à rien… je me dis : Houuf, il y a du taf et je ne crois pas en ce projet… Et pourtant ! Regardez OpenStreetMap aujourd’hui ! C’est impressionnant ! Dans certaines villes on y trouve des précisions qui ne sont pas dans GoogleMap. Soit, toute la planète n’est pas cartographiée, mais rien qu’en France, c’est impressionnant. Et cela grâce à des humains qui contribuent.

Au-delà des développeurs, traducteurs, etc, il y a aussi la solidarité (dont ces derniers en font partie), la notion d’aider par la diffusion des connaissances ou en pratique par visio, échange de mail, forum ou même in-situ (install party et autres). On le voit par les multitudes de tutoriels (en texte ou en vidéo), dans les LUG (GUL en Français, Groupe d’Utilisateurs Linux), la richesse est aussi dans la solidarité, on le retrouve aussi dans des initiative individuelle, le dernier exemple que j'ai, mais en cherchant vous en trouverez d'autre, est le billet "Je t’aide"de serveur 410.

S’agit-il d’une communauté du logiciel libre ? Cela existe t-il?

Non, je ne le pense pas ! Il s’agit à mon sens, d’une multiplicité de personnes d’origine, de culture, de religion, de politique, différentes qui se retrouvent en fonction de leurs compétences et leurs intérêts sans se soucier de ces différences où le libre est le point de convergence. En tout cas je ne me revendique d'aucune communauté.

L'argent le nerf de la guerre!

Si l’on a vu que tout cela fonctionne et évolu grâce en grande partie au bénévolat, faire un don est source de motivation.

Faire un don aux logiciels que vous utilisez le plus est toujours bienvenue. Il y a aussi des blogueurs qui publient énormément de tutoriels ou proposent des aides, un don est encourageant.
 

Je ne demande rien sur mon blog, c’est simplement que je ne pense pas que mon blog apporte grand-chose à l’évolution du logiciel libre, mes tutoriels me servent souvent de pense-bête.

Faire un don, ok me direz-vous, mais on ne peut pas satisfaire tout le monde.

Chacun selon ses moyens.
Par exemple je donne chaque année à certains de mon choix, puis concernant d'autres applications que j’utilise également et ne pouvant satisfaire tout le monde, je fais tourner en donnant à certains cette année, puis à d’autre l’année suivante, j’essaie de satisfaire sur deux ou trois ans… Puis par le biais de ma cotisation à Root66 je contribue aux dons décidés en assemblée générale.

Faire un petit don est une source de motivation, dans certains cas ça peut même maintenir des emplois.

18 May 10:36

États-Unis: la Cour suprême va à nouveau se pencher sur le droit à l'avortement

by RFI
La Cour suprême des États-Unis, désormais à majorité conservatrice, a annoncé avoir décidé de se saisir une nouvelle fois d'une affaire liée au droit à l'avortement lors de sa prochaine session qui commence au mois d'octobre. La plus haute juridiction du pays devra décider de la constitutionnalité d'une loi de l'État du Mississippi qui interdit la plupart des IVG à partir de la 15e semaine de grossesse, même en cas de viol ou d'inceste.
04 Jan 16:58

BD - Culottées de Pénélope Bagieu (2016-2019)

D’abord parue sous la forme d’un blog, la série culottées aborde des personnalités féminines diverses mais qui ont un point commun : Avoir lutté contre l’adversité et les à-priori sur les femmes.

cover1

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Je n’ai pas vraiment compté le nombre de portraits qu’il y a dans les deux tomes que comportent la série mais c’est très varié. Il y a du connu, du moins connu, des histoires en 5 planches, d’autres en 10 et le tout avec le trait vif de la dessinatrice Pénélope Bagieu. Elle y ajoute un peu de couleur et les histoires se terminent par une magnifique double page illustrée qui est un peu la synthèse de ce qui précède.

extrait

Comme toute série, il y a forcément des épisodes plus ou moins forts et cela peut varier aussi selon la sensibilité du lecteur. Si je connaissais par exemple l’histoire d’Annette Kellerman ou d’Hedy Lamarr, j’ai été particulièrement captivé par celles de Leymah Gbowee, ou Josephina Von Gorkum. Mais il n’y a pas eu de moment faible où je me suis ennuyé. A chaque fois, la dessinatrice va à l’essentiel, partant de l’enfance pour le moment où tout bascule, où son héroïne finit par dire NON à ce qui lui arrive. L’une des histoires les plus fortes est celle de Phoolan Devi et il faut se souvenir que c’est très récent et pas réservé à son seul pays, l’Inde.

Auréolé d’un prix Eisner en 2019, ces deux BD viennent rejoindre ma catégorie des essentielles dans un registre qui peut paraître militant mais qui ne fait que rappeler l’histoire, souvent méconnue, des femmes dans l’humanité. Une histoire à suivre évidemment car il y aura encore d’autres « Culottées » dans le futur et j’espère d’autres Pénélope Bagieu pour les dessiner et les raconter avec autant de talent.

extrait2

Ce sont en effet des inspiratrices et elles-même parfois inspirées par leurs ainé(e)s . J’ai eu quelques souvenirs qui sont remontés à la surface comme pour Katia Kraft notamment, qui faisaient rêver les amoureux des volcans et a fait lire une génération de personnes sur ce sujet. Rien que l’histoire juste au dessus de ce paragraphe mériterait bien plus que quelques planches pour aller au fond de ce sujet. Ce livre est véritablement inspirant…

La série est disponible en deux tomes ou en intégrale réunissant les deux tomes. Il y a eu également une série animée sur France 5 que l’on doit trouver sur le site de France Télévision.

13 Dec 12:39

GPT-3, l’intelligence artificielle qui défie l’imagination

Le jour où le générateur de texte GPT-3 sera en mesure de contrôler tout le champ de l’information mondiale n’est pas loin, assure ce journaliste russe, qui se considérait jusque-là comme un sceptique de l’intelligence artificielle.  
19 Nov 05:13

Complément 116

by cborne

Demain j’arrête pour de vrai, pour faire quand même d’autres choses.

Dans mon précédent article très joyeux sur l’état actuel des choses dans l’éducation, j’avais dit que j’arrêtais un tas de choses. J’ai envoyé ce matin à l’ensemble de l’équipe pédagogique que j’arrêtais le concours Koad9 avec les élèves de troisième. J’aime bien envoyer à tous les profs de mon bahut des messages avec en copie mes chefs. Je ne suis pas le premier à ouvrir le bal, mes collègues de sport l’avaient fait en début d’année pour mentionner l’état de délabrement physique avancé des enfants. On en discutait pas plus tard qu’hier, ils n’arrivent plus à courir 20 minutes.

Il faut essayer de comprendre la problématique qui anime la majorité des enseignants et je sais que parfois avec mon côté on va tous mourir, ça peut ne pas être clair.

Aujourd’hui la question pour ceux qui ne cherchent pas à démissionner, c’est de réussir à composer avec des programmes de plus en plus épais et des élèves de plus en plus faibles dans un contexte que je qualifierais de plus daubeux depuis le début de ma carrière. L’exemple du concours Koad9 est un bon exemple. Si je suis le référentiel, à la fin du programme de troisième, l’élève est capable de démonter et de remonter un satellite les yeux bandés, est capable de programmer un réseau social en COBOL et sait déjouer tous les pièges de l’internet tout en prenant conscience que coder lui procure une dose de dopamine importante et qu’il doit être vigilant à ne pas trop en faire. Bien évidemment, la lecture du référentiel, c’est interpréter les propos de la pythie, on se doute qu’à raison de une heure par semaine, on arrivera pas à faire de miracles.

Le projet Koad9 avait ceci d’intéressant pour moi : utilisation de Libreoffice, édition des images, poids des images, recherche d’images et j’en passe, un projet sur le long terme qui permet à l’élève de s’exprimer dans un cadre donné sur un thème globalement libre. J’ai cette année des sujets aussi variés que le cheval, les jeux vidéos, le football ou les motos … C’est une boutade, certaines années j’ai eu des délires sur les licornes, la batucada, ou même l’urbex. Comme les élèves ne savent pas utiliser un ordinateur, ne savent pas ce qu’est une une de journal ou faire une phrase sujet verbe complément qui veut dire quelque chose, ça commence à tourner au combat perdu d’avance. Arrêter le projet, c’est stopper de nombreuses heures de travail en classe qu’il faut remplacer par quelque chose : un travail répétitif.

