Shared posts

25 Nov 15:03

Toxicode – challenger vos compétences de développeurs

by Korben

Vous le savez, j’aime bien les petits jeux/tests où on peut tester ses compétences en code, le truc à vous défoncer le bulbe mais aussi qui vous apprend quand même des quelqechose.

Et visiblement vous aussi ;)
Y’a par exemple une importante communauté de lecteurs du blog qui participent à Coder Power.

Sauf que pour participer à ces jeux, faut en avoir dans le cerveau, du coup, pour les fêtes, mes copains de Toxicode vous proposent 30% de réduction sur tous leurs cours en ligne.

Par exemple, vous pourrez apprendre à coder un niveau de jeu vidéo de manière ludique avec Code n’ Slash

Pour activer votre réduction, le code est korbenpresident...oui je sais ;)

Notez qu’il ne s’agit pas de liens affiliés, je touche peanuts hein.

Sinon, pour ceux qui le souhaitent, vous pouvez participer à un concours en finissant un premier niveau de Silent Teacher.
Il y en a plusieurs, plus vous grimpez plus vous êtes susceptible d’exploser votre clavier.

Ouvert jusqu'au dimanche 6 décembre 2015, il y aura 3 gagnants :
Le premier gagne un accompagnement individuel et à la carte de 4h sur HTML5 / RoR / JS / CSS3 ou la participation gratuite à 4 des formations.
Le deuxième et le troisième gagnent un accompagnement individuel et à la carte de 2h ou 2 formations chacun.

Le jeu commence par des questions très simple puis se corse au fur et à mesure.

Capture

Bref, y a pleins de cours interactifs intéressants et je pense qu’il y en a pour tout le monde, dev jeux vidéo, web etc…
L'ensemble de leurs formations sont en ligne ici

Code is Poetry ;)

25 Nov 09:13

Votre intranet n’est plus un projet intranet

by Bertrand DUPERRIN

S’il est une preuve symptomatique de l’évolution de la problématique intranet en entreprise, c’est bien l’évolution du très attendu rapport que Jane McConnell produit tous les ans. Sa 9e édition est parue il y déjà quelques mois  et on aurait tort de ne pas prendre deux minutes pour réfléchir au sens profond de son titre : « Organization in a Digital Age ».

Bien que le sujet reste le même, ce que j’appellerai l’environnement de travail numérique, l’évolution du titre est significative. Les premières éditions du rapport de Jane faisaient la part belle à l’intranet, puis on a parlé de digital workplace, et cette année nulle mention d’outil : on parle d’organisation. Comprendre les raisons et le sens de ce changement de perspective alors qu’à priori on reste sur le même sujet devrait être un exercice indispensable pour quiconque s’occupe d’un projet intranet afin d’éviter de prendre les choses dans le mauvais sens.

Votre intranet est votre organisation. Et vice versa.

Le point n’est pas qu’un projet intranet impacte votre organisation, qu’une condition de réussite est une cohérence entre ce que l’on veut voir se passer en ligne et la réalité de la vie offline. Non, le point c’est que votre intranet est votre organisation, votre organisation est votre intranet, ils sont les deux faces d’une même réalité et traiter l’un sans s’occuper de l’autre conduit à un échec assuré.

Pour bien comprendre l’ampleur du sujet on se basera sur le scorecard introduit dans l’édition de l’an dernier et qui est logiquement repris cette année.

digital_workplace _frameworkEffectivement, les faits confirment l’approche de Jane McConnell : si vous ne vous êtes pas interrogés sur ce que chacune de ces dimensions signifiait pour vous, quelle est votre position actuelle et votre cible et comment combler l’écart « dans la vie » comme « en ligne », la meilleure des technologie et le plein support de votre DG et de votre DSI ne vous seront absolument d’aucun secours.

La digital workplace est l’outil de la transformation digitale

Parmi les points les plus intéressants de l’étude je mentionnerai la forte corrélation constatée entre excellence dans la relation client et maturité sur le sujet de la digital workplace. Une dimension à méditer à l’heure où tout le monde se rue sur la transformation digitale en commençant par l’orientation client et en oubliant totalement l’interne. Pour l’anecdote je me souviens qu’il y a 6 ou 7 ans j’avais vu une entreprise mesurer l’impact de son réseau social d’entreprise en mesurant l’évolution du Net Promoter Score. L’étude nous confirme donc bien qu‘il n’y a pas d’expérience client sans expérience employé et que la digital workplace participe à cette expérience.

