Mwakkach

Sur Steam, un développeur annonce un jeu intitulé Ghone is gone qui parodie l’évasion de l’ancien patron de l’alliance Nissan-Renault.

Article publié en premier sur Presse-citron 🍋

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Le 6 décembre, une plage au Nord de San Francisco a disparu sous un océan de poissons pénis. Des vers de forme suggestive qui ont ravi les mouettes et les promeneurs.

Sur plus de 3km, la plage de Drakes s’est trouvée recouverte d’une étrange écume rose. En se rapprochant, baissant la tête pour ne pas se faire percuter par les centaines de mouettes qui gravitent autour de la plage, les promeneurs ont pu faire face à un drôle d’animal.

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SHOOK 😳 Thousands of these marine worms—called fat innkeeper worms, or “penis fish”—were found on Drake’s Beach last week! These phallic organisms are quite common along the West coast of North America, but they spend their whole lives in U-shaped burrows under the sand, so few beachgoers are aware of their existence. ⛈🌊 A recent storm in Northern California brought strong waves that washed away several feet of sand from the intertidal zone, leaving all these fat innkeeper worms exposed on the surface. 🏖 Next time you go to the beach, just think about the hundreds of 10-inch, pink sausages wiggling around just a few feet under the sand. 🙃 . . Get the full story in our new #AsktheNaturalist with @california_natural_history via link in bio! (📸: Beach photo courtesy David Ford; Worm photo by Kate Montana via iNaturalist)

A post shared by Bay Nature Magazine (@baynaturemagazine) on Dec 11, 2019 at 11:58am PST

De longs vers entre 10 et 30 centimètres

Roses, violacés ou marrons, ces “poison pénis” font étrangement penser à la peau humaine… Pas la peine d’ouvrir un livre de SVT pour comparer la forme à celle d’un pénis humain !

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Een apart natuurfenomeen op het strand van Bodega Bay in de buurt van San Francisco. Het gaat om de Urechis unicinctus, in de volksmond ook wel bekend als ’penisvissen.’ Duizenden kruipen er over het strand. Ze verstoppen zich gewoonlijk het liefst diep in het zand, op een veilige afstand van de strandgangers. Door recente stormen in de regio Californië werden hun schuilplaatsen echter blootgelegd. En dat is één groot feest voor hongerige zeemeeuwen. Die zien de glibberige exemplaren als delicatesse. #natuur #penisvissen #sanfrancisco

A post shared by De Telegraaf (@telegraaf.nl) on Dec 13, 2019 at 3:12am PST

Un tempête à l’esprit mal tourné 

C’est une récente tempête dans le nord de la Californie qui a déterré, les vers des sables enfouis sous la plage.

Ces bestioles peu ragoûtantes ne ravissent pas que les mouettes, en Chine c’est un met très prisé pour ses vertus aphrodisiaques…

On hésite encore à en proposer à nos chefs parisiens…

Image à la Une : ©Christophe Erreiger

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Le nouveau miniPC Hystou P03B est un classique chez le fabricant. Boitier compact de 20.3 cm de large pour 18 cm de profondeur pour 4.5 cm d’épaisseur. Entièrement réalisé en métal et muni d’ailettes pour augmenter sa surface d’échange avec l’air ambiant. Ce châssis permet, étant en contact avec le processeur, de dissiper les 15 watts qu’il génère.

La puce choisie est, comme d’habitude, pas de première fraîcheur, il s’agit d’un Core i5-7260U sorti au début 2017 et qui affiche donc deux ans de commercialisation aujourd’hui. Pas vraiment un drame à vrai dire au vu de la destination de ce type de machine mais on aurait évidemment pu espérer une puce plus performante. Cela dit, si le Hystou P03B est équipé d’un tel processeur, c’est avant tout pour en réduire le coût. Lancé à 300$, ce core i5 doit aujourd’hui se négocier bien moins cher sur le marché actuel. Ce qui explique le prix de cet engin malgré le reste de son équipement.

Le Core i5-7260U est un double coeur et quadruple Thread de génération Kaby Lake, il est gravé en 14 nanomètres et tourne de 2.2 à 3.4 Ghz. Il propose 4 Mo de mémoire cache et un TDP de 15 watt que les machines de Hystou savent bien encaisser passivement. Son circuit graphique est un Iris Plus 640 qui offrira des performances correctes en lecture vidéo comme en 2D mais également des capacités en 3D. On ne pourra pas accéder aux jeux les plus récents et des titres grands publics devront rester en 720P, au mieux, mais cela donne tout de même la possibilité de lancer un titre de temps en temps. Ce n’est pas l’objectif de ce processeur que l’on trouve encore dans les NUC7i5BNK aujourdhui commercialisés nus à 350€. 

