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Le CNRS ouvre un site Web dédié au grand public
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VALARDEBook gratuit
La collection Les comptines en continu, lue par la librairie Les Enfants terribles de Nantes
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VALARDSiam, pour garder en mémoire.
Découvrir le corps humain
VALARDDes défauts, mais qui n'ont pas l'air de gêner les enfants. Et il est possible de le présenter avec d'autres applications sur le corps humain. Tiens tiens cela peut être un thème.
Le 1er c'est canard
VALARDRegardez-le il vient d'arriver dans le placard. C'est plus qu'un régal
Tengami : l’aventure comme un livre animé
VALARDOn essaye malgré des critiques mitigées ?
Chut ! on a un plan, lu par la librairie M'Lire de Laval (vidéo onlikoinou #47)
«One of the things i have been trying with my books is to tell stories as much as possible through images rather than...» Si vous lisez l'anglais, vous pouvez continuer à découvrir le making of de Shh! we have a plan par son auteur irlandais, Chris Haugton, sur son blog. Sinon (et même si oui d'ailleurs), laissez-vous présenter l'album Chut ! on a un plan par Simon Roguet depuis sa librairie M'Lire de Laval !
onlikoinou 47 chut on a un plan par afterfives
L’avenir des bibliothèques : Brainstorming entre usagers et bibliothécaires
VALARDOuiiiiiiiii
12 capsules métiers pour apprendre le français (FLE)
VALARDElisabeth qu'en penses tu?
Le site AFIP (Action Français pour l’Insertion Professionnelle) propose un outil de compréhension du monde professionnel et d’apprentissage du français destiné aux migrants de niveau A1 1 à B1 (FLE – Français Langue Etrangère).
Ce programme comprend 12 capsules métiers avec, pour chacune, une vidéo sous-titrée, des exercices de français auto-correctifs en ligne et des activités à réaliser en salle avec l’appui d’un formateur. L’utilisation est libre et possible en autonomie.
12 métiers pour 12 modules d’apprentissage du français
Auxiliaire de vie sociale ; Coiffure ; Commerce libre-service ; Conduite de voyageurs ; Cuisine ; Entretien des espaces verts ; Entretien et propreté ; Hôtellerie ; Industrie agro-alimentaire ; Maçonnerie ; Plâtrerie, stucs ; Soins médicaux.
Ce dispositif permet d’appréhender les conditions d’exercice et les pré-requis des métiers en France ainsi que le vocabulaire lié.
Ressources formateur
Pour voir une vision complète du champ de l’outil, il est conseillé de consulter la page d’accueil et l’espace formateur.
Ce projet a été réalisé par le Greta du Velay grâce au soutien du Fonds européen d’intégration.
FutureMag : émission de l’innovation sur ARTE
VALARDPour les curieux, plutôt curieuses, sans se prendre la tête
FutureMag est un nouveau programme hebdomadaire diffusé sur la Chaîne TV ARTE (tous les samedi à 13h15) consacré à l’innovation en France et dans le monde. L’émission propose un décryptage de dispositifs innovants (dont le numérique) et cherche à mesurer l’impact des technologies dans notre quotidien…
En répondant à ces questions : Comment ça marche ? Quelles opportunités ? Quels enjeux économiques, sociaux, culturels, éthiques ? Sur 3 thématiques explorées : Homme – Terre – Objet.
Un site pour comprendre et apprendre
Conçu comme un programme bi-média, FutureMag est présenté par Raphaël Hitier. Le site Web de l’émission propose des contenus originaux qui permettent aux internautes de s’approprier les innovations : un dispositif de sélection d’articles, de médias, des chats vidéo avec des experts ainsi que des vidéos didactiques.
On apprécie notamment des modules d’animations courtes en vidéo pour expliciter des nouveautés technologiques :
Dessins animés d’antan
VALARDSandrine et Romain c'est ancien mais gratuit et super!
C’est le moment de découvrir Totam
VALARDOn essaye ?
Totam a besoin de vous ! Et vous offre 500 abonnements gratuits pour découvrir la TotamBox
Il y a quelques semaines, on vous présentait Totam, première librairie numérique pour les enfants de 2 à 12 ans. Alors on vient vous donner quelques nouvelles !