Commencer par vous demander « pourquoi »

Cela s’explique a mon avis par une autre découverte de l’étude : les entreprises les plus mures et avancées en termes de digital workplace sont celles qui ont mené la réflexion la plus profonde sur le « pourquoi » de leur démarche. Une fois qu’on se rend compte qu’un intranet n’est pas une fin en soi, qu’on ne collabore pas pour le plaisir de collaborer, que l’usage prime sur la fonctionnalité on a nécessairement une vision plus claire de ce qu’on fait et de la manière dont cela sert et s’interconnecte avec de nombreux autres sujets.

De la même manière, s’agissant d’un projet éminemment transformationnel la direction y est davantage impliquée avec, de sa part, une maturité et une exemplarité qu’on ne retrouve pas dans les entreprises moins avancées.

Ca n’est pas la technologie qui vous fera réussir votre intranet

Pour confirmer tout cela, Jane identifie les principales causes d’échec d’un tel projet :

• trop de conflits de priorités dans l’entreprise

• lenteur de prise de décision, recherche trop systématique du consensus

• trop d’importance donnée aux outils, pas assez aux gens et au changement

• Jeux politiques internes

• Pas de business case solide

Il ne s’agit ici que d’un rapide tour de l’étude.Vous y trouvez tout au long de ses 130 pages une analyse détaillée de tous les élément du Scorecard présenté plus haut, une comparaison des entreprises par niveau de maturité, des cas et verbatims d’entreprise. Le contenu est beaucoup trop dense pour être résumé et commenté dans un seul article mais comme chaque année le rapport de Jane McConnell fait partie des documents de référence à se procurer. On peut se le procurer en suivant ce lien.

Par ailleurs il y a de fortes chances que je revienne à l’occasion sur quelques points précis cette l’étude qui a le mérite de stimuler la réflexion.

23 Nov 23:41

Want pizza? Just press Domino’s Easy Order button

by Lulu Chang

Remember Staples’ big, bold, “That Was Easy” button? It’s now been resurrected, but not by the office supply company — instead, it’s national pizza chain Domino’s that has taken over the device, because sometimes, picking up the phone to order your pizza is just too much work. By pairing with the Domino’s app via Bluetooth, […]

The post Want pizza? Just press Domino’s Easy Order button appeared first on Digital Trends.

23 Nov 22:31

WordPress.com Goes Open Source And Gets A Desktop App

by Romain Dillet
Screen Shot 2015-11-23 at 19.20.34 WordPress.com, the fully hosted version of WordPress, has a received one of its biggest updates ever today. Codenamed Calypso, Automattic rewrote WordPress.com from scratch — everything is new under the hood. Here are the big changes. Read More
23 Nov 22:27

Chaotic Moon Explores Biometric Tattoos For Medicine And The Military

by Sarah Buhr
Chaotic Moon The future of wearables could be inked on your skin. Chaotic Moon, a software design and development firm based in Austin, Texas, is developing a high-tech tattoo made of components and conductive paint to create circuitry to basically turn you into a cyborg…er collect health and other biometric data from your body. Read More
23 Nov 09:04

Test : LG PF1000U : un vidéoprojecteur led à ultra-courte focale

by Tanguy Andrillon
Jean-Philippe Encausse

Intéressant pour faire un Cave

Pas très connu sur le segment des vidéoprojecteurs, LG propose pourtant un modèle très intéressant en ce Minibeam PF1000U. Il associe une matrice DLP, une focale ultra-courte à un rétroéclairage LED qui permet d'atteindre une luminosité de 1000 lumens tout en disposant d'une durée de vie de 30 000 heures, contre seulement 6 000 à 6 500 heures en mode éco...
18 Nov 22:18

The Spot is a feature-packed security camera for $39

by Jenny McGrath

The iSmartAlarm Spot aims to be a security camera you can put all over your home. It has lots of features but will eventually retail for $99, about half the price of many competitors.

The post The Spot is a feature-packed security camera for $39 appeared first on Digital Trends.

15 Nov 16:41

Meet the Superhero of Cosplay

Costume and prop-maker Shawn Thorsson shows us how he creates impressive life-size replicas of movie and comic-book characters...(Read...)