Il s’agit plutôt d’un engin ayant deux vocations précises : Le multimédia d’une part avec de belles capacités de lecture vidéo. La puce graphique embarquée est capable de décoder des formats UltraHD sans soucis. La présence d’une sortie audio optique en plus d’un HDMI offrira en outre la possibilité de piloter un ampli Audio Vidéo de manière confortable. Le fait que l’engin soit dénué de ventilation offre en outre un confort certain au milieu d’un salon.

Mais n’utiliser le Hystou PB03 uniquement pour cet usage multimédia serait dommage. D’un point de vue performances, l’équipement embarqué ouvre la voie à beaucoup d’autres usages. Avec 16 Go de mémoire vive dans cette version, 256 Go de stockage sur un SSD, l’engin peut servir à beaucoup d’autres choses : De la bureautique évidemment mais également de la retouche d’images ou du montage vidéo. Le pilotage de nombreuses applications professionnelles et même de la création 3D ou autres. Le stockage SSD est monté en mSATA et pourra évoluer. La mémoire vive est constituée de 2 barrettes SoDimm de 8 Go de DDR4 et pourra évoluer jusqu’à 32 Go de DDR4. Un emplacement M.2 supplémentaire et un support 2.5″ SATA III permettront de rajouter tout l’espace de stockage nécessaire en complément.

La connectique est complète avec sur la partie avant, de gauche à droite, un bouton de démarrage, des LEDs témoins d’activité, deux prises USB 3.0, deux autres en USB 2.0, un lecteur de cartes SDXC, la sortie optique, deux jack 3.5 mm pour sortie casque et entrée micro.

Sur la face arrière on découvre deux autres couple de ports USB, deux prises réseau Ethernet Gigabit pour piloter deux réseaux, une sortie DisplayPort, une sortie HDMI et la prise jack d’alimentation pour le boitier externe fourni. Les antennes externes amovibles sont présentes sur le côté de l’engin pour piloter un module Wifi sur carte M.2. Il semble qu’il s’agisse d’une carte équipée d’un module Broadcom BCM94313HMGB et donc assez ancien puisque limité à du Wifi4 et du Bluetooth 3.0. Il sera possible de le faire évoluer facilement. Je me demande dans quelle mesure ce MiniPC ne peut pas gérer plusieurs machines virtuelles ou se piloter comme un mini serveur.

Le tarif demandé pour la version la plus haut de gamme est située juste sous les 385€, il est possible de choisir des versions plus abordables en sacrifiant la mémoire vive ou le stockage de base. 340€ pour une version 8Go / 256 Go, 313€ pour une version 8/128 Go, 295€ en version 4/128 Go. Le modèle Hystou PB03 nu, sans mémoire ni stockage, se négocie à 250€. Une solution qui peut être intéressante si vous avez des composants à recycler. Aucune de ces versions ne semble profiter d’une licence de Windows 10.

MiniPC Fanless Hystou PB03 i5-7260U 16/256Go + M.2 et 2.5"

MiniPC - Fanless - Core i5-7260U - 16 Go DDR4 sur 2 barrettes- 256 Go SSD - Emplacement M.2 libre - Emplacement 2.5" SATA 3 libre - Wifi4 - BT 3.0 - 2 x Gigabit - 4 x USB 3.0 - 4 x USB 2.0 - Sortie optique - HDMI - DisplayPort - SDXC - Jack audio - 20.30 x 18.00 x 4.50 cm - 1.8 Kg.

Disponible à 387€

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HYSTOU P03B : un MiniPC Fanless Core i5-7260U 16/256 Go à 385€ © MiniMachines.net. 2019

These stunning caves aren’t part of some fairy-tale world or horror movie – they can be found in some of the world’s most remote places in Asia, North America and Europe.

Some of these caves form when water seeps down through cracks in limestone rock. The limestone rock dissolves into the water bit by bit, forming cracks and openings. Over millions of years, these openings, and the limestone left behind by dripping water, can form the majestic caves you see here.

Other caves were formed over millions of years by being gradually worn away by lake or sea water.

If you’re thinking of rushing off to visit one of these caves, hold your horses. Although some of the caves are open for public, like Phraya Nakhon Cave in Thailand, the majority of them are only open to extreme adventurers who have to get their passes in advance. As you can see from the pictures below, the people who get the chance to explore these natural beauties are equipped with some special equipment.