Rêve de prof.

Dans le module vente que je réalise avec ma collègue, j’aurais pu sortir une photo du dictateur finalement, nous réalisons un travail sur l’étiquetage des produits, trois étiquettes au minimum. D’un point de vue théorique, les enfants apprennent ce qu’est une mention obligatoire sur une étiquette, à savoir la date de péremption, l’origine du produit, allergène ou pas et j’en passe. C’est assez intéressant car ils sont à minima consommateurs et font les courses avec maman, nous sommes de plus dans une époque où la consommation et la qualité reviennent souvent dans le débat public, on peut donc réussir à devenir un peu intéressant. Donc on leur fait d’abord réaliser l’étiquette sur papier puis vient la réalisation en elle-même :

  • recherche d’image dans le moteur de recherche.
  • recherche d’image libre de droit car nous allons vendre les bouteilles.
  • utilisation des fenêtres textes
  • changer le fond, changer les couleurs, changer les polices, les tailles et j’en passe.

Je réalise finalement d’un point de vue technique quelque chose de quasiment similaire à mon concours Koad9. La différence vient du texte à écrire, des idées à trouver mais à la base c’est plus ou moins pareil. Alors que la réalisation de la première étiquette est particulièrement laborieuse, la réalisation de la seconde est beaucoup plus rapide et surtout beaucoup plus riche.

Un exemple d’étiquette de la promotion de l’an dernier

J’ai un élève qui s’est lancé dans la réalisation de son étiquette, il a décidé de faire une étiquette intégralement noire. Il me dit qu’il est gêné parce que le logo du lycée est sur fond blanc et qu’il n’existe pas en fond noir. Je lui dis qu’il existe le site remove.bg, qui lui permet de passer le logo en transparence et de pouvoir l’intégrer à n’importe quelle couleur. Son voisin le voit faire, il s’y met aussi puis c’est toute la tablée.

Finalement. En s’affranchissant de l’obstacle de la création d’articles, qui reste principalement un exercice de français, les élèves avec un cadre plus rigide que sont les étiquettes ont progressé en reproduisant le même travail. Je vais donc l’an prochain certainement commencer mes cours par la réalisation des pages de garde informatisées. Cela peut sembler complètement con, à la limite de l’enfantin mais c’est aujourd’hui ce qui sera le plus accessible pour mes élèves. La répétition pour les différentes pages leur demandera de se renouveler pour ne pas tomber dans la lassitude.

Il faut désormais que je réfléchisse au travail à la maison qui pose de gros problèmes. Il ne s’agit pas ici d’arrêter de donner du travail à la maison même si on peut supposer que c’est en sursis mais certainement de le présenter autrement. En classe de troisième et pour 3 semaines, j’ai donné le coup d’avant 6 exercices de DNB. Il faut savoir qu’un DNB aujourd’hui c’est entre 6 et 8 exercices qui balaient l’intégralité du programme ou presque et c’est donc 2 heures de travail. Deux heures de travail pour deux semaines, nous sommes bien d’accord que ce n’est pas la mer à boire. Cela reste néanmoins trop pour mes élèves. Et c’est peut-être ici l’interrogation, se dire que c’est la présentation qui pose problème parce qu’affronter deux heures c’est trop. Je réfléchis ici totalement à voix haute car l’échéance on la connaît c’est à la fin du mois de juin avec une véritable chaleur à crever, l’obligation de composer deux heures.

L’art du nivellement vers le bas, j’aurais pu m’en passer. Néanmoins même si la suite converge largement vers le mur, et on finira quand même par se le prendre de plein fouet, on ne peut pas continuer à travailler comme il y a dix ans comme si de rien n’était. S’en prendre aux gamins ne sert pas à grand-chose, mon public est désormais en roue libre dans la majorité des cas avec des parents dont les raisonnements sont assez variés mais il y en a un que j’entends de façon de plus en plus régulière et qui est aussi le mien. Je ne vais pas tenir la main de mon gamin de 15 ans pour vérifier avec lui chaque soir s’il a fait son travail. Et ça, je suis le premier à le reconnaître, à un certain âge, on ne peut pas tout assumer pour son gosse. Ma fille dont les résultats actuels ne sont pas satisfaisants et qui découvre la liberté ou ce qu’elle croit être au lycée, perdra son smartphone pour les weekends avant certainement de revenir au téléphone à touche. Car effectivement si je pense qu’il est nécessaire de se prendre en charge, ne rien faire serait cautionner.

Se transformer ou mourir telle n’est pas forcément la question (on va tous mourir)

Le confinement continue même si je ne le sens pas vraiment passer, c’est pas non plus comme si je ne gardais pas la jeunesse pour que les parents puissent continuer à travailler au péril de ma vie. À l’instar de nombreux français je regarde peu l’actualité, en tout cas à la télé. Peut-être que ces mêmes personnes vont cesser les réseaux sociaux tout aussi anxiogènes même plus. Je ne regarde plus que l’actualité sur France 3 car c’est une autre actualité, capable de présenter les problèmes des uns et des autres mais aussi de montrer des coins de nature, des actions plus positives. Je vois donc les commerçants de mon coin qui demandent la réouverture, les restaurateurs qui crient famine, je comprends. Je peux d’autant plus le comprendre que si j’avais été ado et mes parents commerçants, déjà que c’était compliqué avec l’ouverture des supermarchés, comment tu vis, qu’est-ce que tu manges, comment tu fais ? Certains entrent d’ailleurs en rébellion pour survivre.

Néanmoins il y a quand même quelques interrogations. Comme je l’ai dit, alors que c’est franchement openbar, on peut dès lors s’interroger sur les lieux de contamination. Si dans le cadre d’un magasin du centre qui vend des chaussures, je peux effectivement m’interroger quant à une potentielle contamination, en ce qui concerne les restaurants et les bistrots je suis plus affirmatif. Je crois que malheureusement pour comprendre la crise sanitaire, il faut avoir un mort dans sa famille pour certains. Si demain on rouvre tout, que c’est une catastrophe sanitaire avec des patinoires qu’il faudra remplir de cadavres ou comme en Italie des gens qu’on fait patienter dans les voitures le temps que quelqu’un meurt à l’hôpital, alors on aura peut-être moins envie de faire des fêtes à 400 personnes, des mariages, ou même se retrouver dans le bistrot du coin.

En attendant l’économie essaie tant bien que mal de se transformer, déjà que le quotidien c’était le combat de David contre Goliath dans le réel, le terrain se déplace dans le virtuel. Comme je l’avais expliqué, si j’avais dû faire quelque chose, j’aurais fait la combinaison Woocommerce et WordPress. J’ai vu passer les articles suivants qui expliquent un peu la problématique et deux trois bricoles collent un peu la frousse.

  • Je pose ça ici aussi, car il s’agit je pense désormais d’une industrie qui a bien réussi sa transformation 2.0 tout en laissant pas mal de monde sur le chemin. La stratégie du Parisien pour atteindre 200 000 abonnements numériques en 5 ans. Souvenez-vous, la presse qui réclamait des aides, a finalement réussi à imposer de plus en plus le paywall. Pour l’instant rien ne m’incite à franchir le pas mais ça pourrait finir par venir.

Sortie de Primtux 6.0

Même si j’ai largement tourné la page Linux et que je suis parfaitement épanoui sous mon Windows, je ne boude pas mon plaisir de temps à autre de virtualiser quelque chose, notamment si ça peut faire monter un peu le pagerank. Primtux est une distribution avec laquelle je m’étais chauffé à ses débuts, j’avais rencontré pas mal de problèmes et je l’avais dit. Cep à l’époque, qui vogue sous d’autres cieux, en avait remis une couche pour expliquer que le packaging était catastrophique. Bref comme vous pouvez vous en douter, le développeur de l’époque était un peu énervé. Une forme d’incroyable talent de réussir à irriter les gens. De l’eau a coulé sous les ponts, et la distribution continue d’exister, de se développer, ce qui est positif. Il y a un autre point positif, l’un des développeurs du nom de mothsart, traîne dans mon forum, il est souvent réactif quand je dis que Firefox c’est de la merde, que Linux c’est de la merde, et qu’aujourd’hui à 8 Go de RAM tu fais rien.

