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15 Apr 10:09

Fusion des régions. Caen préfecture de la grande Normandie?

by Xavier Oriot
Caen préfecture de région, Rouen siège du conseil régional et Le Havre siège de la chambre régionale de commerce et d’industrie… c’est la répartition entre les trois métropoles normandes que devrait annoncer le conseil des ministres, sans doute le 22 avril prochain. Une capitale régionale unique...
13 Apr 14:52

Une architecte de Seine-Maritime planche sur la construction d’un monastère en Normandie

by Lou Benoist

(image de synthèse cabinet ...)
Le nouveau monastère pourra accueillir 25 retraitants désirant se « ressourcer spirituellement » (image de synthèse, cabinet HEL architecture)

La première pierre de ce tout nouveau monastère a été posée en octobre 2014. Il devrait voir le jour en décembre 2015,  à Grentheville, près de Caen, dans le Calvados. L’ouvrage, hors du commun, a été confié au cabinet d’architecture de Hélène Ladiray, basée à Montivilliers, près du Havre (Seine-maritime) par la communauté religieuse l’Annonciade en charge de l’édification d’un monastère.

Pose de la première pierre du monastère de l’Annonciade à Grentheville #caen http://t.co/UYLPgF5eBK pic.twitter.com/f6bWplNkKt

— Bleu_BNormandie (@fbleubnormandie) 8 Octobre 2014

Un défi architectural

« C’est le seul monastère qui va se construire en France. Il s’agit de mon plus beau cadeau comme évêque de Bayeux-Lisieux », confiait Monseigneur Jean-Claude Boulanger, à l’hebdomadaire Liberté, en octobre 2014. À l’origine du projet, l’étroitesse des bâtiments de Brucourt (Calvados) qui abrite aujourd’hui la communauté de l’Annonciade.
La construction d’un nouveau monastère devra répondre à une offre précise, accueillir les sœurs, mais également recevoir des « retraitants ». Une nouvelle bâtisse qui a demandé à l’architecte en charge du projet, Hélène Ladiray, une certaine capacité d’adaptation et de compréhension :

Il a fallu apprendre et comprendre le vocabulaire, les besoins liturgiques, les contraintes liées au fonctionnement d’un monastère : les lieux interdits au public, comme, par exemple, la clôture, qui n’est pas une seule pièce comme je le pensais au début, mais toute une zone réservée aux sœurs », rapporte Hélène Ladiray.

La vidéo de présentation du futur monastère :

« Un bonheur de travailler sur ce chantier »

L’architecte du projet n’en est pas à sa première collaboration avec des religieux. Elle a notamment réalisé la restructuration du Logis de l’Abbesse en hébergement hôtelier pour étudiants, à Bayeux (Calvados). Mais la construction du monastère se distingue, selon elle, des autres chantiers auxquels elle a participé :

Nous espérons continuer à travailler avec les sœurs de l‘Annonciade, car c’est un véritable bonheur. Nous n’avons pas connu projet semblable. La collaboration est également excellente avec les différentes entreprises de la région. Il y a une très bonne entente ».

3 500m2 et 5,1 millions d’euros

Coût total de ce projet ? 5,1 millions d’euros hors-taxe, pour un chantier de 3 500m2 . « Tout est injecté dans l’économie locale. Les dix-huit entreprises du chantier sont de la région, sauf une pour le carrelage qui couvrira le système de chauffage par le sol de la chapelle », précisait le maître d’œuvre, Dominique Niguet, à Ouest-France.
Au total, le monastère sera composé de 18 chambres, réservées aux sœurs de l’Annonciade, mais aussi de 25 places pour les « retraitants ». Une commande « peu banale » pour l’architecte, qui rappelle les contraintes qui lui ont été imposées :

Nous avons dû composer ce projet avec les bâtisses déjà existantes sur le terrain. Une partie des anciens bâtiments a été rasée, et il y aura désormais davantage de murs « neufs ». Les sœurs ont aussi fait part de leurs exigences… Par exemple, elles ont souhaité l’ouverture du cloître sur l’extérieur, alors que, d’habitude, les cloîtres sont toujours fermés ».
13 Apr 14:50

[Document] Transmanche, ligne Dieppe-Newhaven. Une gestion sévèrement épinglée

by Solène Bertrand

La Cour des comptes prévoit un sombre avenir pour la liaison Dieppe-Newhaven. ©D.R.
La Chambre régionale des comptes de Normandie prévoit un sombre avenir pour la liaison Dieppe-Newhaven. ©D.R.

Le rapport de la Chambre régionale des comptes publié le 9 avril 2015 met en lumière (si besoin était) la situation délicate du Syndicat mixte de promotion de l’activité Transmanche (SMPAT) qui œuvre au maintien de la ligne Dieppe-Newhaven. Assurée en 2015 par la compagnie maritime DFDS Seaways qui intervient dans le cadre de la délégation de service public, la liaison a été, à maintes reprises, menacée. Le SMPAT , en charge de l’exploitation de la ligne, est aujourd’hui épinglé en raison d’une situation budgétaire tendue.

Déficit d’attractivité

Les travaux de 2001 et 2007 attiraient déjà l’attention sur la fragilité du SMPAT, principalement financé par le Conseil général de Seine-Maritime. En 2015, « la complexité du montage juridique, le financement particulier de la flotte porteur d’importants risques futurs, sont toujours d’actualité », insiste le rapport.

Le syndicat n’a pas réussi à développer son attractivité et apparaît comme dépourvu de véritable stratégie alternative depuis la mise en place de la gestion déléguée. La situation budgétaire est tendue, sur fond de débat d’orientation insuffisamment documenté. La situation financière est difficile. La dégradation tendancielle des résultats s’est poursuivie avec le passage en gestion déléguée.

La Chambre régionale des comptes alerte sur « un déficit structurel persistant et croissant causé par une compensation de service public versée au délégataire en croissance et à la hausse continue des charges de remboursement de la dette. » Le SMPAT est invité à prendre en compte l’ensemble des observations et préconisations de la Chambre pour statuer sur l’avenir de la ligne Transmanche.