15 Nov 16:39

Disney Pixar's 'Inside Out' Reimagined as a Dark Psychological Thriller

New York-based filmmaker Bobby Burns created "If Inside Out Was A Psychological Thriller".“Never fear, they’re all in your head!”..(Read...)

13 Nov 12:45

Magnetic Clothing Organization System

by Staff

Simplify your laundry routine by streamlining the folding and storing process using the magnetic clothing organization system. It helps fold articles perfectly and comes with a magnetized surface so you can easily stack them up to keep clothes wrinkle free.

Check it out

$40.00

13 Nov 12:42

NESCAFÉ vous invite à célébrer le petit-déjeuner avec une vidéo Facebook à 360°

by François Castro Lara
NESCAFÉ vous invite à célébrer le petit-déjeuner avec une vidéo Facebook à 360°

En France, NESCAFÉ vous invite à célébrer le petit-dejeuner avec une vidéo Facebook à 360°

Lire la suite sur Creapills.com

12 Nov 21:37

EventBoard, A Smart Conference Room Booking Startup, Raises $6.5M

by Matthew Lynley
eventboard-display Eventboard, a company that provides software to make conference rooms more efficient, may be based in Salt Lake City, Utah, but that doesn’t mean it hasn’t found its way into the guts of Silicon Valley. “We’re right downtown, we have a lot of presence in Silicon Valley and San Francisco specifically, but we’re building a company that is on par with a lot of the… Read More
12 Nov 16:32

L’aéroport d’Orly victime d’une panne liée à… Windows 3.1

by Antoine Roche
L’aéroport d’Orly victime d’une panne liée à… Windows 3.1
Ceci n'est pas Le Gorafi. La récente panne qui a affecté l'aéroport d'Orly était liée à un système fonctionnant sous l'antique Windows 3.1.

Lire la suite

Téléchargez nos chouettes applications mobile pour plus d'infos : ici pour iPhone et ici pour Android


© Rédigé par, Antoine Roche pour Begeek.fr le jeu, 12 nov 2015 à 15h19
10 Nov 12:29

C'est Déjà Demain #34

by RPrieur
Cette semaine, C’est Déjà Demain est consacré à l’innovation autour d’Arduino. Ce projet italien met des microcontrôleurs et des plateformes de création de logiciels open source à la disposition des hackers et des bricoleurs du monde entier.

Windows 10 est Arduino-compatible

Le 29 avril, Microsoft a annoncé un partenariat unique.Windows 10 est le premier système d’exploitation “certifié-Arduino”. Les objets connectés bricolés avec Arduino pourront donc être pilotés et programmés en toute simplicité avec des logiciels du géant américain.
 
Nicholas Zambetti (CC BY-SA 3.0)

 

Samsung s’inspire d’Arduino

Samsung a lancé Artik, une gamme de cartes mères inspirées d’Arduino. Avec la commercialisation de trois modèles (Artik 1, 5 et 10), la firme coréenne se place sur un nouveau marché : les pièces détachées pour objets connectés.
 

 

Arduino hacke Master

Le développeur Samy Kamkar a mis en ligne les plans d’une petite machine capable d’ouvrir n’importe quel cadenas de la marque Master en “devinant” son code”. Elle est composée d’un armature imprimée en 3D, d’un petit moteur, et d’une carte Arduino.
 
 Copie d'écran / Combo Breaker

 

Arduino lance un nouvel environnement de développement

Pour qu’ingénieurs et développeurs puissent programmer les cartes Arduino pour effectuer des tâches diverses, il faut développer des logiciels sur mesure. Début mai, Arduino a annoncé le lancement de sa nouvelle plateforme de développement de logiciels, Arduino IDE 1.6.4.
 

 

Gameboy + Arduino = ArduBoy

Créé par Kevin Bates, ArduBoy est une Gameboy miniature de la taille d’une carte de crédit, conçue à partir d’une carte Arduino. Sur le minuscule écran OLED de l’engin, il est possible de jouer à des versions open source de jeux vidéos cultes tels que Tetris, Flappy Bird, ou encore Pokemon.