La distribution s’inscrit dans la continuité d’Asri Education, je viens d’achever tout le monde car cela remonte à une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. À l’époque, on avait une tendance à forte à penser qu’une distribution pour les enfants c’était une distribution pour laquelle on mettait un fond d’écran rigolo et GCompris pour avoir une distribution pour les enfants. Asri avait fait quelque chose de plus abouti sur deux plans : prendre une base de Puppy Linux ultra-légère pour que ça tourne sur de vieux bouzins, présenter des applications différentes selon l’âge de l’élève.

On est donc sur le même principe avec trois profils d’enfant différent et un profil administrateur qui permet d’ajouter des logiciels supplémentaires. L’ensemble est fait avec l’interface de DFlinux aka Handylinux ce qui me permet de saluer Bendia qui traîne aussi sur mon forum et Arpinux qui est sorti de sa cave pour prendre le pouvoir de debian-facile mais c’est une autre histoire. Une interface donc facile pour les gosses puisqu’elle s’apparente à une interface de tablette et de nombreuses applications pour tous les âges qui sont déjà installées ce qui évite quelques complications, je pense notamment à Scratch.

Si je devais installer des écoles, Dieu m’en préserve, c’est certainement ce que je ferai. Je conseillerai toutefois aux développeurs d’abandonner la base de développement Debian ou Ubuntu, l’architecture 32 bits, pour n’en garder qu’une de préférence, Debian 64 bits. Pourquoi ? Quand il faut 8 Go à minima avec Debian, il en faut 16 pour Ubuntu.

L’histoire ne dira pas que Cyrille BORNE à l’installation a trouvé un bug et qu’à priori il est déjà localisé.

Dans leur bulle

Dans mon dernier billet j’expliquais que l’un des problèmes principaux que nous aurions à affronter c’est le fait que nos jeunes ne sortent plus de leur bulle. J’entends par là qu’ils vont à l’école, fréquentent des gens, quittent l’école, retrouvent ces mêmes gens dans leurs réseaux sociaux. Et c’est ici que ça va devenir compliqué. Les gens qui sont plus intelligents ont compris que finalement il suffisait d’instiller dans leur bulle, le venin, pour qu’il se propage comme une traînée de poudre. Les yeux dans leur écran toute la journée, loin de la culture, du savoir qu’ils méprisent, ils croient n’importe quoi, et c’est ici le terreau de tous les extrêmes, du complotisme.

On ne réalisera jamais à quel point les réseaux sociaux sont devenus le cancer de notre humanité, le fléau de notre jeunesse. Notre rôle d’adulte aujourd’hui c’est réellement de leur sortir le nez de leur merde plutôt que de les laisser sombrer par facilité.

17 Nov 18:41

Emmanuel Macron promet 400 millions d'euros pour sortir le sport français de la crise

by Farid Achache
Le président de la République a reçu, ce mardi 17 novembre en visioconférence, les acteurs du monde du sport professionnel et amateur, mis à rude épreuve depuis le début de la crise du coronavirus. 
26 Sep 04:38

L'ONU ferme 3000 centres de soins au Yémen par manque de financement

by RFI
Alors que le Yémen fait face à l'une des pires catastrophes humanitaires au monde, l’ONU ferme totalement ou partiellement 3 000 centres de soins par manque de financement. Les Nations unies ont beau organiser des conférences de bailleurs pour lever des fonds, l’aide internationale reste insuffisante.
21 Sep 06:51

Japan’s new defense minister a blast from the past

by Scott Foster
Didier “Ice” Iceman

inquiétante dérive

Japan’s new prime minister, Yoshihide Suga, has selected Nobuo Kishi as his minister of defense. Kishi is former prime minister Shinzo Abe’s younger brother, adopted by the Kishi family to maintain the line. Abe’s grandfather, Nobusuke Kishi, had a long career as an infamous official in Imperial Japan’s colony of Manchukuo (Manchuria). An accused but never […]

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20 Sep 12:17

Contact

Je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie. Et je n'en avais pas un grand souvenir. Je me souvenais des images connues de ce film avec les bonnes grosses paraboles mexicaines qui bougent toutes mais en dehors de ça je ne me souvenais plus du tout de ce qu'il s'y passait.

On suit donc Jodie Foster une astronome recherchant désespérément des signaux extraterrestres. Durant le film on va voyager pas mal puisqu'on commence à Arecibo où se trouve le plus grand radiotéléscope (d'un seul tenant), on ira ensuite au VLA au Nouveau Méxique puis un peu à la maison blance, un peu au japon, un peu partout quoi.

Notre chère scientifique s'échigne donc à trouver des fonds pour pouvoir continuer ses recherches malgré tous les coups bas qu'on lui fait pour qu'elle stoppe. Il va s'avérer qu'au bout de nombreuses années elle va finir par intercepter un message ne semblant pas venir de la Terre. A-t-elle établie un premier contact (unidirectionnel) avec les ptits hommes verts ?

Le film est vraiment chouette. Il est super généreux avec ses spectateurs. On a un casting de fou, de la musique par Alan Silvestri, des décors variés, des effets numériques de toute beauté (même maintenant ça pique pas trop les yeux), une histoire super cool, le film est assez long. On en a pour son pognon.

Par contre, ils ont vraiment trop insisté sur l'importance de la religion et son opposition à la science. Sérieux c'est énervant. Et je suis quasiment sûr que le jour où l'on aura une preuve de l'existence des extraterrestres on va se taper des tonnes de discours d'illuminés qui s'opposeront à la science et tout.

Des détails spoilants

J'aime beaucoup la scène de la mort du père d'Ellie. Lorsqu'elle est aux côtés de son père, se retourne, monte les escaliers, coure pour se rendre dans la salle de bain pour choper les médicaments. Filmé d'un seul coup, le caméraman a dû en chier. Et si on fait bien gaffe, on se rend compte que la caméra filme en fait le reflet du placard alors que c'est pas possible. Il s'agit d'un effet numérique d'incrustation et ça rend super bien.


Le vaisseau spatial avec ses anneaux devait à la base être utilisé pour le film Terminator 2. Ce devait être l'engin permettant de voyager dans le temps pour renvoyer les Terminators en 1997.


C'est marrant que les extraterrestres proviennent de Véga. Bha … heu … du coup … ils sont appelés les végans. Ouai c'est tout con mais impossible de ne pas y penser. Les végans. Ouai bon c'es tout.


Forcément il fallait que notre scientifique convaincue s'acoquine du cureton de service. Alors que bon, le mec est sympa, plutôt ouvert, prêt à discuter, beau gosse, fini super haut placé.


À plusieurs moments dans le film, on voit une constellation de 4 points avec une forme précise. Au début c'est dans le popcorn lors de la mort du père. Ce sont les 4 étoiles lors du voyage interstellaire mais aussi les grains de sables brillants à la toute fin du film. Et bien il s'agit de la couronne boréale la constellation favorite de Carl Sagan l'auteur du bouquin à l'origine du film. D'ailleurs le pauvre a travaillé sur le film mais est mort avant qu'il ne soit terminé alors qu'il devait y faire une apparition.

D'ailleurs le costume d'Ellie quand elle demande du pognon aux investisseurs privés est inspiré de ce qu'il portait constamment (ces frusques marron moche).

J'aime beaucoup les acteurs dans ce film :

  • James Woods avec sa tronche particulière qui n'a qu'un petit rôle au final
  • Tom Skerritt qui joue les gros relous du début à la fin alors que c'est quand même le capitaine du Nostromo !
  • William Fichtner qui est l'habituel second rôle. On connait pas son nom mais on reconnait sa tronche.
  • John Hurt qu'on ne reconnait pas tellement il est grimé.
  • David Morse qui restera à jamais gardien de prison à mes yeux.
  • Jake Busey avec son allure de fou à lier qui joue … un fou à lier.
  • Bill Clinton ha non il est pas acteur mais il apparait tellement dans le film qu'on pourrait le croire.
  • et surtout Jodie Foster qui commence à se faire rare malgré une filmographie impressionnante.

Pendant un moment, l'intro du film avec ce dézoom infini de notre planète pour finir dans l'œil d'Ellie (dit comme ça c'est très étrange) a été la scène numérique d'un seul tenant la plus longue du cinéma. Ça a de la gueule en plus. Elle a inspiré d'autres films et est référencée de temps à autre.

Le film est chouette, joli, intéressant mais en plus sa musique comme toujours avec Alan Silvestri vraiment cool. Il arrive à mettre des ptites pointes de violons (tout du moins d'instrument à cordes) insufflant une ptite once de mystère à des moments cruciaux. On reconnait bien des signatures musicales qu'on retrouvait déjà dans Retour Vers Le Futur. C'est tout bête mais, le film se voulant scientifiquement très crédible ça pourrait être parfois assez froid dans son ambiance et ses propos, mais c'est là, que la musique rajoute une pincée de chaleur, de mystère, de rêve. Ça se marie très bien ensemble.