La délégation de service public : un coût

Le rapport est sans appel : le recours à la délégation de service public est infructueux. « Si le dossier de consultation des entreprises démontre que le SMPAT a tiré des enseignements de sept années de gestion contractuelle difficile, il persiste cependant des imperfections et des insuffisances dans le dispositif d’encadrement de la relation contractuelle envisagée. » Pour l’exercice 2015, le SMPAT avait déjà peiné à contractualiser un accord avec l’armateur danois, DFDS Seaways : le maintien de cette liaison Transmanche n’était pas garanti car les candidatures à la reprise de la délégation de service public n’avaient pas suscité un grand engouement auprès des professionnels du transport maritime. Seul DFDS Seaways avait répondu à l’appel d’offres et entamé des négociations. Aujourd’hui, la Chambre n’hésite pas à clairement remettre en cause l’exploitant actuel :

La stratégie opérationnelle et commerciale du délégataire n’a jamais été expliquée et partagée avec le délégant. De plus, on a assisté à un effacement progressif de l’identité du service public par le délégataire. Sur le service principal, le contrôle de la tarification du service “tourisme” a échappé largement au SMPAT, et par là même le contrôle de l’équilibre financier de la DSP.

L’examen des comptes démontre des défaillances importantes, qui conduisent la chambre à alerter le syndicat sur sa gestion et l’avenir de la ligne Dieppe-Newhaven. « Il résulte de cette situation des risques et des sujets latents que le SMPAT doit mieux appréhender dans la perspective de la fin du contrat en vigueur, et pour alimenter sa réflexion quant au futur de la ligne et des structures associées.» Pascal Martin, succédant à Nicolas Rouly à la tête du Département de Seine-Maritime et donc du SMPAT, hérite d’un dossier délicat. Revendiquée par le SMPAT comme utile sur le plan touristique et économique, la ligne, sous perfusion, est de nouveau dans la tourmente. Aux élus de statuer sur son futur.

Le rapport :

13 Apr 14:49

Ligne ferroviaire Le Havre - Rouen - Paris. Le mea-culpa de Guillaume Pépy

by CCI Rézo Normandie

Très fréquentée, elle est empruntée annuellement par 5,6 millions de voyageurs, la ligne Paris-Rouen-Le Havre connaît une situation dégradée. Le président de la SNCF a annoncé la semaine dernière un programme d'actions pour remettre à niveau cette ligne qui figure parmi les plus saturées de France. Un effort sera porté sur la composition des trains, insuffisante pour un train sur 4.

Le Courrier Cauchois - p.12 - ANNETTA Ghislain

10/04/2015

TRANSPORT
13 Apr 14:49

Charlie Winston, Fauve, Robin Schulz, Shaka Ponk, Yael Naim et Izia en concert à Rouen

by Jacques-Olivier Gasly

Sur la presqu’île de Waddington à Rouen, la Région Haute-Normandie proposera du 2 au 5 juillet quatre concerts gratuits. La programmation des têtes d’affiches est désormais connue. Charlie Winston, Fauve et Robin Schulz, Shaka Ponk, Yael Naim et Izia auront comme partenaires d’un soir en première partie de leurs concerts des artistes locaux dont des lycéens en partenariat avec le Réseau des Musiques Actuelles de Haute-Normandie (RMAHN).

 

Le guitariste Charles Winston Gleave, dit Charlie Winston, auteur compositeur ouvrira le bal le jeudi 2 juillet. Le célèbre DJ allemand Robin Schulz assurera le spectacle du vendredi 3 juillet. Le groupe français Shaka Ponk est réservé à la fièvre du samedi soir du 4 juillet. Yael Naïm et Izia clôtureront le week-end. Les concerts débuteront chaque soir vers 19 heures.

 

Les Concerts de la Région ont débuté avec l’Armada de 1994. L’opération exceptionnelle dans un premier temps puis devenue avec le temps annuelle a rassemblé en 2014 plus de 150.000 spectateurs, dont 70.000 pour le seul concert de Skip The Use et Martin Garrix.

13 Apr 14:48

Bien installé dans le paysage économique régional, Bpifrance pousse l’innovation “nouvelle génération“

by Jacques-Olivier Gasly

Bpifrance (Banque Publique d’Investissement) est-elle en passe de réussir son installation dans le paysage économique et l’environnement ? 2014 a été une « très belle année de consolidation » dans la mission de levier de l’économie régionale, en particulier pour l’innovation. S’agissant des tableaux de bord de BPI en Haute-Normandie « tous les voyants sont au vert », annonce ainsi Angelina Simoni, directrice régionale en Haute-Normandie.

 

Les chiffres traduisent plutôt une stabilité : un nombre d’entreprises soutenues en légère diminution de 2.201 à 2.178, des montants globaux de risques de 311 M€ à 312 M€ qui ont déclenché un montant global de financements publics et privés de 637 M€ au lieu de 635 M€. La « belle année » se révèle dans le détail avec plus de projets innovants (81 projets, +29%) pour un montant de risques en progression (14 M€, +56%). La BPI entend continuer sur cette voie en ciblant en 2015, « l’innovation nouvelle génération », celle qui ne se contente plus d’inventer de nouvelles technologies mais qui les utilise pour de nouveaux usages, inventer des processus industriels, commerciaux.

 

Ce sont les start-up qui s’installent à Seine-Innopolis (Petit-Quevilly) avec des projets utilisant le net pour des services urbains, la logistique. Le soutien à l’international sera le second volet prioritaire pour 2015 avec le développement du crédit-export où la BPI finance le client de l’exportateur, qu’il soit une société privée ou même un Etat. En Haute-Normandie, Bpifrance ne part pas de rien puisque 40% des financements accompagnent déjà des opérations à l’international. 