Le projet avance ! Doucement. Pas toujours aussi vite qu’on le voudrait. On fait petit pas par petit pas. On met les pierres et les briques une par une. Sans oublier les clous, la colle et le mortier. Parfois on regarde l’édifice et on se dit qu’il va falloir consolider, reprendre, refaire. Alors on consolide, on reprend et on refait. Créer un lieu de découvertes culturelles pour les enfants, accessible depuis partout, pour les familles, mais aussi pour les écoles, les CDI, les bibliothèques, est vraiment un projet exaltant.
Exaltant et frustrant de se dire que tout n’est pas encore parfait, pas encore comme on l’a conçu, comme on le rêve. Après quelques semaines d’expérimentation et deux TotamBox, nous avons décidé d’ouvrir plus largement le service et surtout de vous demander votre aide. Ainsi, ce week-end, Totam vous offre 500 abonnements gratuits d’un mois, pour vous permettre de découvrir la TotamBox et d’en profiter autant que vous voudrez.
Venez vous inscrire sur Totam, entrez vos coordonnées, choisissez un identifiant et un mot de passe (pour pouvoir ensuite vous connecter et profiter des contenus sélectionnés).
- Choisissez « je m’abonne ». Dans ce cas le premier mois sera offert, et comme l’abonnement est sans engagement, vous pourrez l’interrompre quand vous voudrez.
- Ou bien choisissez « l’offre gratuite ». Dans ce cas nous transformerons votre inscriptiongratuitement, sans engagement et sans entrer votre numéro de carte bleue, en un abonnement d’un mois offert. Hop !
N’hésitez pas à venir ici commenter votre expérience, et partager avec nous votre liste de questions, critiques, demandes. Nous avons déjà un carton plein d’idées que nous voudrions mettre en place, mais le plus précieux, pour nous, c’est d’avancer dans le bon sens. Et le bon sens, c’est celui que nous défrichons ensemble, tous ensemble.
Merci à tous !
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Aventures d’animaux
VALARDDéjà dans diigo !
Les imagiers d’aujourd’hui
Avant les livres d’histoires, les imagiers sont les premiers biens culturels accessibles aux tout-petits. Voici 3 imagiers qui, grâce à la magie des tablettes, peuvent combiner sons, image et mouvement. Du pain béni pour les petits!
Aventures d’animaux Asie, Afrique et Pôle Nord est une série de 3 applis documentaires. Chaque appli propose de découvrir une dizaine d’animaux de continents ou parties du globe différents: Afrique, Asie et Pôle Nord.
Il y a 3 tableaux par applis. Pour chaque animal on peut, soit écouter une courte description de l’animal et ses caractéristiques, soit le voir s’animer légèrement.
Notre Avis Nous aimons cette série car elle est à la fois simple, bien illustrée et le texte lu est bien pensé. Il est court, informatif et parfois amusant. La possibilité d’écouter la narration en 12 langues est aussi un plus. Elle permet d’étendre la réflexion sur les différents habitats des animaux à quelques notions de géographie et culture
Aventures d’animaux A partir de 2 ans Prix 2,99€* l’appli Langues 12 langues (français, anglais, allemand, espagnol, suedois, japonais, chinois, portugais, turc, néerlandais, italien, tchèque) Editeur Fox and sheep Le prix peut changer à tout moment selon les décisions de l’éditeurCet article Aventures d’animaux est apparu en premier sur Applimini.
Réalité augmentée et interactivité pour les livres et la presse
VALARDBelle démo.
(Lire la suite)
Méli mélodie, lu par les librairie Les Enfants Terribles de Nantes et La Soupe de l'Espace de Hyères (+extrait sonore)
VALARDOh oui avec le son ! Nous n'avons que le livre.
Lucie Charrier, librairie Les Enfants terribles
Meli Mélodie
Henri Meunier
Illustrations Martin Jarrie
Rouergue - 10 €
Photos du livre extraites du blog
de la librairie La Soupe de l'espace de Hyères :
Le top 5 "année 2013" des 10 libraires jeunesse de la Librairie Monet de Montréal
KATIA COURTEAU
AURÉLIE PHILIPPE
SUSANE DUCHESNE
CAROLINE BILLO
LOUISE PRATTE
JOELLE HODIESNE
PIERRE-ALEXANDRE BONIN
PATRICK ISABELLE
MARLÈNE GRENIER
SONIA SIMARD
Voilà, l’exercice est complété. Avec tout ce que cela comporte de subjectivité, d’oublis et de remords éventuels…
« Je sais tout » le dico numérique du rire pour rire !
VALARDAdulte.....