18 Sep 04:44

Les déplacements dans les jeux vidéos vol.1

Didier “Ice” Iceman

Un peu d'histoire

Je sais pas trop comment commencer mais voilà le truc. Ça fait quelque temps que ce sujet me trotte dans l'esprit. C'est pas un article avec une trame bien définie mais un ensemble de petites réflexions sur un sujet particulier : Les déplacements dans les jeux vidéos.

Ouai c'est con et surtout où je veux en venir ? Et bhé vous verrez en lisant (haha pas de tl;dr) (en plus je sais pas non plus où je vais). Le but n'est pas de faire un truc exhaustif mais de parler de l'impact que ce détail peu avoir et que justement ce n'est pas juste un détail mais un point crucial dans bons nombres de jeux.

Intro

C'est parti !

Il existe tout un tas de jeux vidéos avec des formes différentes et ce, même dans une catégorie donnée. Mais, on se retrouve souvent à incarner un personnage et que l'on ait à déplacer ce personnage. Et ce, que ce soit un jeu de plateforme, un FPS un jeu d'énigmes ou de puzzles voir certains jeux de gestion ou de construction.

Une grosse partie du feeling du jeu va donc passer par le déplacement de son personnage. Naïvement on pourrait penser que faire se déplacer un personnage est un problème simpliste, mais il n'en est rien. Tout un tas de paramètres peuvent être pris en compte et paramétré selon les souhaits des devs :

  • Est-ce que le réaliste est voulu ?
  • Est-ce que le personnage a des facultés surnaturelles ?
  • Comment les collisions vont-elles être prises en compte ?
  • Est-ce que la nature de la surface du terrain va impacter les mouvements ?
  • Comment la gravité doit-elle être perçue ?
  • Quelle est la vitesse du jeu ?

Et tout un tas d'autres questions qui vont influer sur la façon de coder les déplacements.

Les jeux vidéos sont en perpétuelles évolutions. C'est bête à dire mais il y a un effet de mode, mais aussi les progrès de la technique. Ce média est encore jeune et est étroitement lié avec les progrès techniques de l'informatique. Ce qui était impensable dix ans auparavant peut désormais être fait dans un jeu.

De ce fait, on peut remarquer une certaine évolution dans les façons de mouvoir les personnages : Les jeux de plateformes tels que Super Mario permettaient un simple scrolling horizontal vers la gauche. Le personnage subissait une gravité mais aussi une simple inertie qui font que lorsque le plombier est lancé à fond dans une direction il a besoin d'un court laps de temps pour pouvoir repartir dans le sens opposé.

C'était simpliste mais largement suffisant pour ajouter une pointe de fun et de challenge. D'ailleurs pas mal de clones de l'époque se sont frottés au moustachu sans parvenir à reproduire exactement le même comportement. L'inertie est un tout petit détail mais en la supprimant ou en changeant sa force, rend de fait le contrôle du personnage bien différent.

Et cette différence peut rendre le jeu bien moins agréable à jouer en le rendant bien plus difficile ou bien en supprimant l'once de challenge que ça apporte. L'équilibre du jeu peut s'effondrer juste sur ce détail.

Avec l'arrivée de la 3D à la moitié des années 90, les jeux de plateformes ont dû se réinventer. Tout ce qui était acquis devait être revu.

D'un point de vue gameplay, à la plateforme pure, on a rajouté de l'exploration plus ou moins poussée. La gestion de la caméra a été une nouvelle difficulté pour les devs qui ont galéré pendant des années avant d'avoir quelque chose de potable dans à peu près tous les jeux. Et bien entendu les déplacements ont dû également être retravaillé.

Tomb Raider : C'ÉTAIT chouette

Ce jeu est sorti de nulle part en 96. On se retrouvait à controler une héroïne (ce qui était très rare à l'époque) mais en plus c'était en 3D de partout.

À nous les joies d'explorer des caves, de se faire croquer les gigots par des loups ou des ours ou des … dinos ?!

Le jeu a fait sensation à l'époque. Faut dire qu'on allait pouvoir explorer pas mal d'environnements différents avec tout un tas de secrets à découvrir. Et puis c'était photo réaliste (keuf keuf) !

Les jeux 3D n'étaient pas encore la norme, surtout pour un jeu de plateforme (teinté d'un peu d'action). On avait pas encore eu beaucoup de jeux de la sorte à l'époque, les codes du genre n'étaient pas encore définis. Tout était à faire.

Les jeux en vue à la troisième personne n'était pas courant du tout. Le choix de l'époque a été de partir sur des déplacements un peu particulier où la pauvre Lara ne peut pas strafer mais seulement tourner sur elle-même. On va donc constamment se retrouver à arrêter notre course, tourner pour s'orienter comme désiré, puis repartir en courant. Et ça casse vachement le rythme et c'est ultra frustrant.

Rejouer aujourd'hui aux premiers opus est une tannée. Les niveaux ont été construits avec pas mal d'obstacles où il va falloir faire des sauts millimétrés avec la bonne orientation. Ramasser un objet au sol nécessite un placement parfait au-dessus de l'objet. Le jeu est intransigeant sur ce point.

Autant graphiquement le jeu a certe vieilli mais ça reste quand même très supportable. Autant le maniement de l'héroïne est chiant au possible au point où il m'est impossible d'y rejouer maintenant.

Grim Fandango : Effacer les déplacements lorsqu'ils n'ont pas lieu d'être

Parlons un peu de Grim Fandango : c'est un jeu d'aventure de chez Lucas Arts. C'est le descendant direct des Point'n Click 2D. Il est le tout premier du studio à amorcer le virage de la troisième dimension.

Dans ce jeu on incarne Manuel Calavera un agent de voyage du pays des morts qui va devoir résoudre des énigmes dans des tableaux fixes : l'environnement est une image fixe en 2D avec quelques éléments mobiles en 3D (les personnages et les objets).

Les devs ont fait le choix de proposer deux types de déplacements : le contrôle absolu ou le relatif. Donc avec les flèches on dirige le personnage : quand on appuie sur la touche droite, le personnage tourne sur lui-même vers la droite ou bien par rapport à l'écran tourne vers la droite. C'est tout. On est donc assez proche de ce que propose Tomb Raider, sauf qu'ici l'environnement est en 2D avec des angles de caméra imposés généralement assez loin du personnage.

On a donc l'impression de promener un tank tout le long de l'aventure. C'est fastidieux, pas très précis et lourdingue. Heureusement le gameplay n'a pas d'exigence de timing ou autre, donc on est pas pressé. D'ailleurs le placement de caméra étant imposé et fixe, ils ont été savamment foutus pour globalement réduire les difficultés de maniement du perso.

C'était clairement pas une super décision. Déplacer le personnage est assez chiant on se retrouve souvent à tourner sur soi-même pour s'orienter comme il faut. On est très souvent contre un mur/obstacle à tenter d'avancer en tournant jusqu'à ce que ça passe. Passer une porte à coup sûr relève de l'exploit.

Alors que l'original est sorti comme ça en 1998, son remaster de 2015 est quasiment identique avec juste quelques menus améliorations graphiques mais surtout l'ajout d'un mode "point'n click" où avec sa souris on clique à un endroit et le personnage y va. Il tourne, accélère, se place tout seul comme un grand.

Plus besoin de se faire chier au clavier. Toute la lourdeur du système disparait. Cette idée que l'équipe de dev n'a pas eu en 98 parait si naturelle désormais.

Le déplacement n'a aucun intêret sur le gameplay tout le jeu repose sur la résolution de ses puzzles. La maîtrise du personnage n'a aucun intêret. Le remaster a donc tout ce point noir du jeu en l'automatisant complètement et hop le jeu n'en devient que plus intéressant.

D'ailleurs il est toujours aussi chouette, allez-y c'est du bon.

Half Life : Les interfaces physiques

Je me souviens encore de la sortie de Half Life premier du nom en 98 lui aussi (grosse année dis donc). À sa sortie les FPS n'étaient pas encore le genre de jeu le plus populaire mais il a énormément participé à sa popularisation.