 

« Rien ne se fait sans les partenaires. Nous cofinançons et nous co-investissons » précise bien Angelina Simoni. A sa création en 2013, l’Etat voulait rapprocher les organismes et institutions jusqu’ici dispersés, comme Oseo, les Fonds stratégiques d’investissement (FSI), CDC Entreprises. Avec une règle : la réactivité sans concurrencer le réseau bancaire traditionnel puisque toutes les interventions sont des accompagnements. Son intervention permet de déclencher l’engagement d’une banque aux côtés d’une entreprise.

 

Ce qui ne lui interdit pas des financements de trésorerie, notamment le préfinancement du Crédit d’impôts compétitivité emploi (CICE) qui a concerné 470 entreprises en 2014 pour un montant de 35 M€ (+40%). L’établissement a également apporté 101 M€ en avance de trésorerie à court terme au titre des créances commerciales.

 

Bpifrance est chapeauté par un comité régional d’orientation (CRO) que préside en Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol. Le président (PS) du conseil régional le présente comme l’outil de financement « de l’économie réelle ».

 

 

13 Apr 14:42

Réunion d’information boulevard des Belges

by dleclerc
Événement de courte durée (1 semaine)

Vendredi 17 avril, la Ville convie les riverains et les commerçants du quartier Cauchoise à une réunion d’information concernant le projet de construction d’une résidence étudiante boulevard des Belges, près de la place Cauchoise.

Cette réunion sera conduite par Kader Chekhemani, adjoint de quartier en charge du centre-ville et par un architecte du cabinet rouennais Artefact.

Le projet concerne  les immeubles situés boulevard des Belges, entre les numéros 100 et 108 qui seront démolis à partir du début du mois de mai et ce pendant 4 mois.

S’en suivront des fouilles archéologiques puis la construction à proprement dite de la résidence étudiante conçue par Artefact et livrée en septembre 2017.

Pendant toute la durée des travaux, soit environ deux ans, la circulation boulevard des Belges sera perturbée puisque la voie de droite longeant le trottoir dans le sens quais-place Cauchoise sera réservée aux engins de chantier.

Par conséquent, les trois voies montantes du boulevard des Belges vers la place Cauchoise seront maintenues, mais simplement décalées sur la gauche du boulevard.

Cette modification du tracé routier entraînera la suppression d’une voie descendante dans le sens place Cauchoise-quais de Seine, réduisant les trois voies actuelles à seulement deux sur une portion du boulevard.  


Informations pratiques

Réunion d’information boulevard des Belges

Vendredi 17 avril à 18h
Hôtel de Ville, salon République
Gratuit et ouvert à tous
Rens. : 02 76 08 89 93

13 Apr 14:40

L’EHPAD « Les 4 saisons », exemple d’intégration de personnes en situation de précarité

by webmaster@ars.fr
L’EHPAD « Les 4 saisons », exemple d’intégration de personnes en situation de précarité En 2013, l’ARS a lancé l’appel à projet « accès des personnes précaires en EHPAD » pour favoriser l’accueil des personnes âgées en situation de précarité. Plusieurs structures ont été retenues, dont l’EHPAD « Les 4 saisons » du CHU-Hôpital Saint Julien, au Petit-Quevilly (76). Catherine Villain (Cadre de santé), Pierrette Grondin (Monitrice éducatrice) et Violaine Renaudier Derambure (Médecin), porteuses du projet sur l’EHPAD, nous en disent plus sur l’organisation mise en place…
13 Apr 14:40

Un pas de plus vers la mutualisation des réseaux de santé

by webmaster@ars.fr
1ère région à mettre en place les Maisons des Réseaux*, la Haute-Normandie vient de se doter d’une Plateforme Régionale des Réseaux de Santé (P2RS-HN). Une 1ère nationale qui s’inscrit dans la stratégie régionale du Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) Ambulatoire. Initiée et soutenue par l’ARS Haute-Normandie, cette action vise, à travers la mutualisation des fonctions support, à pérenniser et développer l’activité des réseaux de santé pour fournir une meilleure qualité de service aux patients.
13 Apr 14:40

Quel avenir pour l’abbaye de Gruchet le Valasse ?

by Didier Meunier

Deux ans après la fermeture du parc à thème "EANA", un projet moins ambitieux a permis de sauver l'établissement et de revenir à un certain équilibre financier.

13 Apr 14:39

Evreux : la mosquée, un projet qui tarde à aboutir

by Sylvie Callier

Recours administratifs, division au sein de la communauté musulmane, la mosquée est attendue depuis des années à Evreux. Un projet et un terrain sont bien retenus mais le chantier n'a pas encore pu démarrer

13 Apr 14:39

DIAPORAMA - sur le chantier du futur palais des congrès de Rouen

by Sylvie Callier

L'ancienne école normale d'institutrice qui surplombe la ville est le lieu d'un immense chantier.  Un projet de la MATMUT, pour ouvrir en 2018 un palais des congrès, un hôtel, un restaurant et un spa 

13 Apr 14:22

Le Havre Travaux à l'entrée de ville du Havre : maintenant, pistes cyclables et plantations

Mise à jour : 12/04/2015 à 20:32 par Karine Lebrun

L'autopont de Graville est voué la destruction, au cours de l'été. L'ouvrage d'art qui le remplace, sera ouvert à la circulation en novembre 2015 (©Philippe Bréard / Ville du Havre).
L'autopont de Graville est voué à la destruction, au cours de l'été. L'ouvrage d'art qui le remplace, sera ouvert à la circulation en novembre 2015 (©Philippe Bréard / Ville du Havre).

Le chantier de rénovation de l’entrée de ville du Havre (Seine-Maritime) arrive au terme de sa deuxième phase. Les automobilistes empruntent désormais des voies de circulation neuves, dont le revêtement final a été posé. Bientôt, c’est au tour des piétons et cyclistes de bénéficier d’un confort maximal : la réalisation d’une artère pour les modes de transport doux s’achève. Cette nouvelle voie assure une promenade sans discontinuité de la halle Dresser au stade Océane, le long du boulevard Winston Churchill.

