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Tout savoir sur l’USB Type-C : la charge rapide, le transfert de données, les erreurs à éviter, etc.
L’USB Type-C est au centre de plus en plus d’appareils, qu’il s’agisse de smartphones, d’ordinateurs portables, de casque ou de moniteurs. Sa plus grande force est sa polyvalence, puisqu’il est capable de faire transiter données, flux vidéo ou énergie au travers d'un même câble. Cependant, cette polyvalence se fait au détriment de la simplicité, puisqu’il est difficile de déterminer d’un seul coup d’œil ce dont un port USB Type-C est capable. Nous allons donc explorer les différentes possibilités de celui-ci et ses limites pour vous permettre d’y voir plus clair.
On est dans l’ère de l’USB-C. Nous avons des conseils sur la façon de tirer parti de ces nouveaux ports sur votre ordinateur portable, smartphone ou votre tablette.
Contenant et conteneur
L’USB Type-C, généralement appelé simplement USB-C, est le connecteur universel poussé par l’USB-IF, que l’on connait pour les standards de transferts USB. La prise USB-C est symétrique, un câble peut être inséré dans les deux sens, éliminant les frustrations des ports USB précédents et la mettant sur un pied d’égalité avec la prise Lightning réversible d’Apple. De plus, l’USB-C est aussi étroitement lié à plusieurs nouvelles technologies puissantes, y compris l’USB4, le Thunderbolt 4, et l’USB Power Delivery.
L’USB Type-C n’est pas une nouvelle norme du protocole USB. Il s’agit simplement d’un nouveau connecteur qui peut accueillir le protocole USB, mais aussi d’autres protocoles, tels que le HDMI. Il est ainsi très important de faire la distinction entre le connecteur, USB Type-C, et les données qui transitent par le câble.
On peut ainsi imaginer le connecteur USB Type-C comme un tuyau, indépendant du flux qui passe à l’intérieur. Et dans ce connecteur, il est possible de faire passer différents protocoles, pour différents usages tels que :
- Données
- USB
- Thunderbolt
- Audio & Vidéo
- Flux vidéo DisplayPort
- Flux vidéo HDMI
- Flux audio (USB Audio)
- Énergie
- USB Power Delivery
- Technologies propriétaires : OnePlus Dash Charge ou Warp Charge, Huawei Super Charge, Qualcomm QuickCharge, etc.
Le plus compliqué, c’est que les possibilités du port USB-C peuvent changer d’un appareil à l’autre. Par exemple dans certains appareils, les ports USB Type-C peuvent supporter certaines versions du protocole USB, mais pas les protocoles vidéo ou d’énergie. Pour prendre un cas concret, un port peut être certifié USB Power Delivery, mais n’être limité qu’à l’USB 2.0 en termes de données. Pareillement, un connecteur peut supporter l’USB 3.1 Gen 2 sans pouvoir faire passer un flux HDMI, ou sans supporter l’USB Power Delivery.
Cette grande polyvalence a notamment permis l’émergence des hubs USB-C qui permettent de transformer un PC portable en station de travail sédentaire avec un seul câble.
Et il n’y a malheureusement pas de garantie concernant les fonctionnalités du port USB Type-C sur votre smartphone. Il faudra donc que les constructeurs jouent le jeu pour savoir ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, en affichant clairement sur la fiche produit ou la boîte les caractéristiques du port USB Type-C embarqué.
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L’USB-C 2.1
En 2021, l’USB-IF a normalisé l’USB-C 2.1. Il s’agit en fait d’un nouveau cahier des charges pour l’USB-C afin de lui donner de nouvelles possibilités. L’USB-C 2.1 ajoute notamment la possibilité de charger des appareils jusqu’à 240W, contre 100W précédemment, la gestion de l’USB4 et du DisplayPort 2.0. Encore une fois, il ne s’agit pas de garanties, mais de nouvelles possibilités optionnelles si vous avez un appareil et un câble compatibles.
Données
USB
Crée par l’USB-IF, l’USB-C peut évidemment intégrer un protocole de transfert USB. Il n’y a toutefois aucun lien entre la vitesse ou la génération du protocole USB et l’utilisation d’un port USB-C. On peut tout aussi bien avoir de l’USB 2.0 que de l’USB4.
Avec l’USB4, les choses changent tout de même puisque le seul connecteur autorisé est l’USB-C. Il n’existera donc pas de port ou de périphérique USB4 au format Type-A ou Type-B. Cette norme propose notamment un débit jusqu’à 40 Gbit/s et fait la part belle à l’interopérabilité avec les autres protocoles comme le HDMI ou le DisplayPort.
Thunderbolt
En transferts de données, les fabricants peuvent aussi proposer du Thunderbolt 3 ou du Thunderbolt 4. Il s’agit d’une technologie Intel avec un cahier des charges plus important que l’USB. Le Thunderbolt 4 se veut la version la plus complète possible de l’USB-C. Une sorte de garantie pour le consommateur d’avoir tout le nécessaire. Cela demande des coûts supplémentaires aux fabricants, et le Thunderbolt est généralement réservé aux produits haut de gamme.