Les aficionados du genre avaient déjà traîné leurs guêtres sur Wolfenstein 3D, Doom ou bien Duke Nukem 3D (team ID ici ^__^ ). Ces trois gros FPS étaient assez différents avec tout de même une sacré évolution à la fois technique mais aussi de gameplay. Mais aucun de ces trois ne permettaient de viser à la souris, tout devait se faire au clavier. Pas de visée verticale (encore que Duke Nukem permettait d'attribuer une touche pour pencher la vue mais c'était très facultatif) les tirs touchaient toute la colonne verticale de pixel (pratique (ou pas)).

Quake est arrivé en 1996 avec l'argument : ici c'est full 3D, fini les sprites. Et surtout il proposait la visée à la souris. Les ennemis en hauteur doivent être correctement visés maintenant.

Mais quoi qu'on en dise, le jeu n'a pas été le plus populaire pour autant. Son environnement très sombre était pas super grand-public. Et puis son mélange de Moyen âge/fantaisie/science-fiction était assez étrange surtout que l'absence de scénar ou de continuité entre ses épisodes (hérité de la vente en sharewares épisodiques) lui donne un aspect un peu déroutant.

Par contre quand deux ans plus tard Half Life sort c'est la folie. Tout le monde se doit d'y jouer. Il propose une expérience encore complètement inédite en étant un FPS pas vraiment bourrin : ici on éclate pas du cochon de l'espace à la sulfateuse par paquet de douze, pas de démon qui vous saute dessus constamment.

Ici, il y a une histoire qui se veut cohérente dans ses codes. Avec une vraie progression et des niveaux qui ont du sens. Ici les maps ne servent plus uniquement le gameplay mais racontent une histoire.

Bref je m'égare, mais on a donc tout un nouveau public prêt à jouer à son premier FPS. En plus à cette époque les cartes graphiques commencent un peu à se démocratiser donc c'est l'occasion de jouer à un jeu 3D. Les magazines parlent tous du jeu et proposent sa démo dans leur CD. Et donc le débat de « Comment jouer au jeu ? » faisait rage. Il y avait le camp des vieux de la vieille ne jouant qu'au clavier (je sais vraiment pas comment ils faisaient, ça me dépassait et ça continue encore).

Tout cela pour dire que jouer au clavier pour les déplacements et utiliser la souris pour viser n'était pas si évident pour tout le monde. Bon cela dit, le débat n'a plus duré après ça. Le multi-joueur sur ces FPS a prouvé à tout le monde la supériorité évidente de ces contrôles.

Je sais que l'article parle des déplacements et là je vous fait un paragraphe complet sur la visée. Mais dans un FPS, la visée fait partie des déplacements puisque c'est elle qui va orienter le personnage et donc influer la direction du mouvement (ouaip vous m'avez poussé à me justifier, pas merci).

Alien Resurrection : Le timing

Sorti en 2000, Alien Resurrection est un FPS à ambiance sorti sur la première Playstation. Le jeu a été un bide, je ne vous le cache pas.

Déjà il est sorti trois ans après le film qu'il devait accompagné, déjà c'est pas terrible pour profiter de l'effet de la hype.

Pour un jeu Playstation 1 c'était pas moche du tout mais il faut se rappeler que la Playstation 2 venait tout juste de sortir (ou allait sortir selon les endroits) ce qui de suite est pas mal handicapant. Le jeu était complètment dépassé techniquement comparé aux nouveautés de la Playstation 2. Encore un problème de timing.

Le jeu est dur, sombre, joue beaucoup sur son ambiance plus que sur ses combats avec pas mal d'exploration. Le problème c'est qu'en 2000 c'est juste pas la mode du tout. Maintenant ce jeu aurait plus de succès d'ailleurs Alien Isolation est un digne descendant dans la même franchise. Le jeu avait des qualités qui étaient perçues comme des défauts à l'époque.

Mais revenons un peu plus sur le thème de notre article. Le jeu a voulu innover sur le maniement de son personnage. Les FPS sur consoles étaient assez rares à l'époque. Le Goldeneye de la nintendo 64 n'est sorti que trois ans auparavant et n'a pas encore eu le temps de lancer la mode.

La Playstation n'était pas vendu avec la manette Dual Shock mais avec une manette plus simple sans les sticks analogiques. Bon, on était quand même en fin de vie de la console, on commençait quand même à trouver des Dual Shock mais c'était pas non plus la norme. Les devs ont tout de même pris le parti d'utiliser le stick gauche pour se déplacer et le stick droit pour orienter la vue. C'est en gros ce que font désormais tous les FPS consoles, c'est le standard classique que l'on retrouve partout (enfin si l'on accepte de se salir et de jouer à un FPS à la manette). Le truc c'est qu'à l'époque ça ne s'était pas fait. Le jeu a été pourri par la critique à cause (entre autre) de sa maniabilité à chier et trop déroutante.

Le monde n'était pas prêt et ne savait pas contrôler un personnage de la sorte à cette époque.


Bon c'était déjà bien assez long pour aujourd'hui. La suite dans un futur épisode :-)

17 Sep 12:30

Les pays riches ont réservé plus de la moitié des vaccins contre le Covid-19

Le vaccin n’est pas encore là mais 5,3 milliards de doses ont déjà été préachetées par des pays riches représentant 13 % de la population mondiale.
16 Sep 05:48

Israel, the UAE, & Bahrain didn’t sign peace deals, they’re military alliances to counter Iran

by Mitchell Plitnick
Didier “Ice” Iceman

enfin la vérité

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu signed agreements with the United Arab Emirates and Bahrain in Washington on Tuesday. Brokered by the Trump administration, these deals represent two of the most broadly popular developments for both Trump and Netanyahu in many years.

These agreements are called “peace deals,” although Israel has never been at war with either the UAE or Bahrain. They are also hailed as opening “cooperation” between Israel and the two Gulf states, although they’ve been cooperating for many years, albeit clandestinely.

Saeb Erekat, the secretary-general of the executive committee of the Palestine Liberation Organization, said, “The Bahraini, Israeli, American agreement to normalize relations is now part of a bigger package in the region. It is not about peace, it is not about relations between countries. It is a military alliance being created in the region led by Israel.” I don’t always agree with Erekat, but in this case, his analysis is on the mark.

The military alliance Erekat refers to is primarily about confronting Iran, which remains at the top of Trump’s failing foreign policy agenda. For both Israel and the Gulf monarchies, the concerns are broader, though Iran is the biggest single motivating factor for these newly open alliances.

For example, the increasingly close relationships between Turkey, Russia, and Iran are one consideration. In Libya, the terrain is complicated, with France, Italy, Malta, Cyprus, and Greece on various sides of clashing factions in a conflict that is increasingly becoming a proxy war between Turkey and Egypt. Other powers like Russia and Saudi Arabia play key roles in the background. The potential consequences of this web of conflict are all too visible in Syria and as the Libyan conflict has the potential to draw even more players in, a strong regional alliance of countries with shared interests like Israel and the Gulf monarchies becomes more tempting.

Saudi Arabia, Egypt, and their allies also remain concerned about the activities of the Muslim Brotherhood across the region. By formalizing deals with Israel, and thereby strengthening the strategic alliance with the United States, Saudi allies are able to form a stronger counter to the Brotherhood and more effectively pressure governments, like Qatar, which are more sympathetic to the Brotherhood. More aggressive methods like the Saudi blockade against Qatar have proven ineffective

Empty benefits

The motivations of the Gulf states are as clear as they are indifferent to the concerns of the Palestinians, with media outlets in the Arab world being muzzled against criticism of the deals. But there has been widespread support in Israel and from its backers. Indeed, Netanyahu has even won praise from many of his detractors. But what kind of future is Netanyahu bargaining for?

AIPAC, the powerful pro-Israel lobbying group, tweeted, “It’s #ANewEra for Israeli-Arab relations. The old, unproductive paradigm of boycotts & rejectionism is collapsing. We urge other Arab states and the Palestinians to follow the UAE and Bahrain’s lead in #ANewEra of peace, progress and prosperity in the Middle East.”

J Street was more qualified in its praise, welcoming the agreements, but cautioning that peace can only come through a comprehensive deal that brings “a two-state solution, an end to the occupation, and a halt to the ongoing process of creeping annexation that is designed to make genuine Israeli-Palestinian peace impossible.”

Israel’s other historical alliances in the region tell us much about the true value of the deals being struck this week in Washington, and it’s far less than Netanyahu and Trump claim.