750 arbres plantés, démolition de l’autopont

C’est le printemps, et, sur le chantier, les ouvriers procèdent, début avril 2015, aux plantations. Le long de l’artère dite douce, 750 arbres sont programmés. « Ce ruban boisé qui démarre devant les concessionnaires automobiles est bientôt terminé », assure Yves Huchet, l’adjoint au maire en charge de la voirie.  Ce « retour à la nature » témoigne d’une belle progression des étapes de rénovation opérées sur le boulevard. Sur le plan de la circulation, plus rien (ou presque) ne contraint l’automobiliste. L’unique point à bénéficier encore de travaux est celui concentré à l’intersection du boulevard de Graville où un ouvrage d’art est en cours de construction. Il va permettre, à terme, la démolition de l’autopont, considéré comme obsolète.

Il a été conçu dans les années 70 pour une durée de vie de 15 ans », se plaît à rappeler l’élu du Havre.

L’autopont sera définitivement fermé à la circulation au mois de juin pour procéder ensuite à son démontage complet, au cours de l’été. En novembre est annoncée la mise en circulation de l’ouvrage d’art qui viendra le remplacer.

Sur les voies de circulation douce, l'heure est aux finitions (©Philippe Bréard/ Ville du Havre).
Sur les voies pour la "circulation douce", l'heure est aux finitions. (©Philippe Bréard/ Ville du Havre).

Récupération des eaux pluviales dans les mini-souterrains

Autre disparition annoncée : celle du deuxième mini-souterrain. Elle devrait être effective en octobre 2015. Deux mini-souterrains avaient été percés sur le boulevard d’entrée de ville. Le premier a déjà été obstrué lors de la première phase du chantier de rénovation.

Ces deux espaces vont jouer un rôle majeur dans la récupération des eaux pluviales en provenance des hauteurs de la ville. Ils vont venir en complément des deux bassins de rétention », indique l’adjoint à la voirie.

Cette eau sera notamment utile pour l’arrosage de la roselière qui prendra place sur les sites des deux stations- service, lors de la troisième phase du chantier, programmée sur l’année 2016. Dans son intention de fluidifier la circulation, la Ville du Havre prévoit au niveau de ce deuxième mini-souterrain, l’aménagement d’un carrefour équipé de feux tricolores. Un aménagement du même type viendra prendre place à l’intersection des boulevards Chrurchill et de Graville. Enfin, dans la perspective de la troisième phase du chantier de requalification de l’entrée de ville, la Ville du Havre s’est portée acquéreur des terrains, propriété de la société Esso, pour une valeur de 236 091 euros si la société s’engage à procéder au démantèlement des bâtiments installés sur ces parcelles.

13 Apr 14:20

L'aéroport de Toulouse enfin relié au centre-ville par tramway

by Avec l'AFP
Toulouse met en service, samedi 11 avril, une nouvelle ligne de tramway, qui aura coûté 74 millions d'euros, pour relier le centre-ville à l'aéroport Toulouse-Blagnac, plus de quatre ans après l'ouverture de la ligne T1 qui dessert la ville de Blagnac mais pas l'aéroport.
13 Apr 14:19

Particules : au-delà des pics, le défi de la lutte contre la pollution chronique

by Avec l'AFP
Si les pics de pollution, comme celui de cette semaine, focalisent l'attention, l'amélioration de la qualité de l'air des villes passe par la lutte contre la pollution chronique, moins spectaculaire mais plus nocive pour la santé.
13 Apr 14:19

Seine-Saint-Denis : manifestation contre le tramway qui désenclavera des banlieues pauvres

by Avec l'AFP
Près de 300 personnes ont manifesté samedi à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) contre la future branche du tramway T4, censée désenclaver les communes voisines de Clichy-sous-Bois et Montfermeil, symboles des banlieues déshéritées du 93, à l'horizon 2018.
13 Apr 14:18

Ségolène Royal veut réformer le processus de décision en cas de pic de pollution

13 Apr 14:18

Dépénalisation du stationnement : la deuxième ordonnance est parue

13 Apr 14:17

Paris la capitale du vélo : la lubie bobo qui pourrait accoucher d'un vrai modèle

by Actuvélo
Atlantico, 11 avril 2015 : "Depuis la mise à disposition du Vélib' en 2007, l'utilisation du vélo dans Paris est de plus en plus répandue, et les politiques urbaines semblent accompagner cet ancrage en facilitant et sécurisant l'utilisation de la bicyclette." - En France / VLS (Vélo en libre service) , Paris , Politique cyclable , Français
13 Apr 14:17

Deux millions de Français en situation d'isolement subi

by louis.maurin
TendancesTendances

Neuf millions de personnes vivent seules (données 2011) ce qui représente 15 % de la population (lire notre article). Combien parmi elles se sentent isolées ? Un certain nombre entretiennent un réseau d’amitié ou familial étendu, notamment les plus jeunes. Au total, 5 % de la population – soit deux millions d’adultes – vivraient seuls et en situation d’isolement relationnel, selon une étude de la Fondation de France (données 2014). Ces adultes n’ont pas ou peu de relations au sein du réseau familial, professionnel, amical ou de quartier.

Si l'on ajoute les adultes qui peuvent vivre en couple ou avec des enfants mais qui se disent isolés, 12 % de la population de 18 ans et plus serait concernée, soit 5 millions d’adultes. Toujours selon la Fondation, 7 % des adultes déclarent ne pas avoir d’amis et le double des contacts peu fréquents. 19 % n’ont pas d’échanges avec des voisins. 8 % ont des relations inexistantes ou très faibles avec leur famille proche et 1 % n’ont aucune relation familiale. Enfin 59 % des adultes n’ont pas de relations au sein d’associations et 20 % des actifs ont peu de relations au travail.