Festival BD d’Angoulême, l’application
VALARDPour nos bedeistes
Education – Infographie : l’évolution de la technologie dans les classes à travers les âges
Le stylo Bic écrit aussi sur iPad
VALARDDifficile de le trouver, mais c'est vrai ça marche et c'est sympa
Matchblitz
VALARDPour 1 à 4 joueurs
Une appli à jouer à plusieurs
L’ipad n’est pas forcement un équipement pour les solitaires. Nous vous invitons regulierement justement a partager nos decouvertes d’applis avec vos enfants, à manipuler à plusieurs, à faire parler sur ce qu’ils voient,expliquer les consignes, etc… Pour aller dans ce sens de l’échange, il existe aussi des applis pour jouer a plusieurs et Matchblitz en fait partie.
Marchblitz est un jeu d’observation qui peut se jouer de 1 à 4 joueurs. Sur l’écran des séries d’objets s’affichent. Le but du jeu est de toucher l’élément commun à chaque joueur. Le premier qui arrive a 10 points a gagné. Les parties sont progressives et se complexifient par le nombre d’objet, de couleurs er de mouvements à discriminer visuellement.
Notre avis Un jeu facile à appréhender et agréable à partager. Il permet aussi de développer son sens de l’observation et sa rapidite. Très bien pour les 5-7 ans. Simple et efficace.
Matchblitz A partir de 4 ans Prix gratuit Langues anglais (mais pas gênant pour jouer) Editeur Shiny Things
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La lecture publique, quelle lecture publique ?
VALARDPour les passeurs de concours !
Simultanément ou presque, je rencontre cette semaine un mémoire sur les compétences territoriales en matière de lecture publique, à l’occasion des soutenances de mémoires DCB à l’enssib, et le dernier billet de Dominique Lahary faisant le point sur « la lecture publique intercommunale en 10 leçons« . Ajoutez à cela l’actualité politique qui valide la création des métropoles, le serpent de mer du débat sur les compétences croisées des différents niveaux d’administration locale, et une ambiance de campagne électorale qui débute sur fond de municipales et, par conséquent, d’intercommunalité.
Le cadre de la lecture publique
La définition de cette expression courante est très large, si j’en crois Wikipedia : « La lecture publique est l’ensemble des actions menées autour du livre et de la culture de l’écrit en général. Elle est traditionnellement conduite par le monde des bibliothèques. » La notion est tout sauf évidente, et sa définition première est bien oubliée, telle que le rappelait en 1967 le rapport Dennery sur « la lecture publique en France » :
« En fait, il faut entendre lecture « publique » au sens où l’on prenait autrefois l’instruction « publique » : de même qu’il a tenu à offrir à tous les moyens gratuits de s’instruire, l’État considère qu’il est de son devoir de mettre à la disposition de chaque citoyen les ouvrages dont la lecture peut être agréable ou utile, en enrichissant sa personnalité et en le préparant mieux à son rôle dans la société. Ce sont les principes mêmes qu’a fixés un manifeste de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture : Essentiellement destinée à assurer l’éducation des adultes, la bibliothèque publique doit également compléter l’ œuvre de l’école en développant le goût de la lecture chez les enfants et les jeunes gens… C’est un centre d’éducation populaire offrant à tous une éducation libérale. »
L’appellation originelle étant « bibliothèques de lecture publique », c’est donc par un raccourci abusif que les bibliothèques territoriales se définissent comme « bibliothèques publiques », comme le rappellent régulièrement les responsables des bibliothèques universitaires, qui revendiquent eux aussi cette qualification comme étant également de statut public. La lecture publique couvre en fait l’ensemble des dispositifs visant à mettre en œuvre une volonté politique singulière d’éducation populaire, laquelle se définit comme une éducation du corps social en dehors des dispositifs formels de l’enseignement public (ce qui au passage exclut cette fois-ci les bibliothèques universitaires ).
La lecture publique, ce sont les bibliothèques municipales ?
De raccourci en raccourci, on en vient volontiers à dire que la lecture publique, ce sont les bibliothèques municipales et intercommunales. En effet, ce sont elles qui accueillent du public en dehors des cadres éducatifs institués. A trop regarder l’arbre, on ne voit plus la forêt ! Certes, les bibliothèques représentent des lieux particulièrement propice à la dynamisation cognitive et relationnelle du corps social, mais pourquoi revendiquer une telle exclusivité ? Les bibliothécaires passent leur temps à expliquer l’importance du travail souterrain nécessaire pour que le succès public des bibliothèques soit assuré, comme en témoignent les récents débats générés par la pétition de Bibliothèques sans frontières, « Ouvrons plus les bibliothèques ». C’est donc que la lecture publique ne se cantonne pas à des lieux dotés de documentation et largement ouverts au public !