Fortunately for us, almost all expeditions to the caves are joined by professional photographers. Their precious photo shoots allow us to learn about those mysterious places on Earth that are still untouched by humankind.

1. Son Doong Cave, Vietnam

Image credits: National Geographic

Image credits: National Geographic

Image credits: National Geographic

The Son Doong cave in Vietnam is the largest currently known cave in the world. It is filled with countless wonders including isolated ecosystems, weather systems and geological formations. For more information, check out our post about Son Doong.

2. Ice Cave Near The Mutnovsky Volcano, Russia

Image credits: Denis Budko

Image credits: Florian Wizorek

Image credits: Florian Wizorek

Ice caves like these form in the glaciers surrounding the Mutnovsky Volcano in Russia. Some of them are formed by vents that release volcanic heat and gases called fumaroles.

3. Naica Mine, Mexico

Image credits: nicole_denise

Image credits: nicole_denise

The Naica Mine caves in Mexico are home to some of the largest crystals ever seen. The Crystal Cave, where these crystals are located, is closed to the public because of its depth, heat and other issues. However, plenty of pictures have been taken to document this monumental crystal cavern.

4. Vatnajokull Glacier Cave, Iceland

Image credits: orvaratli

Image credits: Einar Runar Sigurdson

Image credits: skarpi

This cave is located in Iceland’s Vatnajokull Glacier, the largest glacier in Europe. Caves like these form due to melting glacial icewater, but they can be dangerous because glaciers are constantly breaking and changing.

5. Batu Caves, Malaysia

Image credits: Danny Xeero

The Batu Caves in Malaysia have been used by English and Chinese settlers as well as the indigenous Temuan people. The bat guano in the cave was mined for agricultural purposes, but now the cave is filled with statues and is open to visitors.

6. Mendenhall Glacier Cave, USA

Image credits: Kent Mearig

This ice cave is part of the Mendenhall Glacier near Juneau, Alaska. The spectacular cave was carved out of the glacier by melting icewater. Due to the ever-changing conditions at glaciers, it is unclear whether this cave will still be around for long.

7. Cave in Algarve, Portugal

Image credits: Bruno Carlos

The Algarve region in Portugal, where this cave is located, is prone to various seaside formations because of the rock face’s relative solubility in water. This specific cave near Lagos is accessible only by water.

8. Glowworms Cave, New Zealand

Image credits: waitomo.com

Image credits: waitomo.com

Image credits: waitomo.com

The Waitomo glowworm caves in New Zealand are home to a unique insect – the glowworm. This insect hangs glistening silken strands from the ceiling of the cave and glows to attract unsuspecting prey. To read more about this fascinating and unique ecosystem, check out our post about the Waitomo caves.

9. Tham Lod Cave, Thailand

Image credits: John Spies

Image credits: John Spies

The Nam Lang river runs through the Tham Lod cave in northern Thailand. The cave is filled with beautiful stalactites and stalagmites and is home to hundreds of thousands of Pacific swifts that have adapted to spend parts of their lives in caves.

10. Kyaut Sae Cave, Myanmar

Image credits: Leopard

Very little is known about this cave in Kyaut Se, Myanmar, other than that the inside has been fitted as a Buddhist temple.

11. Marble Caves, Patagonia

Image credits: Edison Zanatto

Image credits: kellywhite

The Marble Caves in Patagona are known for the spectacular reflections that the turquoise water casts on the white marble ceiling of the cave. They are also called the Marble Cathedral because of their beautiful and arching forms.

12. Antelope Canyon, USA

Image credits: wikipedia.org

Image credits: Greg Boratyn

Antelope Canyon in Arizona was carved out by thousands of years of persistent wind and flash floods, which is why its smooth walls look so smooth and fluid. During the desert’s monsoon season, dangerous flash floods can occur without warning from rains that have fallen miles away. These flash floods have taken the lives of quite a few unwary tourists.

13. Phraya Nakhon Cave, Thailand

Image credits: Georgi Iashvili

Image credits: Wasitpol Unchanakorrakit

The Phraya Nakhon Cave in Thailand was historically a popular visiting place for local kings because of the illumination provided by the collapsed roofs. The pavilion in the center was built for the visit of King Chulalongkorn in 1890.