Comme l’USB4, le Thunderbolt 3 et 4 n’existent qu’à travers le connecteur USB-C.
Audio et vidéo
Au sein de la spécification de l’USB Type-C se trouve une caractéristique bien pratique, dont vous entendrez peut-être parler si vous vous intéressez à ce sujet : l’Alternate Mode. C’est cette partie de la spécification qui autorise à faire passer une diversité de protocoles vidéo et audio au sein de l’USB Type-C. Ainsi ce mode alternatif, en référence au mode principal (qui était de faire passer des données, comme depuis toujours sur l’USB) permet de faire passer plusieurs protocoles, comme illustré ci-dessous.
DisplayPort
L’USB Type-C est capable depuis fin 2014 de transporter un signal DisplayPort 1.3 grâce à l’Alternate Mode, comme illustré ci-dessous. Avec DisplayPort 1.3, il est ainsi possible de connecter deux écrans 4K à 60 images par seconde ou bien un écran 5 K.
La VESA, organisme chargé du standard DisplayPort, a annoncé l’arrivée du support du DisplayPort 1.4 sur USB Type-C. Cela permet ainsi d’apporter le support d’un flux 8K (7680 × 4320 pixels, soit plus de 33 millions de pixels contre 8 millions de pixels pour la 4K UHD) à 60 images par seconde, ou le support de la 4K à 120 images par seconde.
Depuis l’USB-C 2.1, le DisplayPort 2.0 est disponible en Alternate Mode. De quoi gérer trois écrans 8K (7680 x 4320 pixels) à 120 Hz avec un encodage 10 bits (HDR) ou un écran 16K à 60 Hz avec encodage 10 bits.
HDMI
Toujours au rayon de la vidéo, le connecteur USB Type-C peut également transporter un signal HDMI. Il s’agit là aussi d’un alt-mode pour l’USB-C qui permet de transmettre du HDMI 1,4 b, limité à du Full HD à 120 Hz ou de la 4K à 30 Hz.
Attention, il est courant que des câbles ou adapteurs utilisent en réalité le DisplayPort Alt-Mode de l’USB-C pour proposer un port HDMI (grâce à un traitement actif du signal).
Audio
Enfin, le connecteur à tout faire qu’est l’USB Type-C ne se limite pas à la vidéo. Il peut aussi faire passer un signal audio avec la norme USB Audio, plus complète que la précédente. C’est notamment pratique sur smartphone pour récupérer un signal audio filaire.
Énergie
Le dernier point important sur le connecteur USB Type-C concerne sa gestion de l’alimentation des périphériques.
Si la norme USB se contentait à l’origine de fournir 2,5 W (5V à 500 mA), elle a su évoluer avec l’arrivée du Power Delivery pensé pour charger des appareils mobiles. Avec l’USB-C 2.1, le connecteur peut proposer jusqu’à 240W en Power Delivery. Cela demande des câbles et des appareils particuliers pour atteindre ce niveau de puissance électrique.
L’intérêt est de pouvoir charger tout type d’appareils avec ce connecteur universel : les smartphones, les casques audio, mais aussi les PC et les casques de réalité mixte. Il n’y a pas de risque en principe à connecter un appareil peu gourmand sur un chargeur puissant. Le protocole exige que l’appareil et le chargeur négocient la puissance de charge à utiliser. Résultat, un casque audio Bluetooth se chargeant en 10W ne demandera jamais plus, même sur un chargeur 100 W.
Puissance maximale | Tension | Intensité | Utilisation |
---|---|---|---|
10 W | 5V | 2A | Smartphone, objets connectés |
18 W | 5V 12V |
2A 1,5A |
Tablette |
36 W | 5V 12V |
2A 3A |
Ordinateur à basse consommation |
Profil 4 : 60 W | 5V 12V 20V |
2A 3A 3A |
Ordinateur portable |
Profil 5 : 100 W | 5V 12V 20V |
2A 5A 5A |
Docks, hubs, écran, PC gamer |
Si vous avez des doutes sur votre achat, nous vous recommandons de jeter un coup d’œil à notre guide des chargeurs, ou celui des batteries portables.
Comment identifier un câble ou un port USB-C ?
Il est parfois compliqué d’identifier les capacités d’un port USB-C sur un PC portable ou celui d’un câble USB-C. L’USB-IF a mis en place une signalétique pour mieux comprendre les capacités d’un port.
Intel propose aussi une icône permettant de reconnaitre un port Thunderbolt avec un symbole d’éclair, attention à ne pas le confondre avec un port dédié à la recharge électrique.
Vers un avenir plus simple
Le temps ce faisant, l’USB-C est de plus en plus adopté au-delà même de l’électronique grand public. Surtout, après quelques quelques difficultés, les fabricants intègrent de mieux en mieux le cahier des charges de l’USB-C pour en proposer les meilleures fonctionnalités.