 

L’Arduino Yùn devient mini

Lors de l’édition 2013 du congrès Maker Faire de la baie de San Francisco, Arduino avait présenté Yùn, une carte mère conçue pour être programmée et contrôlée via le système d’exploitation Linux. Au Maker Faire 2015, on a pu découvrir Yùn Mini, une nouvelle version miniature de la carte.
 
linuxgizmos.com

 

my.arduino.org

Sur le site my.arduino.org, dont l’accès est encore aujourd’hui protégé par un mot de passe, les membres de la communauté Arduino pourront soumettre des designs de cartes et des idées de logiciels à l’équipe du projet. Celle-ci pourra alors choisir d’investir dans certaines de ces propositions, avant de les distribuer via la plateforme.
 
arduino.org

 

Arduino + Raspberry PI = UDOO

Sur une seule carte mère, les ingénieurs italiens de UDOO ont concentré un micro-contrôleur Arduino, un ordinateur miniature Raspberry PI, ainsi qu’une foule d’autre outils : carte WiFi, antenne Bluetooth, etc. L’outil obtenu est un véritable couteau-suisse électronique qui peut être utilisé comme pièce centrale dans la construction d’ordinateurs, de drones et de robots divers.
 

 

Grand Theft Arduino

La chaîne YouTube DIY Projects Planetleak a publié une vidéo dans laquelle un gamer utilise une carte Arduino Leonardo pour contrôler le téléphone du personnage central du jeu vidéo GTA V via son propre iPhone.
 

 

Arduino à vélo

L’ingénieur Ben Heverard a inventé un tout nouveau type de vêtement pour cycliste et motocyclistes : une veste équipée d’un microcontroleur Arduino connecté à des DEL. Lorsque le cycliste lève le bras droit pour signaler qu’il va tourner, les diodes cousues à son épaule droite s’allument. Même chose du côté gauche. Pour rouler la nuit en étant sûr d’être vu.
 
lunixvoice.com

 

par Lluis Pino
 
 

 

theme: 
Do It Yourself
08 Nov 19:31

WANT: Star Wars Chewbacca Can Koozie

by Geeks are Sexy

chew1

Just the perfect thing for fans of Chewbacca and cool drinks!

Carry your drink around in Chewie’s can cooler. Or, rather, a little can cooler that looks like Chewie. Nobody will dare try to take your drink, because they know they’ll be faced with a mighty roar if they do.

[Star Wars Chewbacca Can Koozie]

The post WANT: Star Wars Chewbacca Can Koozie appeared first on Geeks are Sexy Technology News.

06 Nov 13:05

YouTube passe des vidéos à 360° à la vraie réalité virtuelle

by Setra
Cardboard originalLes vidéos à 360° sont disponibles sur YouTube depuis un moment. Mais aujourd’hui, la plateforme de vidéo de Google annonce la possibilité de regarder des vidéos en réalité virtuelle (« VR video »).
06 Nov 11:40

« Il ne faut surtout pas être opticien pour se lancer dans l’optique », Marc Simoncini sur Sensee

by Valentin-Pringuay
senseeA la découverte de Sensee, marque lancée par Marc Simoncini pour casser les codes du marché de l'optique.
05 Nov 19:23

Hackey is a secure, programmable button that can only be activated with a physical key

by Chloe Olewitz

Hackey is a Wi-Fi connected key switch that lets you trigger any digital action or gadget, like controlling smart home applications or even completing important actions like sending out notifications or ordering products.

The post Hackey is a secure, programmable button that can only be activated with a physical key appeared first on Digital Trends.

04 Nov 22:10

Hearthstone introduces co-op as part of a limited-time event

by Danny Cowan

Blizzard's online collectible card game Hearthstone will roll out its first-ever co-op gameplay session this week with a special limited-time Tavern Brawl battle against Gearmaster Mechazod.

The post Hearthstone introduces co-op as part of a limited-time event appeared first on Digital Trends.

04 Nov 18:40

These new Star Wars: The Force Awakens posters get up close and personal

by Bryan Bishop

Star Wars: The Force Awakens is just over a month away at this point, and the hype machine is going to get louder with each passing day. Today the official Star Wars website released a number of new character posters (well, some of the actors revealed them first), giving us some extremely close looks at the stars of the film.

There's evil Kylo Ren (red!), John Boyega's Finn (blue!), an I'm-not-taking-your-shit Leia (green!), and Harrison Ford as Han Solo, who doesn't need a color because he's got a blaster. Daisy Ridley — who as far as we know is just a scavenger named Rey — doesn't have a color either, but that's probably because she lives on the dull planet of Jakku where she steals stuff from downed Star Destroyers.