14. Ellison’s Cave, USA

Image credits: secondglobe.com

This is the Fantastic Cave pit, part of Ellison’s Cave in Georgia, U.S.A. It is a popular attraction for pit cavers – those who enjoy rappelling down vertical subterranean drops.

15. Reed Flute Cave, China

Image credits: Peter Stewart

Image credits: Pasquale di Pilato

The Reed Flute Cave in Guangxi, China has been visited by tourists for at least 1200 years. The cave is home to a spectacular array of stalagmites and stalactites. It is named for the reeds that grow at its mouth, which can be made into flutes.

15 Of The Most Majestic Caves In The World originally appeared on Bored Panda on December 6, 2013.

Si vous cherchez un moyen rapide de faire une visioconférence avec des amis ou des collègues sans avoir besoin d'installer Skype ou n'importe quel autre logiciel, il existe une solution qui va vous changer la vie.

Ça s'appelle Appear.in et c'est un site qui utilise la techno WebRTC afin de permettre à plusieurs personnes (maximum 8) de discuter en audio et vidéo (en mode p2p). Pour l'utiliser, pas besoin de se créer de compte, il suffit de se connecter au site puis d'envoyer l'URL données par Appear.in à vos contacts.

Et comme je n'ai pas d'amis, je fais des visio-conf avec moi-même

Si vous aimez trainer à poil, vous pouvez bien évidemment couper la webcam et utiliser seulement l'audio et il est possible aussi de discuter par écrit et de partager son écran.

Enfin, pour ceux qui s'inquièteraient de la sécurité, la room est par défaut ouverte mais vous pouvez la verrouiller à tout moment afin d'empêcher de nouvelles personnes de s'y taper l'incruste.

L'utilisation du WebRTC rend tout cela très léger (pas de flash), mais nécessite un navigateur qui implémente cette techno comme Chrome, Opera ou Firefox (exit IE, Safari).

Si vous voulez tester, venez faire un tour dans ma room https://appear.in/korben. Je n'y serai probablement plus, mais vous pourrez discuter entre vous (8 max, je le rappelle)

Mille mercis à l'ami Boofoo qui a partagé cette info avec moi !

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Besoin de faire une visioconférence mais pas envie de vous inscrire sur Skype ? ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

Belfort – Peut-on échapper à son destin ? C’est la triste question que se pose ce nouveau disque dur, récemment acheté par un habitant de Belfort. À peine connecté, le disque dur n’a servi jusqu’à présent en l’espace d’une semaine qu’à stocker quantité de films pornographiques téléchargés depuis Internet. Interrogé par le Républicain Lorrain, le disque dur, d’une taille de 250 Go semble assez déçu de cette finalité. «J’espérais autre chose, j’espérais stocker des données plus dignes, plus utiles » commente-t-il, se refusant pour autant à juger de manière définitive son propriétaire actuel. « S’il le fait, c’est qu’il a une bonne raison. Et je suis content de pouvoir lui dire qu’il peut compter sur moi, pour stocker toutes ses vidéos, même si je suis un peu triste de voir qu’il ne passe que ses journées à ça » ajoute-t-il, regrettant de ne pas avoir encore stocké un seul film en qualité élevée. « La qualité des vidéos est parfois tout simplement déplorable. Je me demande comment il trouve son plaisir à regarder ça, on n’y voit rien ! » affirme-t-il, pointant le fait qu’il existe pourtant des sections HD sur ce genre de site  « Je veux lui envoyer un message, lui dire qu’il vaut mieux que ça » a ajouté le disque-dur avant de commencer à  formater l’intégralité des 250 Go de données stockées.

La Rédaction

Photo: Matusciac / iStock

Salut l’étable ! Je me présente : Djul, ancien blogueur sur mon site www.djul.info et actuellement étudiant. Originaire de Normandie, j’étais pour ainsi dire destiné à venir écrire sur La Vache Libre vu la concentration bovine de cette région ;)

J’interviendrai occasionnellement sur des sujets concernant l’utilisation de Linux pour du multimédia et des tâches usuelles, mais aussi une facette plus technique avec de la ligne de commande et du bidouillage. Je fais pas mal de recyclage d’anciens articles de mon blog, mais j’ai quelques inédits sous la manche. Je bricole aussi sur de l’Arduino ou du Raspberry Pi, il n’est donc pas impossible que vous tombiez sur des articles qui en parlent.

Sur ce, bonne lecture de cette première contribution sur le logiciel d’écoute musicale MPD.