In the early days of the Jewish state, the United States and allies supported the so-called “Alliance of the Periphery,” a tripartite alliance between the non-Arab powers in the Middle East: Israel, Turkey, and Iran. While Israel was able to maintain strong bonds for decades, the alliance was never as strong as some hoped. Both Iran and Turkey, to varying degrees, still had to consider their relations with the Arab world, and therefore wavered in their friendship with Israel.

The rise of the Islamic Republic in Iran and, later, the AKP of Recep Tayyip Erdoğan in Turkey soured these relationships, albeit to different degrees. Turkey and Israel have a tense relationship but, unlike Iran, it is not one of outright hostility.

The Alliance of the Periphery was built largely on the pragmatism of the Cold War and international politics. In fact, it depended on states of tension, particularly with the Arab neighbors of all three countries. As such, the possibility of drastic political shifts that would sunder the alliances was always strong.

Ultimately, the agreements with Bahrain and the UAE are similar. Even without sharp changes in the Gulf monarchies like those that came about in Iran and Turkey, reviving the Iran nuclear deal and pursuing the diplomatic progress envisioned by the Obama administration when it struck that deal could dramatically alter the political calculus in both Gulf countries. Diplomatic progress with Iran would necessitate diminishing military tensions between the Persian Gulf neighbors. Increasing democracy to even a small degree in these countries would inevitably revive advocacy for the Palestinian cause.

Israel’s peace with the Gulf states is, therefore, dependent on a high level of hostility with Iran. It also depends on the inability of some of the Gulf states, like Qatar and Oman, to moderate their fellow potentates’ hostility to the Muslim Brotherhood and similar, populist, Islamist movements in the region. These seem like immutable conditions now, but such changes are the likely outcome of successfully pursuing a diplomatic, rather than a confrontational approach to these issues.

The other models — Jordan and Egypt — are equally dependent on a state of military tension. Egypt’s peace treaty with Israel was born out of Anwar Sadat’s desire to fully embrace the American side of the Cold War and the annual military aid that came with that embrace, in addition to retrieving the Sinai Peninsula, lost to Israel in 1967.

Jordan was similarly motivated toward its peace deal. While King Hussein was only too happy to quit representing the Palestinians diplomatically, he wanted to repair the relationship with the United States that had been so badly damaged by Jordan’s sympathetic stance toward Saddam Hussein in the first Gulf War. He was also enticed by both U.S. aid and the prospect of a free trade zone involving Jordan, the Palestinians, Israel and the United States, a plan pushed heavily by Israeli leader Shimon Peres and U.S. President Bill Clinton at the time.

Trump’s effort to buy peace with arms sales and a military alliance in a region already devastated by war and on the edge of much more is a losing proposition for everyone concerned. Forcing agreements on people who are demanding justice, as the U.S. has tried to do with Jordan and Egypt, cannot ever lead to a stable peace. Eventually, it will fail, just as it has in Iran and Turkey.

The people of Jordan and Egypt despise the peace deals with Israel. They are only possible because they are dictatorships. The same can be said about Bahrain and the UAE. Democracy in any of these countries will undo these agreements because they are overwhelmingly opposed by the people there. Agreements that need dictatorship and military tensions to survive are not agreements worth signing.

14 Sep 17:24

Laos the latest China debt trap victim

by Bertil Lintner
Didier “Ice” Iceman

Le piege de la dette

Laos' President Bounnhang Vorachith (L), shakes hands with Chinese President Xi Jinping (R) ahead a bilateral meeting at Diaoyutai State Guesthouse in Beijing on May 16, 2017.   / AFP PHOTO / POOL / WU HONG

CHIANG MAI – The US$6 billion China-Laos highspeed railway is on track for completion in just over a year, with the first train scheduled to arrive in the capital Vientiane on Lao national day, December 2, 2021. The day traditionally commemorates the communist takeover in 1975 and the economic and social progress achieved under the […]

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14 Sep 05:40

NVIDIA buying Arm to create new chips giant

by AT Contributor

Japan’s SoftBank Group said Monday it is selling British chip designer Arm to US chip company NVIDIA for up to $40 billion, potentially creating a new giant in the industry. If approved, the deal will be one of the largest acquisitions anywhere in the world this year, and will propel NVIDIA to the forefront of […]

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12 Sep 06:27

Sid Meier Is Here to Remind You That Life Is Full of Interesting Decisions

by Alex Fitzpatrick
Didier “Ice” Iceman

Définitivement a lire


It is not, by any stretch of the imagination, an easy time to have fun in the United States right now. COVID-19 has killed nearly 200,000 Americans, and will likely claim many more before the outbreak finally wanes. Wildfires in California and elsewhere in the west are burning out of control, destroying entire towns and leaving cities like San Francisco enshrouded in a terrifying deep orange fog, a preview of what life may be like as our climate deteriorates. Law enforcement continues to shoot and beat Black Americans, despite a greater national awareness of police brutality.

But, for those of us with the luxury to find the time to enjoy ourselves right now, it may be wise to try. Play brings well-documented psychological benefits, and any mental boost could help us better deal with all the trauma of this moment. But how? Many Americans have turned to video games as a safe means of pandemic-era escapism; gaming is up nearly 50% over the last few months, per Nielsen.

“A great way to find fun and escape is to play games,” says longtime games creator Sid Meier. “In fact, there are games about politics, firefighters, and even pandemics. Play the game and you may gain a better understanding of the situation. Stress often comes from fear of the unknown or incomplete knowledge. When life gives you lemons, play the lemonade stand game!”

He’s an authority on the subject, having created or helped to create some of gaming’s most iconic titles, from the much-beloved Civilization series (“Civ” for short) to Sid Meier’s Pirates! and Sid Meier’s Railroad Tycoon. Meier, who’s been making games since the early 1980s, is seen as a father of the industry, a beloved figure among many gamers but especially among people who make games.

Meier’s new book, Sid Meier’s Memoir!: A Life in Computer Games, takes readers through his career game-by-game, from his early days creating military flight simulators for platforms like the Atari through his more recent work on efforts like creating a version of Civ for mobile devices. The end result is a story that reminds readers that success is rarely a straight line but instead a squiggly course with plenty of blind turns and potholes along the way—a game in and of itself, as he sees it. “We are surrounded by decisions, and therefore games, in everything we do,” he writes.

Meier’s book is a delightful read for gamers of a certain age, as his career is a walk down memory lane for those of us who grew up loading games via MS-DOS command prompt. But it will be particularly enlightening for game creators, who will find plenty of wise counsel here—like stripping out whatever isn’t bringing players joy, a kind of Marie Kondo-ing for game design.

Another motif: the idea of creative restraint. After all, Meier and his teams were cramming games onto computers with all the space and processing power of today’s microwave ovens—in fact, your microwave probably has more RAM. Today’s PlayStation 4s and Xbox Ones are supercomputers in relative terms, creating an ever-present temptation for game designers to focus on graphics and performance rather than gameplay and fun. But in Meier’s view, the horsepower of modern consoles, gaming PCs and even smartphones has made gaming more accessible to a wider audience.

MicroProseA screenshot from the original Civilization, released in 1991.

“When we were making games like Civilization or Pirates, we were asking a lot of the player in terms of their imagination and being willing to suspend their disbelief and spend this time with the game,” he says. “It asks a lot of the player to believe that this square thing on the screen is a tank unit, or you’re sailing across the Caribbean, because we couldn’t represent those graphically very well. Now as the technology has evolved, we can add more of those pieces, so it becomes easier to believe, it becomes easier to suspend your disbelief, it becomes more realistic, your imagination doesn’t have to work quite as hard, and you can get engaged in the game more easily. That’s broadened the audience, the accessibility for games. It used to be only geeks and nerds playing games, now the whole word is playing games.”

I read Meier’s book and spoke with him after (finally!) finishing Red Dead Redemption II, a game that utterly blew me away in terms of storytelling, acting and sheer beauty, but which ends with a punch to the gut that I’m still emotionally recovering from even weeks later. The Last of Us II has likewise caught flack for being grim beyond the point of enjoyability. So I asked Meier, a guy who’s obsessed with fun: why do some of today’s games want to make me so sad?

“It’s part of the expansion of our audience, of our industry, of the kind of things that we can now do,” he says. “Back in the day, you went to games to get a certain kind of experience, and if you wanted a different experience, you would go to a movie or something like that. Now, people are spending more time playing games, so they’re looking for this variety of experience.”

Firaxis Games. A screenshot from Civilization VI, released in 2016.