The locked-down...

Continue reading…

04 Nov 17:00

This robotic finger will really push your buttons

by James Vincent

Connecting analog devices to the Internet of Things can be a hassle. If your stereo doesn't have Wi-Fi or Bluetooth connectivity, then how will you tell it to start automatically playing your sweet jams when you get home after work? The answer might be a robotic finger called the Microbot Push: a low-energy Bluetooth device that can be stuck to any surface and that physically pushes buttons when you wirelessly tell it to.

Continue reading…

04 Nov 13:36

Les Francs Colleurs : des stickers interactifs qui s'animent grâce à la réalité augmentée

by François Castro Lara
Les Francs Colleurs : des stickers interactifs qui s'animent grâce à la réalité augmentée

En France, le collectif 9ème Concept et l'agence MNSTR ont mis au point le projet "Francs Colleurs", avec des stickers interactifs qui s'animent grâce à la réalité augmentée.

Lire la suite sur Creapills.com

04 Nov 06:37

This Machine Eats Cars Whole

Machine Destroys Everything..(Read...)

02 Nov 08:32

Une biologiste française invente l’arme absolue pour corriger, améliorer ou rééditer la vie

by redaction@up-magazine.fr (Dorothée Browaeys)
Elle n’a pas encore reçu le Nobel de chimie mais décroche aujourd’hui le prix Princesse des Asturies. Emmanuelle Charpentier, microbiologiste hors pair a mis au point en 2012, une technique au doux nom de CRISPR/Cas. Celle-ci n’a pas fini de révolutionner l’ingénierie du vivant. Cette chirurgie moléculaire ouvre des possibles vertigineux. Avec leur cortège d’urgences éthiques et réglementaires.
 
Elle a troqué la danse pour l’exploration des défenses bactériennes. Emmanuelle Charpentier incarne la force de caractère et la curiosité. Cette biologiste française née en 1968, à Juvisy (Essonne) vient de recevoir le prix Princesse des Asturies, le plus prestigieux des prix décernés en Espagne. Depuis six ans, elle enchaîne les conférences et les distinctions : en avril 2015 elle avait reçu à Genève le Prix Louis-Jeantet de médecine) ; on se souvient aussi de la cérémonie du Breakthrough Prize in Life Sciences, en Californie, en novembre 2014, où elle a reçu avec sa collaboratrice Jennifer Doudna, de Berkeley, un prix de près de 3 millions de dollars.
 
Un outil prodigieux de cuisine moléculaire
 
Pourquoi tant de reconnaissances ? Les travaux d’Emmanuelle Charpentier ont abouti à une véritable révolution dans l’univers du design des organismes vivants. Si depuis 1975, on manipule les génomes en leur greffant des morceaux d’information pour leur faire faire de nouvelles productions (insecticides, herbicides, médicamenteuses…) personne n’était arrivé encore à cibler et ajouter des gènes juste aux endroits voulus. L’invention d’Emmanuelle Charpentier et de sa collègue américaine Jennifer Doudna (Université de Berkeley) consiste à utiliser une « tête chercheuse » ultra précise capable de repérer et détruire une zone d’insertion dans le génome. Leur trouvaille est une illustration de la sérendipité puisque jamais la portée de l’outil n’a été imaginée par les deux chercheuses au départ. Les hasards où mène l’envie de comprendre…
 
Tout a commencé avec l’intérêt d’Emmanuelle Charpentier pour le système immunitaire des … bactéries. Oui, les microbes ont de la mémoire ! Ils apprennent à repousser les virus qui les infectent en multipliant en d’innombrables exemplaires des petits bouts d’ADN viral. Ces répétitions forment comme des bégaiements, repérés dès 1987 par l’équipe charentaise de Philippe Horvath travaillant pour l’entreprise Danisco (rachetée par Dupont). Or cette trace, ainsi fixée, s’avère protéger les souches de bactéries des futures attaques du virus.
 