La lecture publique est plus complexe que cela, c’est un appareil de mise en œuvre de la politique de lecture publique dont les bibliothèques municipales sont un aboutissement évident, mais ne sont pas le seul (j’y reviendrai plus loin) : la lecture publique, c’est aussi les BDP qui sans accueillir le public renforcent les moyens documentaires des petites BM, leur apportent expertise et formation, leur permettent d’offrir aux publics des services complémentaires ; la lecture publique, c’est aussi le réseau des agences régional du livre qui favorisent les coopérations, conduisent des enquêtes, etc. ; la lecture publique, ce sont aussi les dispositifs logistiques de soutien à cette activité : apport de cyberbases par la Caisse des Dépôts, offre de notices bibliographiques par la BnF, subventions de l’État et des autres collectivités pour les acquisitions, les constructions, les améliorations, etc. Il est indispensable d’envisager la lecture publique comme une galaxie relationnelle, et non comme un ensemble de points ouverts au public…
Intercommunalité, subsidiarité, et autres complexités
Dans ces conditions, il va de soi qu’il est impossible de définir aujourd’hui ce que serait une « compétence lecture publique » relève de la mission impossible, sauf à en appauvrir singulièrement la richesse, et à en décomposer très précisément (trop ? je me méfie ) les différentes composantes, au risque de brider le champ des possibles. Les débats actuels sur les soubresauts des collectivités territoriales doivent être abordés avec prudence dès qu’on aborde le terrain de la lecture publique.
L’intercommunalité en est un bon exemple, sur lequel j’ai déjà glosé : au début, l’État a naïvement pensé qu’une bibliothèque intercommunale était un bloc uniforme se substituant totalement aux bibliothèques municipales pré-existantes. Pourtant on sait bien aujourd’hui, comme je l’avais montré pour Rhône-Alpes, qu’il y a presque autant de cas de figures que d’intercommunalités en matière de lecture publique : une fusion totale parfois, une mutualisation d’outils logistiques parfois encore, l’émergence d’une bibliothèque singulière à la vocation référentielle sans abolition des bibliothèques locales encore là, etc. Chaque groupe de collectivités municipales organise ses propres modes de collaboration dans le respect des compétences qui lui sont dévolues : or pour la lecture publique, comme il n’y a pas de compétence affectée à des niveaux précis d’administration (le transfert des BCP – ex-BDP – aux départements n’entrainant aucune attribution réglementaire de compétence spécifique), donc on se débrouille, on s’épaule, on négocie…
Parlons également de la subsidiarité, ce principe européen de bon sens qui « consiste à réserver uniquement à l’échelon supérieur – ici l’Union européenne (UE) – uniquement ce que l’échelon inférieur – les États membres de l’UE – ne pourrait effectuer que de manière moins efficace » (réf. Vie Publique), le bon sens voulant l’appliquer à la question des attributions des différents niveaux de collectivités territoriales. Comme la puissance publique nationale a acté la réalité de la décentralisation depuis 1986, ces différents niveaux des collectivités territoriales ont composé un réseau chatoyant d’interventions enchevêtrées dont on constate aujourd’hui que somme toute elles sont très cohérentes. Nulle part ou presque deux bibliothèques relevant de collectivités n’ouvrent leurs portes au même public et de la même façon. Il existe heureusement une régulation raisonnable qui veut qu’on différencie les services. Et le foisonnement, s’il manque de lisibilité (voire de concertation suffisante) profite plutôt aux citoyens. Et les « back-offices » ont loisir de se construire à l’ombre de cette différenciation des fonctions, guidées par les objectifs déduits des compétences de chaque niveau d’administration : par exemple, nul conseil général n’imagine mettre en œuvre ces points d’accueil et de lecture que sont les bibliothèques locales, pas plus que les municipalités n’envisagent de constituer un réseau excédant des limites territoriales… Reste qu’entre ‘back-office’ et ‘front-office’, il y a beaucoup à inventer !