MPD est un logiciel libre en architecture client/serveur qui permet de diffuser de la musique sous Linux avec un contrôle par le réseau. Le véritable rôle de MPD est d’être un serveur de diffusion musicale. Le sigle signifie Media Player Daemon (Démon de lecteur multimedia) : ce n’est pas un truc sataniste, mais un service qui fonctionne en tâche de fond.

Ce service permet de :

• Diffuser un flux musical en local ou en réseau (streaming)
• Lire une liste de lecture
• Tenir à jour une base de donnée des morceaux et des playlists enregistrées

Il n’y a aucun contrôle par le serveur sur la musique en lecture, pas de play/pause/stop ni aucune autre fonctionnalité. Mais comment contrôle-t-on ce qu’on lit ? Et bien grâce au logiciel client, qui va se connecter au démon (que ce soit sur la machine ou en réseau local voir même via Internet !). Il n’est pas nécessaire pour ÉCOUTER la musique, mais seulement pour la CONTRÔLER. Votre flux tourne en fond en attendant des instructions d’un logiciel client. Le couple client + serveur fonctionne de façon transparente pour l’utilisateur, comme un lecteur musical normal, mais permet des avantages non négligeables, comme la stabilité, la légèreté et quelques trucs sympas comme la musique qui continue même une fois le client fermé.

Si le client peut être installé sur la même machine que le serveur, la véritable puissance de MPD réside dans le fait que le flux est disponible sur le réseau, autorisant n’importe quel client à le contrôler. Vous pouvez ainsi diffuser votre musique sur vos meilleures enceintes et la contrôler depuis n’importe quel terminal, que ce soit un ordinateur (sous n’importe quel OS) ou un smartphone, voire un appareil plus exotique. De nombreux clients existent :

• Des applications graphiques pour Linux, Mac et Windows, mais aussi Android, iOS, Windows Phone…
• Des plugins pour XBMC, Firefox, des widgets…
• Des clients web pour contrôler sa musique depuis un site internet
• Des clients minimalistes pour le contrôle dans un terminal Linux ou dans la zone de notification.
• Des clients très spécifiques comme un contrôleur en ligne de commande ($ mpc play…)

La liste exhaustive des clients recensés est disponible sur le Wiki de MPD. Sous Gnome, je vous conseille pour ma part les clients GMPC (un des plus complets) et Sonata (simplissime) que j’utilise (voir capture plus haut). Vous remarquerez que les deux logiciels sont parfaitement bien synchronisés.

Installation

Si vous possédez les codecs nécessaires pour lire votre musique (probablement ceux pour le FLAC et le MP3), seuls deux paquets sous Linux sont nécessaires : mpd et mpc (qui ajoute des contrôles basiques en console). Par exemple pour les installer sous Ubuntu :

$ sudo apt-get install mpd mpc

Éditez ensuite (en superutilisateur) le fichier /etc/mpd.conf, normalement tous les paramètres ont été détectés, vous n’avez pas grand-chose à changer. Vérifiez juste le dossier musique, et voyez si vous voulez personnaliser l’emplacement des autres dossiers (playlists, db…). Voici par exemple ma configuration :

port			"6600"
music_directory         "/home/djul/Musique"
playlist_directory      "/home/djul/Musique/Playlists"
db_file                 "~/.mpd/mpd.db"
log_file                "/var/log/mpd.log"
error_file              "~/.mpd/mpd.error"

Si vous voulez diffuser sur le réseau, commentez la ligne suivante :

bind_to_address                 "localhost"

Si vous voulez que le volume de MPD soit indépendant du volume système (utile pour contrôler le volume à distance), décommentez également la ligne suivante :

mixer_type "software"

Une fois ces paramétrages enregistrés, utilisez la commande suivante pour redémarrer le serveur :

$ sudo /etc/init.d/mpd restart

Le serveur est alors fonctionnel, il vous suffit de vérifier qu’il est bien lancé au démarrage (les Archers voudront peut être faire quelques ajustements) et d’y connecter un client. Une mise à jour de la bibliothèque peut être nécessaire, vous devez la lancer depuis votre client. De manière générale, si ça ne fonctionne pas, n’hésitez pas à me poser des questions ou à consulter la documentation de votre distribution.

En bonus, un aperçu de ce que peut donner MPD contrôlé en console avec ncmpc++ :

Ceci clôt la première partie, amusez-vous bien avec votre nouveau lecteur musical préféré ;) J’expliquerai par la suite comment diffuser sur l’appareil de votre choix le flux du serveur, puis comment créer sa webradio personnelle.

Bonne écoute !

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