Jennifer Doudna présentant le CRISPR – Cas9
 
Encore fallait-il comprendre le mécanisme de cette résistance. Les deux chercheuses Charpentier et Doudna publient en 2012 leurs travaux décisifs (1). Elles montrent que la bactérie dispose d’un véritable système sentinelle qui dès que l’ADN du virus déjà reconnu pénètre dans la bactérie pour prendre son contrôle, celle-ci le repère grâce à son système dit CRISPR (Clustered Regularly Insterspaced Palindromic Repeats) et le coupe par son « enzyme tête chercheuse » appelée « Cas9 ». Le potentiel de la technique comme outil de génie génétique est mis en évidence dans les mois qui suivent avec la publication de Luciano Maraffini de l’Université Rockfeller, à New York (2)
 
Précise, efficace, simple et ultra rapide
 
Dès lors, c’est l’explosion de la technique CRISPR/Cas qui se révèle précise, efficace, simple et ultra rapide. Avec elle, tout devient interchangeable : Feng Zhand du Broad Institute du MIT à Cambridge, décrit CRISPR/cas comme la fonction « rechercher-remplacer » d’un ordinateur. L’outil est aussi universel : on s’en sert donc pour améliorer les semences de blé ou de pomme de terre, ajouter des traits aux espèces d’élevage, corriger des gènes sur des embryons humains.
 
 
 
La puissance de la méthode fait des « merveilles » comme le souligne le journaliste du Monde, Stéphane Foucard dans son article Editer la nature. Des chercheurs chinois ont réussi à rendre le blé résistant à l’oïdium, en inactivant les six copies du gène du récepteur du  champignon.  Lisong Li de l’université de Shanghaï a corrigé une mutation héréditaire responsable de la cataracte chez la souris. Et en avril dernier, l'équipe dirigée par Junjiu Huang de l’Université Sun Yat-sen (Canton) - encore chinoise - a publié dans la revue Proteins and Cells, des travaux visant à modifier des embryons humains. Objectif affiché: corriger un gène responsable d'une affection sanguine: la bêta-thalassémie. Objectif non déclaré: prendre de l'avance dans la course à un nouvel eldorado, celui des modifications génétiques transmissibles dans l'espèce humaine.
Maintenant que les Chinois peuvent modifier génétiquement les humains, si on appuyait sur «pause» pour réfléchir un peu? proposait le journaliste Jean-Yves Nau en mai dernier.  Un mois plus tard,  Emmanuelle Charpentier qui aujourd’hui dirige le département de biologie infectieuse de l’Institut Max Planck  à Berlin, s’exprimait à la tribune de l’Académie des sciences précisant que «cette technique fonctionne si bien et rencontre un tel succès qu'il serait important d'évaluer les aspects éthiques de son utilisation».
Un sommet des principales sociétés savantes américaines, chinoises et britanniques portant sur l’édition des gènes humains est prévu en décembre à Washington.
 
Les questions éthiques se doublent d’une féroce compétition juridique quant à la propriété des brevets sur cette technique. Car les enjeux sont colossaux tant dans le domaine de la santé que pour l’agriculture. Mais, il faudra parvenir à distinguer les applications humaines et non-humaines, agricoles ou microbiologiques, alimentaires ou non-alimentaires, utiles ou futiles, pour éviter amalgames et polémiques stériles.
 
OGM ou non-OGM ?
 
Le procédé CRISPR/Cas est devenu incontournable dans le secteur agroalimentaire. Il révolutionne la mutagenèse qui se pratique par les semenciers depuis plus de 60 ans. Au lieu de générer des mutations par des rayons ionisants ou des agents chimiques à l’aveugle puis de sélectionner les plantes ayant les traits recherchés  (ce qui prend plusieurs années), l’outil permet de muter un gène précis en quelques semaines. Par cette approche et des techniques apparentées, (Zinc Finger, TALENs, sélection par marqueurs..) ont été mises au point puis autorisées sur le marché américain des pommes génétiquement modifiées de cette manière et dénommée ArticApple (approuvées par la FDA en mars 2015). La chair de celle-ci ne brunit pas car un gène (responsable de l’expression of polyphenol oxidase (PPO) a été rendu silencieux. Les pommes « Arctic » ont eu un grand retentissement médiatique lorsque l'Agence canadienne d'inspection des aliments  a publié sur son site internet (le 2 mai 2012) la demande d'autorisation au Canada soumise par Okanagan10 sollicitant les commentaires du public..
 

Arctic Apple
 
Une pomme de terre InnateTM Potatoes, produite par J. R. Simplot Company est aussi consommable sur les marchés américains depuis avril 2015. Celle-ci contient peu d’asparagine, acide aminé qui génère de l’acrylamide cancérigène à la cuisson.
 