L’isolement est une chose, son ressenti en est une autre. D’après la Fondation de France, 1,5 % des adultes se sentent seuls ou isolés tous les jours ou presque, 4 % « souvent » (voir graphique ci-dessous), chiffre assez proche des 5 % d’adultes seuls ayant très peu de relations sociales. A l’opposé, 79 % ne se sentent jamais seuls. Les principales raisons de la solitude viennent de la rupture d’un couple : 16 % des personnes citent un divorce ou une séparation comme facteur d’explication, 18 % le décès du conjoint. Les trois quarts des causes citées renvoient à une rupture dans le parcours biographique des personnes, qu’il s’agisse de la famille, de l’emploi (13 % se sentent seuls du fait de la perte d'un emploi) ou d’un déménagement (17 %).

L’isolement relationnel s’accroît avec l’âge. 13 % des 18-29 ans n’ont pas d’amis, contre 33 % des plus de 75 ans. Il s'agit bien plus souvent de femmes, du fait de l'écart d'espérance de vie entre les sexes et d'âge dans le couple. Reste la dimension subjective : se sentir seul à 20 ans - l’âge de la sociabilité et des rencontres - peut être vécu bien plus difficilement qu’à 80. La situation économique des personnes joue : 13 % de celles dont les revenus sont inférieurs à 1 000 euros par mois se trouvent en situation d’isolement selon la Fondation de France, contre 8 % de ceux qui perçoivent plus de 3 500 euros. L’emploi est l’élément central pour les adultes : 22 % des chômeurs de plus d’un an sont en situation d’isolement.

La réalité de l'isolement est particulièrement difficile à mesurer. Le lien qui entoure une personne ne se résume pas à l’étendue de son réseau social. La multiplication de contacts éphémères ne constitue pas toujours un progrès pour les individus, et nombreux sont ceux qui vivent entourés mais avec de faibles liens. Les réseaux sociaux issus de l’Internet procurent nombre d’« amis » qui pour la plupart n'en sont pas. La qualité des liens qui relient les personnes importe bien davantage que leur quantité. De la même façon, il faudrait distinguer l'isolement passager (entre deux situations de couple, de logement, d'emploi, etc.) et celui qui dure de façon contrainte.

Reste qu'une fraction non négligeable de la population vit mal cette solitude subie. L'anonymat des villes a libéré les individus de la surveillance de proximité des campagnes, ce qui constitue un progrès énorme. En contrepartie, certains réseaux ont disparu. Une partie des populations isolées peuvent difficilement mobiliser des parents ou des amis pour leur venir en aide en cas de difficulté. Au-delà de la solitude d’ailleurs, l’accès à un réseau capable de soutien matériel, d’aide à la recherche d’emploi, pourvoyeur de stages, de logements ou de loisirs est un élément à prendre en compte dans une société en crise.

Pour en savoir plus : "Les solitudes en France", Fondation de France, juin 2014.

13 Apr 14:17

Demain, les arbres produiront des watts

by John Sapporo
La start-up française NewWind R&D a mis au point un système éolien en forme d’arbre accueillant des turbines  à axe vertical. Coup de cœur 2015 de la Fondation Nicolas Hulot, cet « Arbre à Vent® » sera commercialisé dès l’année prochaine.
13 Apr 14:16

A Marseille, Eiffage lance son écoquartier du futur

by Rémy Mario (Bureau de Marseille du Moniteur)
«Smartseille», premier projet d’Euromed 2 à sortir de terre, se veut la vitrine du développement durable d’Eiffage dans l’immobilier et l’aménagement. Il met en œuvre de nombreuses innovations adaptées à un climat méditerranéen.
10 Apr 15:00

Un nouveau silo à grains conforte le port de Rouen dans son leadership sur les céréales

«La Maison bleue », c’est le nom du nouveau silo en construction par la maison Beuzelin sur les quais de Petit-Couronne. Hommage à Maxime Leforestier ? Pas du tout : cette maison spécialisée dans les graines, qui exporte beaucoup de blé et un peu d’orge, des fèves, et espère importer des produits de haute qualité, a une implantation historique. Au Neubourg, le premier des quatre silos de l’entreprise, en mémoire d’une « Maison Rouge », avait adopté ce nom. Au fil des années, il y a eu une maison verte, puis jaune, et enfin bleue à Rouen.

Traduction concrète : depuis le mois de février les pelleteuses et autres engins de chantier et de génie civil sont en train de créer un énorme silo capable d’engloutir 50 000 tonnes de grains, mais pas sous n’importe quelle forme.

« Notre valeur ajoutée », glisse Florent Beuzelin, PDG, « c’est que ce silo va permettre de trier, sécher, traiter des graines et ne pas être juste du stockage », dit-il en substance. Le silo doit être mis en service en 2016.

Un pari fou, alors même que Rouen est déjà le premier port céréalier de France pour les exportations ? Un pari intelligent, détaille en substance le groupe Beuzelin pour expliquer ces 25 M€ d’investissements.

« Ce que nous créons, c’est un silo d’un nouveau genre, capable de gérer aussi bien l’export que l’import. Aujourd’hui, on traite surtout les destinations lointaines, l’Afrique du Nord par exemple. Avec ce silo, qui va concentrer des capacités de tri et de séchage notamment, ce qui n’est pas aujourd’hui fait à Rouen, on espère entrer dans un créneau qui n’est pas exploité ».

« Toujours plus loin »

L’idée générale : être dans la haute couture du grain davantage que dans sa fourniture en masse, le travailler en amont, être en capacité de fournir, et de distribuer des produits haut de gamme (la lentille corail de Turquie par exemple) en tonnages limités, assurer aussi l’intermodalité entre la Seine et la mer, entre l’export et l’import...

« Nous visons un trafic de 250 000 tonnes par an au minimum, mais d’ici cinq ans, ce sont 500 000 tonnes qui sont espérées. Notre slogan, c’est le grain, toujours le grain, toujours plus loin. Notre ambition : le prendre dès les champs et l’expédier jusqu’en Afrique voire plus loin », détaille Florent Beuzelin qui souligne que l’originalité de la Maison Bleue sera de servir de centre de collecte aux grains produits en Normandie et dans son hinterland.