Our conversation also came as the games industry is going through a come-to-Jesus moment on its darker elements, from developer overwork (“crunch time,” in the biz) to sexual harassment. What’s Meier, who has the longest possible view on the modern gaming industry, make of this reckoning?

“I can only speak for our company (Firaxis Games, owned by Take-Two Interactive) … but we’ve always tried to provide what we think is a family-oriented environment and care about our people beyond more than just the time they invest working at the office. But it is a passion-driven industry. We’re aware of the issues with crunch time, et cetera, and diversity, I think we’re all growing and learning in those regards as we become more aware.

“In terms of crunch time, it becomes a management issue. We’re sensitive to that, currently we’re giving our folks recovery days in terms of the pandemic and the issues that are going along with that, there are a lot of things we’re trying to do specifically for this time. I’d like to think specifically in terms of our company we’re sensitive to that, but I think you’re right in that it is an issue. I’m not sure it’s a new issue, in fact I think awareness has really grown about those issues, but perhaps the solutions haven’t kept up with that.”

Finally, now that I’m done with Red Dead, I’m looking for something new to play. Who better to ask for a game recommendation than Sid Meier?

Overland, that’s one that I’ve spent a lot of time with,” he says. “And the other one…you’re going down this river, it’s a kind of survival game, really atmospheric…Flame in the Flood.

12 Sep 06:23

Sid Meier, monument du jeu vidéo, revient sur quarante ans de carrière

Avec la publication de son autobiographie, Sid Meier’s Memoir !, le développeur américain, un pionnier du secteur, témoigne de l’évolution fulgurante de son art. Et partage sa vision très personnelle du média jeu vidéo.
11 Sep 12:31

Pour Human Rights Watch, accuser Evo Morales de “terrorisme” est démesuré

Didier “Ice” Iceman

si même eux le disent

Le parquet bolivien, à la demande du gouvernement intérimaire du pays, a lancé contre l’ancien président Evo Morales une accusation pour “terrorisme”. C’en est trop pour l’ONG Human Rights Watch, qui dans un rapport documenté par une enquête appelle le pouvoir à renoncer à cette qualification des faits reprochés à l’ancien dirigeant.
11 Sep 08:43

Power Rangers

by uneanneeaulycee
10 Sep 20:22

Chili, 11 septembre 1973

C'est une des dates les plus noires de l'histoire de la gauche au XXe siècle : il y a trente ans, le 11 septembre 1973, le putsch de la junte présidée par le général Augusto Pinochet mettait un terme, dans un bain de sang, à trois années d'une expérience sans précédent. Pour la bourgeoisie chilienne (...) / Chili, Amérique latine, Socialisme, Coup d'État, Histoire, Politique - 2003/09
10 Sep 16:21

Putting America on the wrong side of war crimes

by Paul R. Pillar
Didier “Ice” Iceman

Pas une nouveauté

The Trump administration’s antipathy toward international organizations and international law is not news, but one of its latest moves along this line is an especially extreme example of that antipathy. Escalating a campaign against the International Criminal Court that it began earlier this year, the administration has now individually sanctioned Fatou Bensouda, the court’s chief prosecutor, and Phakiso Mochochoko, who helped to establish the court and is currently the director of its Jurisdiction, Complementarity, and Cooperation Division. 

By placing these two senior officials on the Treasury Department’s “specially designated nationals” list — blocking their assets and prohibiting U.S. persons from dealing with them — the administration is subjecting them to treatment designed for terrorists and drug traffickers. Or to put it differently, two of the international officials most responsible for holding war criminals to account are being treated as if they were war criminals themselves.

The ICC, which began operations in 2002 and is headquartered in the Netherlands, is the first and only permanent international court created to prosecute war crimes, genocide, crimes against humanity, and crimes of aggression. Most nations of the world — 123 at last count — are members. Its jurisdiction is carefully limited in several respects, including the principle that it takes up a case only if the relevant state is unwilling or unable to do so.

American antagonism toward the ICC did not start with Donald Trump. There has been a longstanding aversion, especially among Republicans, to even the remote possibility that an international court might someday render judgment in a case in which the United States had a direct interest. That aversion was embodied in a law, appropriately nicknamed the Hague Invasion Act, that Jesse Helms and Tom DeLay sponsored and that President George W. Bush signed in 2002, which not only prohibits U.S. cooperation with the court but also authorizes the president to use “all means necessary and appropriate” to spring free any U.S. or allied persons being detained by the ICC. But not even Helms and DeLay went so far as to treat ICC officials as if they were criminals.

The Trump administration has been vague about its objections to the court, beyond claiming that it incorporates a bias against the United States and Israel. The work of the ICC has not reflected such bias. Indeed, the overwhelming majority of prosecutions so far have been of Africans—so much so that African states have complained about a different sort of bias and about what they see as a double standard working against Africans.

Given the magnitude and breadth of lethal U.S. military operations during the two decades the ICC has been at work, it would be surprising if there were not — amid the honorable service of the great majority of men and women engaged in those operations — some dishonorable actions worth investigating and prosecuting. The administration position, as articulated in a speech by then-national security adviser John Bolton, has been that action by the ICC is “superfluous” because “domestic judicial systems already hold American citizens to the highest legal and ethical standards.”

International observers have been given reason to be skeptical about that assurance.  A salient point in that regard is the Eddie Gallagher case. Gallagher, a Navy Seal, was court-martialed but then pardoned by Trump — putting a seal of approval from the top on Gallagher’s criminal behavior in Iraq.

America’s longest war, in Afghanistan, raises other reasons for skepticism, although most civilian casualties there might be better described as tragic collateral damage rather than war crimes. A recent investigative report by Susannah George of the Washington Post documents how the U.S. air war in Afghanistan — along with alleged civilian casualties from the bombing — has escalated over the past two years but that in-depth U.S. investigations of the allegations have dropped by half. This drop coincides with a severe reduction in U.S. personnel assigned to the investigation of civilian casualties.

The lack of investigations has prevented even the compilation of accurate data — let alone accountability and restitution. For 2019, United Nations numbers of civilian casualties from U.S. aerial bombing in Afghanistan are about five times as high as the numbers the Pentagon has compiled.

With regard to Israel, the need for international investigation of possible war crimes—which the ICC would investigate along with possible war crimes by Palestinians — is reflected in a long history of civilian suffering.  That history includes, for example, the 1982 massacre at the Sabra and Shatila refugee camps, conducted by Lebanese militias and facilitated by their Israeli military allies. It includes several rounds of fighting in the Gaza Strip with disproportionate civilian Palestinian casualties. It includes everyday abuses of civilians in the West Bank, which, insofar as they involve military occupation of conquered territory, may constitute war crimes.

The U.S. administration’s behavior toward the ICC is not the action of someone seeking objective treatment and a fair day in court for any of its nationals who might find themselves there. It instead is the behavior of someone seeking the very kind of double standard mentioned in the African accusations against the ICC. It is a seeking not of accountability but of a whitewash of possible misconduct.

The administration’s posture leads to specific harms to the United States. It is one more act of self-isolation. Only the Netanyahu government in Israel has had anything favorable to say about the sanctioning of the ICC officials. All the other international reaction has been condemnatory. 

The administration’s posture, coupled with its other actions such as the pardoning of Gallagher, promote resentment against the United States, which gets portrayed as a state that not only condones crimes of war but wallows in them. This provides propaganda fodder for U.S. foes. The Post’s George notes that “civilian deaths at the hands of U.S. forces have been a powerful rallying cry for anti-American and anti-Afghan government sentiment.” Moreover, “weakened U.S. accountability mechanisms only gave that propaganda greater traction, undercutting the Afghan government ahead of formal talks with the militants.”

The more that the U.S. administration resists accountability, through either international or national mechanisms, for possible war crimes, the less surprised it should be when others commit such crimes against Americans or friends of the United States.

Not least important is the fundamental need to recognize right and wrong when innocent humans suffer, and to uphold the principles of morality that underlie the international law for which the current U.S. administration has shown so much disdain.