Ce qui manque le plus dans cette nébuleuse des collectivités et de leurs actions en faveur de la lecture publique, c’est la présence de chefs d’orchestre. Dans les communes les plus rurales, les BDP se sont naturellement et heureusement retrouvées dans ce rôle, qu’au fond elles n’assurent pas si mal ! Dans les zones urbaines, c’est un peu le grand carambolage ! De ce point de vue, les métropoles sont une chance à saisir. Il y a tant de choses à faire : gestion collective du patrimoine, magasins collectifs, navettes multipliées, SID collectifs, et puis aussi penser l’urbanisme des bibliothèques de la métropole en ses lignes de flux et points de force…. Rien de tout cela ne dépossède chaque collectivité de l’action culturelle directe auprès de la population, mais peut lui donner force, cohérence et moyens. On verra ce qu’il en adviendra! Les solutions imaginées seront évidemment différentes : espérons que les meilleures entreprises sauront convaincre les autres……
Extension du domaine de la lecture publique
Je ne peux terminer ce billet sans parler d’un autre aspect de la lecture publique. Rappelez-vous en la définition donnée plus haut : « l’État considère qu’il est de son devoir de mettre à la disposition de chaque citoyen les ouvrages dont la lecture peut être agréable ou utile, en enrichissant sa personnalité et en le préparant mieux à son rôle dans la société.« . La compétence lecture publique n’existant pas, l’État ne l’a nullement transférée et l’État demeure toujours comptable de cette ambition jamais abolie. Certes, il a concédé les moyens humains et financiers aux collectivités, mais il n’est pas démuni pour autant. Il lui reste ce champ nouveau qu’est Internet, ce nouveau territoire sans répartition de compétences territoriales.
Aujourd’hui, il relève à mon sens du rôle de l’État dans la lecture publique d’offrir à tous les citoyens l’accès au plus grand nombre de livres et autres documents, librement et sans contrainte, à commencer par le domaine public dont l’État lui-même est garant de la libre disponibilité. A quand pour notre pays une initiative comme celle de la Norvège, qui veut proposer à tous d’ « accéder gratuitement à la quasi totalité de leur littérature, de la fin du XVIIe siècle au début du XXIe s. » , au moyen d’une « licence nationale collective » ? Çà aussi, c’est de la lecture publique !!
Le monde de Christian Voltz
L’art de la ficelle, des vis et des boutons
Christian Voltz est un artiste hors du commun qui a créé tout un univers à partir de bouts de toute sorte de matériaux. Avec un culot de bouteille, 2 morceaux de fer rouillé, un vieux bout de bois, un tuyau de douche et 2 joints en caoutchouc, Christian Voltz en créera un éléphant.
Cet artiste crée beaucoup pour les enfants: livres, affiches, marionnettes. Et les enfants le lui rendent bien: ils adorent! L’art de Christian Voltz semble en effet accessible et crée l’envie de construire quelquechose à partir des trésors trouvés par terre dans la cour.
La mise en application du monde de cet artiste très attaché au matériel était donc un vrai défi. A travers 6 jeux et une petite animation, il sera désormais impossible de ne plus reconnaître les oeuvres de l’artiste du premier coupsd’oeil.
Ce que va faire l’enfant
- ZE FABRIC : fabriquez votre petit monde avec plus de 100 objets à manipuler.
- TRUCBIDULE : créez vos propres personnages parmi des centaines de possibilités et regardez- les bouger !
- ZINZINSECTES : attrapez vite tous les insectes, et mesurez votre dextérité !
- POËT POËT : participez à une course de voitures totalement dingo où vous devrez crier pour avancer !
- TéOU ? : dans le labyrinthe d’objets, aidez l’homme à retrouver la femme !
- BOING BOING : comptez, triez et rangez les objets dans le délai imparti !
Les +
- Les textures et matériaux sont très bien rendus. L’univers de l’auteur est respecté.
- L’habillage sonore est bien réalisé et en harmonie avec le visuel.
- Les jeux sont variés et bien faits.
Les –
- La navigation est confuse. Autant ça passe pour les créations de l’artiste mais là, on s’y perd dans les visuels de lancements des jeux.
Applimini vous en dit plus
Le monde de Christian Voltz a été réalité par l’éditeur Joue Avec, qui continue à explorer et proposer aux enfants des supports ludo-éducatifs sur l’Art. Nous vous inventons à découvrir leur applis de jeux et documentaires sur Cezanne, Leonard de Vinci, Monet et Vasarely.
Le monde de Christian Voltz A partir de 4 ans Prix 4,49€ Langue Français Editeur Joue avec
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