Légumes secs et blé à l’export (cela devrait faire initialement 90 % du trafic), riz et autres céréales et légumineuses en déficit en Europe à l’import (10 % du trafic), le groupe Beuzelin espère que dans cinq ans son silo deviendra un « hub » haut de gamme permettant de dispatcher les graines dans le monde entier.

Avec plus de 200 mètres de quai, un portique mobile de déchargement, une desserte ferroviaire, la possibilité de conteneuriser les marchandises, la Maison bleue se donne de bons atouts.

B.M.-C.

10 Apr 15:00

Petroplus à l'heure d'après

Economie. Chargée de dépolluer et libérer le site de l'ancienne raffinerie à Petit-Couronne, la société Valgo annonce par ailleurs les premiers noms ...
10 Apr 15:00

Dans les Boucles de la Seine, ces projets du port de Rouen qui ne passent pas

by Isabelle Villy

L'association de défense des berges de la Seine dénonce deux projets du Grand port maritime de Rouen : une station de transit pour les sédiments et une plateforme multimodale, appelée Rouen Vallée de Seine Aval (Illustration de l'association de défense)
L'association de défense des berges de la Seine dénonce deux projets du Grand port maritime de Rouen : une station de transit pour les sédiments et une plateforme multimodale, appelée Rouen Vallée de Seine Aval (Illustration de l'association de défense)

En décembre 2014, des habitants de Moulineaux (Seine-Maritime) montaient au créneau : ils s’inquiétaient des conséquences d’un projet de station de transit de sédiments, du Grand port maritime de Rouen (GPMR)

> [Enquête] Boucles de la Seine : un projet du Grand port maritime de Rouen fait des vagues.

Les riverains soutenus par une association

Avril 2015, la colère n’est pas retombée et les habitants s’organisent avec notamment l’association de défense des berges de la Seine, créée en 2005. Avec son président, Fabrice Drain, ils ont décidé d’engager le combat pour s’opposer, non seulement au projet de station de transit, mais également à celui de Rouen Vallée de Seine Logistique (RVSL 2), une plateforme logistique, dont le port de Rouen affirmait, fin 2014, que le projet existait, certes, « mais sans aucune finalisation pour l’instant ».

Les sédiments extraits lors de l’approfondissement du chenal seraient stockés dans la station de transit, décantés, traités sur place, et récupérés par des camions. Il y en aurait jusqu’à 200 par jour aux périodes de pointe », dénonce l’association, qui soutient que « cette nouvelle activité n’aura plus rien à voir en intensité avec celle des actuelles chambres de dépôt ».

Les promesses du port de Rouen

Nuisances sonores pour les riverains, nuages de poussière, dégradation du paysage avec la présence des camions : les riverains et l’association ne croient pas en l’argument du GPMR, qui estime que ce projet de station de transit « ne changera presque rien ».
Lors de la réunion publique du 10 décembre 2014, organisée après les protestations des riverains, le port de Rouen avait « fait des promesses, comme la limitation de l’activité de nuit et de week-end, l’aménagement de talus le long de la piste, des plantations », indique l’association de défense des berges de la Seine, qui constate toutefois que « aucun engagement n’est écrit à ce jour ».
Le second motif de mécontentement des riverains et de l’association, c’est donc un projet qu’ils qualifient « d’aberrant » : celui de la plateforme logistique. Selon l’association, elle  s’étendrait sur « 35 hectares, avec 54 000 m2 d’entrepôts et des bâtiments de 12 mètres de hauteur ».

Ces projets se situent en zone verte, dans le périmètre du classement de la boucle de Roumare qui date de juillet 2013 et sur le site protégé de La Vacherie », s’insurge l’association, qui estime que « l’étude d’impact a été bâclée » et déplore « la dissociation des deux projets », émettant également des réserves quant à la rentabilité du projet pour le port de Rouen.

Les propositions de l’association

Nous souhaitons que ce type d’activité soit installé sur des friches industrielles, en amont, ou sur des stations de transit déjà équipées et en activité », propose l’association, qui milite par ailleurs pour « des activités à vocations plus tertiaires, respectueuses de la richesse historique des lieux ». Pour les riverains et l’association, il est en effet essentiel de protéger La Bouille, qui constitue « une vitrine touristique pour l’agglomération ».

Ce site a une vocation d’accueil des touristes et des promeneurs et est générateur d’emplois locaux, avec les hôtels, les galeries. Tout cela serait impacté par la proximité d’une zone portuaire bruyante et défigurant le paysage, sans compter la dégradation qui serait occasionnée sur le “véloroute” des berges de Sahurs », conclut l’association de défense des berges de la Seine, déterminée à poursuivre le combat.

10 Apr 14:58

Les jeunes Rouennais invités à imaginer la ville de demain

Caroline est élève en Terminale arts appliqués au lycée Jeanne-d’Arc. L’an prochain, elle aimerait s’orienter vers des études de design, « mais à ma connaissance il n’y en a pas sur Rouen... Enfin je dis ça, ça se trouve, ça existe, mais je ne suis pas au courant ». Ni une ni deux, Caroline pose la question en direct à l’Université via Twitter. Comme elle, plusieurs étudiants ont hier participé à une opération menée par la Ville de Rouen dans le cadre du Lab > Fab. Objectif : donner la parole aux jeunes. « C’est une démarche intéressante et originale, s’enthousiasme Chloé, 18 ans. Cela montre que Rouen s’intéresse à ses jeunes. Utiliser les réseaux sociaux, c’est plus facile pour nous. »

Des assises de la jeunesse du 20 au 22avril

« Existe-t-il des aides financières pour le BAFA ? », « Comment se déplacer plus facilement la nuit ? », « Comment aider les jeunes à trouver un stage ? »... Toutes ces questions, rassemblées sur le compte Twitter de la Ville de Rouen sous le mot-clé #Paroleauxjeunes, témoignent des préoccupations des jeunes en matière de formation, d’emploi, de cadre de vie. Mais l’idée du Lab > Fab n’est pas uniquement de connaître les attentes des moins de 25 ans, mais de faire en sorte qu’ils deviennent acteurs de leur ville. « Il existe des outils de démocratie participative, comme les conseils de quartiers, mais les jeunes y sont peu présents, souligne Christine Argelès, première adjointe. Un retraité a du temps, il est installé. Un jeune est occupé entre ses cours et ses loisirs, il bouge tout le temps... C’est à nous d’inventer une nouvelle façon de communiquer avec eux. »