10 Sep 04:24

Sahel: pourquoi les inondations sont-elles si dévastatrices?

by RFI
Didier “Ice” Iceman

des conséquences aussi durables sur les migrations

Le Sahel a été durement touché par les pluies torrentielles de ces derniers jours, synonymes de mort, mais aussi de pertes considérables. Une situation exceptionnelle, notamment à Niamey, pour Guillaume Favreau, hydrologue et représentant de l'Institut pour la recherche et le développement au Niger.
09 Sep 05:45

Grèce: un important incendie ravage le camp de migrants de Moria à Lesbos

by RFI
Didier “Ice” Iceman

terrible pour ces personnes

Plusieurs feux se sont déclenchés ce mercredi au petit matin dans le camp de migrants de Moria, sur l'île grecque de Lesbos. Une opération de sauvetage d'envergure est en cours.
09 Sep 05:41

Athlétisme et hyperandrogénie: la justice suisse rejette le recours de Semenya

by RFI
La Cour suprême suisse a rejeté ce 8 septembre 2020, au nom de « l'équité sportive », le recours de l'athlète sud-africaine Caster Semenya qui entendait concourir sur sa distance fétiche du 800 mètres sans prendre de traitement pour faire baisser son taux de testostérone. La sportive hyperandrogène, dont le bras de fer avec la Fédération internationale d'athlétisme (World Athletics) dure depuis 2009, a aussitôt annoncé qu'elle envisageait « tous les recours nationaux et internationaux ». Cet arrêt confirme la décision l'an dernier du Tribunal arbitral du sport (TAS). Déboutant la championne olympique du 800 mètres, la juridiction sportive avait validé le règlement de World Athletics définissant un seuil maximal de testostérone pour concourir avec les femmes sur des distances allant du 400 mètres au mile (1609 m).
07 Sep 15:09

Côte d'Ivoire: un employé de zoo licencié pour avoir dénoncé la maltraitance des animaux

by RFI
La direction du Zoo d'Abidjan n’a pas apprécié qu’un soigneur s’inquiète publiquement de la malnutrition et des conditions de vie des animaux. Après avoir donné son point de vue dans un reportage, il a reçu une lettre de licenciement qui met fin à neuf ans de travail au service du zoo et des primates.
06 Sep 14:46

Les points à la fin d’un SMS ? “Brutal” et “agressif”

Sec et peu amical, le point en fin de phrase dans un message texte hérisse les adolescents, contrairement aux plus âgés, fait savoir The Times. Au Royaume-Uni, les linguistes s’interrogent sur cet écart générationnel.
05 Sep 14:19

Au Vietnam, des taxis gratuits pour les femmes enceintes

Confrontée à une deuxième vague de Covid-19, la ville de Da Nang a notamment interdit les transports payants. Une centaine de chauffeurs se sont donc regroupés pour transporter les femmes sur le point d’accoucher à l’hôpital, à titre gratuit.
04 Sep 19:00

[Le Parisien] Covid-19 : « La Chine sort gagnante de la pandémie »

by Pascal Boniface

Mon interview dans le Parisien, parue le 27 juillet 2020 :

La pandémie a changé la donne sur la scène mondiale ?

Les tendances lourdes en géopolitique existaient déjà avant. Mais le Covid-19 a été à la fois un accélérateur et un intensificateur de ces impulsions. La montée en puissance de la Chine, le conflit sino-américain, la crise du multilatéralisme, les atermoiements de l’Europe, tout cela est apparu d’une clarté évidente avec la crise sanitaire. L’Occident, qui pensait que les épidémies étaient pour les autres, a été doublement l’épicentre du Covid-19 : en Europe et en Amérique. Notre sentiment de supériorité en a pris un coup.

Qui s’en sort le mieux ? La Chine ?

Oui, elle sort gagnante car, si elle a subi la pandémie en premier, elle l’a assez vite contenue. Certes, ses statistiques en termes de morts par habitant ne sont pas très fiables, néanmoins son bilan est moins lourd que d’autres. Surtout, elle gagne sur son grand sujet, le duel avec les Etats-Unis. D’autant plus que l’Amérique de Trump est perdante sur deux points. La gestion interne de la crise, avec un nombre de morts impressionnant, et ce drame continue. Et au niveau international, alors que la Chine a été très offensive et même agressive, les Etats-Unis ont déserté la scène mondiale. Pékin a sauté sur ses positions désertées, notamment à l’OMS. C’est la première grave crise stratégique mondiale depuis 1945 dans laquelle l’Amérique ne joue pas le premier rôle, c’est un tournant historique.

Mais le régime chinois est fustigé pour son action contre les Ouïghours ou à Hongkong, ça n’anéantit pas ce gain ?

Cette répression vient dégrader un peu plus l’image de la Chine dans les pays occidentaux, où elle n’était déjà pas fameuse. Ailleurs, elle n’a pas le même effet. Pékin a même obtenu le soutien d’une majorité de pays au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, y compris de pays musulmans comme l’Arabie saoudite ou l’Egypte. Mais, en termes d’opinions publiques, le coût est réel, de grande ampleur et durable.

Comment se traduit cette position plus forte de la Chine ?

Elle poursuit son rattrapage économique des Etats-Unis. La crise du Covid-19 n’a pas stoppé cette tendance. En 2001, lorsqu’elle a adhéré à l’OMC, son PIB représentait 10 % de celui des USA. Désormais, c’est 65 %. A titre de comparaison, lorsque l’URSS était à son apogée durant la guerre froide, elle n’a jamais dépassé 40 % du PIB américain.

C’est un match ? Une nouvelle guerre froide ?

La Chine ne va pas dépasser les Etats-Unis dans les années qui viennent, mais le mouvement semble irréversible et il provoque une angoisse et une hostilité côté américain. Ce qui se joue c’est la suprématie mondiale. Or l’Amérique dénie toute légitimité chinoise à l’obtenir. Tout Américain de moins de 80 ans a toujours vécu comme citoyen de la première puissance. En plus, il existe toujours cette croyance dans l’exceptionnalisme américain, son côté messianique. La relation sino-américaine est le sujet majeur de la décennie.

Quel rôle peut jouer l’Europe ?

Les Etats-Unis nous demandent de choisir. Mais l’Europe doit définir une voie propre, distincte à la fois des Américains et des Chinois. On n’a pas à être les lieutenants de Washington.

Elle le fait ?

Elle hésite. Les Britanniques ont cédé sur la 5G (NDLR : interdisant Huawei), mais la France et l’Allemagne affichent sur le réchauffement climatique, sur l’Iran, des positions différentes de celles des USA. Sur la scène internationale, entre la désertion américaine – ou son unilatéralisme assumé – et l’agressivité chinoise, l’Europe peut offrir une alternative, un multilatéralisme réel.

Et l’Afrique ?

La jeunesse de sa population, le fait qu’elle soit habituée à des épidémies, l’a peut-être aidée à mieux résister au coronavirus. Mais elle risque de souffrir plus que les autres de la crise économique. L’Europe joue plutôt bien le jeu, avec un plan d’aide à l’Afrique de 15 milliards d’euros, en plaidant pour l’annulation de la dette… Cela évite aux pays africains de tomber uniquement dans les bras des Chinois, à la démarche plus intéressée.

La controverse sur l’OMS laissera-t-elle des traces ?

L’OMS a peut-être tardé mais elle a réagi, sinon la pandémie aurait été encore plus grave. Le fait que Bill Gates soit venu combler avec les 300 millions de dollars de sa fondation, se substituant à la décision de retrait de Trump (la contribution américaine à l’OMS est d’environ 400 millions annuels), montre d’ailleurs que l’organisation a des partisans autres que la Chine.

04 Sep 04:52

Huawei sanctions will destroy US chip industry

by David P. Goldman
Didier “Ice” Iceman

pas immédiat mais probable

Next month, Chinese leaders will ratify a plan to dominate the world’s semiconductor industry by 2025, in response to US restrictions on Chinese imports of high-end computer chips made with American equipment.

Directed against China’s telecom equipment makers Huawei and ZTE, the new US regulations published in July stop Huawei from producing its house-designed chips at Taiwan’s state-of-the-art fabricators.

Computer chips, the core technology of the digital age, are a top priority in China’s proposed US$1.4 trillion, five-year plan to leapfrog the US. Chinese initiatives include:

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04 Sep 04:49

GM, Honda in major automotive alliance

by Dave Makichuk
Didier “Ice” Iceman

Il en allait de la survie de chacun

It’s an alliance of automotive titans. The best of Motown and the best of Japan. General Motors and Honda have a deal to share vehicle platforms and technology in North America starting next year, The Detroit Free Press reported.  On Thursday the automakers said they signed a non-binding memorandum of understanding to establish a North American […]

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03 Sep 15:06

Presque un tiers des Suisses épuisés par le travail

L’état de stress de la population active se détériore en Suisse, selon une étude menée juste avant le confinement. Quelque 28,7 % des actifs sont dans une situation nerveuse critique.