Dans le pipeline, on trouve des pommes résistances à la tavelure, de l’orge allégé en phytates (composants phosphorés des plantes qui ne sont pas digérables par les animaux d’élevage) pour rendre le phosphore plus disponible pour être assimilé, des peupliers à la croissance rapide pour un usage comme biofuels…. sans compter les modifications des microorganismes comme la levure ou les microalgues pour leur faire produire des molécules d’intérêt (morphine ou antibiotiques produits par Eligo Biosciences), de l’éthanol ou autres biocarburants, ou bien pour leur faire avaler du C02 (Carboyeast de Denis Pompon à TWB). Deux start ups en France, Abolis et Bgene, produisent des souches microbiennes à façon pour les grands groupes.
 
Quand CRISPR/Cas devient un casse-tête réglementaire
 
Face à ces développements, une question lancinante sourd : ces organismes modifiés sont-ils des OGM ? Vont-ils devoir suivre es évaluations et la législation les concernant ?
En clair, ces interventions qui confèrent de nouvelles fonctions doivent-elles être soumises à précaution du fait d’effets possibles inattendus ?
Pour rappel au niveau européen, la Directive de 1990 définissait un OGM comme « un organisme dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par recombinaison ou recombinaison naturelle ». Etaient exclus les organismes issus des mutagenèses classiques considérant que ces méthodes n’introduisent aucun transfert interespèces notamment. C’est ainsi que les semenciers proposent d’assimiler CRISPR/Cas (et les techniques voisines) aux mutagenèses classiques (qui n’introduisent aucun gène étranger à la variété) et d’assimiler ces organismes comme non OGM.
Mais les avis divergent sur le sujet. Les Comités chargés d’examiner cette question se multiplient à Washington, Bruxelles, dans les ministères, et les instituts de recherche.  Et Le Haut Conseil aux biotechnologies en France, va devoir se mobiliser sur ces controverses. Avec des questions des plus complexes : Si l’on évite une mutagenèse tous azimuts comme par le passé, est-on dans une production mieux contrôlée ? Ces interventions sont-elles sans effet sur les écosystèmes ou la santé ? Quels moyens a-t-on pour établir un suivi de ces productions ?
 
 
Cette mobilisation se déroule sur fond d’investissements massifs dans le secteur sous la bannière de la « biologie de synthèse ». L’ingénierie du vivant devient le défi stratégique aux Etats Unis où l’on pourrait atteindre un montant d’un milliard de dollars cette année, si l’on cumule les financements publics et privés. On compte 200 entreprises dans le secteur. « Depuis deux ans, les milliardaires du high-tech comme Peter Thiel cofondateur de Paypal ou Eric Schmidt de Google se tournent vers les biotechnologies, précise Corine Lesne dans son reportage Le boom de la biologie synthétique. Elle souligne que la DARPA, Agence du Pentagone pour la recherche défense avancée, apporte à elle seule 60% des fonds publics. Cet effort ne comporte qu’un minuscule  volet d’études sanitaires et environnementales (1% des financements). Le public est aussi tenu à l’écart de ces projets puisque seulement 23% des Américains (et 17% des Européens) ont quelque idée sur la biologie de synthèse (selon le sondage du Woodrow Wilson Institute de Washington). « Nous sommes dans cette situation étrange où il y a davantage d’argent et une réglementation inadaptée », remarque David Rejeski directeur du programme sur la science et l’innovation technologique au Woodrow Wilson Institute.
 
L’Europe mobilisée et tétanisée
 
En Europe, des programmes ont été mis en place pour faire connaître la biologie de synthèse et la bioéconomie. Synenergene par exemple s’illustre, en France par le Projet Festival Vivant qui questionne  l’industrialisation du vivant et l’emprise américaine réduisant la diversité des approches) à Vienne par le festival Biofiction, ou à Fribourg du théâtre… Le processus créatif entre scientifiques et artistes StudioLabProject donne aussi à voir la biologie de synthèse.
On peut regretter que des rencontres sur le sujet restent confidentielles en France, notamment celle à Biocitech le 27 novembre prochain organisée par l’AlEnvi. Il faut l’initiative de l’ONG ETC Group et le What Next Institute pour que se tienne à Genève le 9 décembre prochain une discussion sur la gouvernance de ces biotechniques (3)
 