Lors de la première phase du Lab > Fab, plus de 200 personnes, issues notamment d’associations, de structures culturelles et sportives, ont échangé sur le sujet. Les conclusions de ces débats seront retranscrites et discutées à l’occasion d’assises de la jeunesse, du 20 au 22 avril (lire ci-contre). Et après ? « Le but est de mettre au point un outil pérenne, d’inscrire dans la durée notre démarche. » Cela prendra peut-être la forme d’un conseil des jeunes, promesse de campagne d’Yvon Robert. Ou d’un réseau social participatif... Car les moins de 25 ans ne manquent pas d’envies pour leur ville. « J’aimerais qu’il y ait des expositions plus dynamiques, plus ludiques, un peu partout en ville et pas qu’au musée des Beaux-Arts, suggère Aude, 18 ans. Sinon il faut aller à Paris, mais le train coûte assez cher. » Dans l’ensemble, les étudiants interrogés ont plutôt une bonne image de leur cité. Et ont envie de la promouvoir. « C’est une ville propre, où les transports en commun sont bien développés, avec une vie culturelle et nocturne intéressante », énumère Aude, inscrite en classe prépa littéraire hypokhâgne. Qui a dit que Rouen était une belle endormie ?

Céline Bruet

c.bruet@presse-normande.com

La Ville de Rouen à la rencontre des jeunes mardi 14 avril de 12 h 30 à 14 h sur le campus de Mont-Saint-Aignan et jeudi 16 avril de 12 h 30 à 14 h place Saint-Sever. Plus d’infos sur Lab > Fab sur le site www.lesjeunesfontrouen.fr

Date

Les assises de lajeunesse, ou deuxième phase du Lab > Fab, se dérouleront du 20 au 22 avril. La première journée sera centrée sur la citoyenneté, la deuxième sur le cadre de vie, la troisième sur l’insertion professionnelle et les temps libres. « Il y aura des tables rondes classiques mais aussi des ateliers sous formes de jeux et des moments plus festifs », précise la première adjointe Christine Argelès. À l’image de ce jeu de rôle sur le thème de la vie nocturne à Rouen baptisé : si j’étais maire ? La participation à ces trois journées est libre et gratuite.

10 Apr 14:49

Le marché immobilier de l'ancien verra-t-il le retour des primo-accédants en 2015 ?

Des prix en légère érosion et des taux historiquement bas favorisent un retour des primo-accédants sur le marché immobilier de l'ancien, mais celui-ci demeure encore cher et peu accessible sans épargne.
 
'Le marché immobilier se porte mieux en ce début d'année', observe jeudi Yann Jehanno, directeur exécutif du réseau d'agences immobilières Laforêt, grâce à 'des prix au niveau de l'année 2010 et des conditions de crédit particulièrement favorables'.
 
De fait les transactions de ce réseau ont progressé de 1% au premier trimestre, sur un an, mais 'traditionnellement, cette période de l'année profite au marché immobilier', car les familles espèrent 'concrétiser un achat en période estivale, avant la rentrée scolaire', souligne Laforêt.
 
De leur côté, les taux d'intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques continuent à baisser, grâce à la politique monétaire accommodante menée par la Banque centrale européenne (BCE): ils sont tombés à 2,11% en mars, selon l'observatoire Crédit Logement/CSA.
 
Ces taux bas resolvabilisent une partie des primo-accédants, 'grands absents ces derniers mois', qui font en ce début d'année une 'amorce de retour' sur le marché immobilier de l'ancien, a noté mardi le réseau Guy Hoquet.
 
Ils ont été à l'origine de 35% des transactions enregistrées dans ce réseau de 450 agences immobilières au premier trimestre, contre 31% l'an dernier.
 
Mais 'des taux bas, sans croissance ni perspectives économiques positives, et donc sans volonté d'emprunt de la part des acquéreurs potentiels, ne peuvent maintenir le marché', estime Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier en prêts immobiliers Cafpi.
 
Pouvoir d'achat immobilier en baisse de 23%
 
De plus, 'du point de vue d'un accédant à la propriété, la faiblesse des taux d'intérêt - au plus bas depuis 50 ans -, ne suffit pas à compenser le niveau élevé du prix des logements', observe de son côté jeudi le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD).
 
Car 'le pouvoir d'achat immobilier est inférieur de 23% à ce qu'il était en 1965 ou 2000 et, pour acheter le même logement, toutes choses égales par ailleurs, un primo-accédant doit s'endetter sur 23 ans, contre 15 ans en 1965 ou 2000', souligne le CGEDD.
 
En outre, à la fin de l'an dernier en France, 'le prix des logements anciens rapporté au revenu par ménage, était supérieur de 69% à la tendance longue qu'il avait suivie sur la période 1965-2001', selon cette source.
 
Toutefois les primo-accédants bénéficient aussi d'une 'flexibilité accrue des vendeurs', estime le courtier Immoprêt.
 
Ceux-ci acceptent un peu plus souvent de 'réduire leurs prétentions financières', sur un marché aux 'fortes disparités régionales', parfois franchement baissier dans des villes de moins de 20.000 habitants au faible dynamisme économique, note Laforêt.
 
'Les négociations sont fermes', observe jeudi le courtier en crédit ACE, selon lequel 'les acquéreurs peuvent escompter une moyenne de 15% de négociation entre le prix de vente affiché et le prix d'achat final'.
 
Mais globalement, la cherté des logements explique que les primo-accédants qui concrétisent leur achat dans l'ancien - plus accessible que le neuf, où les programmes abordables sont rares - ont le plus souvent pu mobiliser une 'épargne familiale conséquente', rapporte Laforêt.
 
Accéder à la propriété demande 'un effort toujours croissant, ce qui exclut les ménages les plus modestes', souligne Cafpi.
 
Ainsi 68% des primo-accédants ont-ils financé leur acquisition par un apport personnel, de 31.200 euros en moyenne, selon une enquête CSA pour le réseau Guy Hoquet, publiée mardi.
 
Mais six primo-accédants sur dix bénéficient aussi d'un dispositif d'aide public, Prêt à taux zéro (PTZ+) le plus souvent, mais aussi Prêt épargne logement (PEL), Prêt à l'accession sociale (PAS), etc.
 
Et près de neuf sur dix (87%) ont recours à un emprunt immobilier, selon l'étude CSA.
 
Plus aisés, ils ont des revenus moyens en nette progression, +15% l'an dernier comparé à 2013, au sein de la clientèle du courtier Empruntis.

10 Apr 14:48

Cultures urbaines à Canteleu : retour aux sources

by Maryse Bunel

La 15e édition du festival des cultures urbaines commence mercredi 15 avril à Canteleu. Deux semaines de musique, de danse et de photo.

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10 Apr 14:47

Haute Normandie : l’Etat se désengage totalement du financement des conservatoires de musique et de danse

by Didier Meunier

6 conservatoires de musique et de danse départementaux et régionaux sont concernés en Haute-Normandie. Celui de Grand-Couronne, près de Rouen, s’interroge sur sa survie.

10 Apr 13:48

Entre 3 et 9 millions précaires de l’énergie

by louis.maurin

La précarité énergétique concerne entre 5 et 15 % de la population ou entre 3,4 et 8,5 millions de personnes selon l’outil de mesure, d’après l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) et l’Insee, dont les données datent de 2006 et 2008. La notion de précarité énergétique vient du Royaume-Uni, où elle a été introduite dans les années 1970 sous la pression du mouvement associatif. Les précaires sont principalement les personnes qui n’arrivent pas à se chauffer correctement du fait de leurs faibles moyens ou leurs conditions d’habitat. Pour mesurer cette précarité, on peut utiliser différents outils 1.

Le premier mesure la proportion de ménage dont la dépense en énergie rapportée au revenu (chauffage, éclairage, appareils électroménagers, etc.) est « élevée ». Si l’on considère comme élevé un taux d’effort supérieur à 10 % et que l’on ne retient que les ménages parmi les 30 % les plus pauvres, alors on compte 10,4 % de ménages précaires d’un point de vue énergétique, soit cinq millions de personnes selon l’ONPE. L’Insee considère comme précaires les ménages dont la dépense est deux fois supérieure au taux d’effort médian2 sans tenir compte des ménages les plus aisés. Le taux d’effort médian étant de 4 %, le seuil est alors fixé à 8 % du revenu. Selon cette définition, on aboutit à 14,6 % de précaires, soit 8,5 millions de personnes. Comme pour la pauvreté, une faible variation d’un critère modifie de façon importante le nombre de personnes concernées.

L’indicateur de taux d’effort a plusieurs inconvénients : très sensible au seuil utilisé, il ne prend pas en compte les dépenses de logement et la composition des ménages. L’ONPE a donc construit un deuxième indicateur qui combine à la fois la notion de bas niveaux de vie et de dépenses d’énergie élevées. Un ménage est alors précaire si sa dépense d’énergie est supérieure à la dépense médiane nationale pour une personne3 et si son revenu (moins les impôts et les charges de logement) est inférieur au seuil de pauvreté par personne4. On obtient alors – toujours pour l’année 2006 – un niveau de précarité très similaire au précédent : 10,3 % des ménages et 4,8 millions de personnes seraient concernés.

Une troisième façon de mesurer la précarité énergétique est de poser la question aux intéressés. On leur demande alors s’ils souffrent du froid du fait d’une installation de chauffage insuffisante, d’une mauvaise isolation ou d’un coût de chauffage trop élevé. Si l’on ne retient que les ménages concernés et qui figurent parmi les 30 % les plus démunis, la précarité énergétique touche 5 % des ménages et 3,4 millions de personnes. Cet indicateur dépend de la sensibilité au froid des ménages et ne prend pas en compte les dépenses. Un ménage pauvre qui dépense beaucoup pour atteindre une température convenable de chauffage selon lui (même faible mais à laquelle il s’est habitué) n’est pas pris en compte.

Entre 5 et 15 % de ménages, 3,4 et 8,5 millions de personnes selon les indicateurs, les marges sont grandes pour un phénomène complexe à apprécier car il doit combiner à la fois la mesure d’un manque d’accès à l’énergie et de bas niveaux de vie. Si l’on opte pour une mesure intermédiaire, on aboutit à un dixième des ménages et cinq millions de personnes en situation de précarité énergétique, ce qui est déjà considérable. La question posée est celle des politiques publiques à mettre en œuvre. Selon l’Insee, prendre en compte les tarifs sociaux de l’énergie ferait baisser le taux de 0,2 point5 : ils sont donc loin d’être à la hauteur. Une réflexion reste à engager sur la qualité des différents modes de chauffage, l’isolation des logements anciens et surtout sur le coût de l’accès à l’énergie bien au-delà des plus pauvres.

Pour en savoir plus :

« Premier rapport de l’Observatoire national de la précarité énergétique », ONPE, septembre 2014.

« Vulnérabilité énergétique. Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget », Insee première n°1530, janvier 2015.

  • 1. Nous n’avons retenu que les quatre principaux.
  • 2. Le taux d’effort médian est celui qui partage les ménages en deux, autant ont un taux d’effort supérieur, autant ont un taux d’effort inférieur.
  • 3. L’indicateur peut aussi être mesuré par m2.
  • 4. Seuil fixé à 60 % du niveau de vie médian.
  • 5. Pour l’indicateur situé au double du taux d’effort médian.