Dans la communauté génétique, des voix se font entendre pour réclamer l'organisation d'une nouvelle «Conférence d'Asilomar». Cette réunion (de 130 généticiens à huis clos) avait été organisée en 1975 et avait demandé un moratoire sur les «manipulations génétiques» pour éviter des OGM non contrôlés dans l'environnement. Membre du Comité national consultatif d’éthique, Patrick Gaudray ne croit pas à la pertinence d’un moratoire : «J'ai connu les débuts du “génie génétique”, le moratoire de 1975 et la conférence d'Asilomar, explique-t-il. Et j'ai observé que rien n'a été évité, que le débat public sur les OGM n'a jamais eu lieu, et que, avec un peu de mauvais esprit, on peut y voir le temps de respiration qui était nécessaire aux technologues (américains, en particulier) pour se mettre en ordre de marche et devenir hégémoniques. Je ne crois pas à la pureté des annonces de réflexion et de moratoire publiées dans les deux grands journaux scientifiques (Nature et Science) qui ont rejeté l'article de l'équipe dirigée par Junjiu Hua. »
 
Dans ce contexte foisonnant, la France, premier exportateur mondial de semences, a tout intérêt à rendre les projets lisibles, accessibles et critiquables, comme l’on compris les Canadiens avec leur « ArticApple ». La plateforme GENIUS  qui évoque la question de l’utilité (Useful plants and sustainable agriculture) coordonnée par l’INRA est peut-être l’ébauche d’un dialogue. Financé à hauteur de 21,3 millions d'euros pour 7 ans, il vise à « expérimenter la construction sociale des projets », chère à Christian Huygue, directeur scientifiques adjoint de l’INRA.
 
Dorothée Browaeys, Rédactrice en chef adjointe de UP’ Magazine
 
 
(1)           Martin Jinek, Programmable dual-RNA-guided DNA endonuclease in adaptive bacterial immunity, Science, vol. 337, no 6096,‎ août 2012, p. 816-821.
(2)           Jiang et al, RNA-guided editiong of bacterial génomes using CRISPR/cas Systems, Nature Biotechnology, 2013
(3)           Governing Biotech 2.0:   How Synthetic Biology will Impact Rights, Livelihoods and Life, International Labour Organisation, 9 décembre 2015, Genève.
 
 
31 Oct 19:45

Cap’n Puss Has the Purrfect Pirate Costume [Video]

by Geeks are Sexy
Jean-Philippe Encausse

Et oui une vidéo de chat !

Not sure what his real name is, bt Cap’n Puss suits him perfectly. Arrrrr.

[ViralVideoUK]

The post Cap’n Puss Has the Purrfect Pirate Costume [Video] appeared first on Geeks are Sexy Technology News.

30 Oct 18:36

Intel Compute Stick now shipping with Windows 10

by Justin Pot

Intel's full PC on an HDMI dongle was released back in May, before Windows 10 came out, but now you can buy it with that operating system pre-installed. A cheaper Linux version is also available.

The post Intel Compute Stick now shipping with Windows 10 appeared first on Digital Trends.

30 Oct 15:37

People Are Awesome: Best of October 2015

Awesome..(Read...)

30 Oct 15:34

Slutty Game Developer Halloween Costume [Comic]

by Geeks are Sexy
29 Oct 16:04

Blend Web Mix - Marc Dorcel : quand le buzz fait la clé du succès

Dans le domaine de la pornographie, un nom revient, et il est Français. Marc Dorcel a su faire parler de lui sans pour autant avoir de budget de communication faramineux. A l'heure actuelle, 89% d [...]








29 Oct 14:42

Gest is like a Nintendo Power Glove you might actually want to use

by Adi Robertson

Consumer versions of motion control gloves — primarily associated with the much-maligned Nintendo Power Glove — have never quite caught on. In theory, they're supposed to combine the fine-grained control that hand-tracking cameras can provide with the reliability of physical controllers like the Oculus Touch. In practice, they can be bulky and constricting, and it's hard to make a truly "one size fits all" option. Various companies are trying to build workable versions — like the Manus, a soft glove fitted with flex and motion sensors. Few, however, seem as potentially practical as Gest.

Gest, pronounced "jest" and developed by fledgling startup Apotact Labs, is a weird experiment based on an eminently reasonable idea. It's an...

Continue reading…