Pour les derniers récalcitrants, l’adoption de l’USB-C se fera à marche forcée. L’UE a en effet décidé d’imposer le connecteur comme port de charge universel sur le marché à partir de 2024. Apple va notamment devoir adapter son iPhone.
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Black Friday : Qu’est-ce que c’est ? Quelle est l’origine de l’événement ?
C’est le vendredi 25 novembre prochain que débutera le Black Friday, l’un des événements commerciaux majeurs de l’année. Mais connaissez-vous réellement les origines de cet événement ? Retour sur l’un des phénomènes (commerciaux) marquants de ces dernières années.
Vendredi noir
Le Black Friday (ou Vendredi noir en français) correspond aux promotions mises en place initialement aux États-Unis par les commerçants au lendemain de Thanksgiving, une des fêtes américaines. Un phénomène commercial durant lequel les remises sont globalement très importantes, de -10 % à -85 % dans certains cas. Une étape primordiale qui marque de manière officieuse le coup d’envoi des achats de Noël.
Aux USA, cet événement est d’ailleurs vécu comme étant l’un des rendez-vous incontournables de l’année, certains employeurs n’hésitant pas à donner journée aux salariés. D’autres n’hésitent d’ailleurs pas à poser une journée de congé, afin d’être sûrs de ne manquer aucune affaire. Vous avez certainement vu ces vidéos, lors de l’ouverture des grilles, où un monde fou s’engouffre dans le magasin.
Une méthode qui semble porter ses fruits. En 2015, le Black Friday américain a généré 10,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour les seules boutiques physiques, selon The Guardian, pour un panier moyen d’environ 400 dollars par foyer.
Mais en réalité, personne ne parvient réellement à établir un point de départ avec certitude. Pour de nombreux historiens, le Black Friday aurait débuté durant les années 1960. À cette époque, les commerçants américains avaient pour objectif d’améliorer leurs ventes en fin d’année.
Ces derniers, en l’absence d’ordinateurs pour leur faciliter le travail, rédigeaient encore leurs comptes à la main, munis d’un simple stylo. Mais alors qu’en général, les pages du cahier étaient imprégnées d’une atroce couleur rouge (le rouge signifiant déficit), ce jour faisait office d’exception : le « Vendredi noir ». Une journée durant laquelle les Américains se ruaient dans les magasins pour faire de bonnes affaires. Les comptes étaient alors inscrits à l’encre noire. Ainsi serait né le Black Friday.
D’autres affirment que cette appellation aurait été utilisée par la police de Philadelphie, en référence aux rues bondées de monde et aux embouteillages monstres que cette journée occasionnait.
Take my money !
Ce phénomène, bien que profondément imprégné de la culture américaine, s’est peu à peu exporté aux quatre coins du globe, et notamment en Europe.
Côté français, c’est bel et bien suite à l’émergence progressive d’Internet que le terme Black Friday est devenu populaire, la grande distribution ainsi que les pure players, des société exclusivement basées sur Internet comme Amazon ou Rue du Commerce, ayant eux aussi l’intention de s’y intéresser.
Google Trends permet d’ailleurs de mesure avec efficacité cette tendance à rechercher l’information, et l’on note un engouement de plus en plus prononcé.
Nous pouvons ainsi constater l’unité de mesure utilisée par la firme californienne indique logiquement que les recherches comportant le mot clef « Black Friday » n’ont cessé d’augmenter depuis 2004 (valeur 1), avec une véritable prise de conscience du phénomène dès 2014 (valeur 85). Une date qui coïncidence parfaitement à l’émergence de ce phénomène sur le territoire français.
Selon L’Express, c’est d’ailleurs le géant Amazon qui serait à l’origine du mouvement en France, en inaugurant la « Cyber Week », affichant des remises jusqu’à -70 %. D’autres enseignes telles que la Fnac ou Auchan ont d’ailleurs suivi le pas. Au final, les consommateurs français auraient dépensé plus de 140 millions d’euros en 2015.
Cette année, La Dépêche suggère que 32 % des Français devraient profiter des bonnes affaires à venir, pour un panier moyen de 273 euros (étude YouGov et prévisions du Centre For Retail Research).
For The Brave
Alors que tous les fabricants de smartphones tentent de tirer leur épingle du jeu en proposant des remises intéressantes, l’un d’entre eux est particulièrement présent durant le Black Friday : Honor. Le 27 novembre 2015, durant la seule journée du Black Friday, plus de 10 000 smartphones de la marque avaient été vendus, un record en ligne pour le marché français. Une prouesse rendue possible grâce à une offre imbattable : le Honor 7 à 249 euros au lieu de 349 euros (soit 100 euros de remise).
À quelques jours d’un nouveau Black Friday, aura-t-on l’occasion de revoir une offre similaire sur son flagship : le Honor 8 ? Avec l’évolution de ce concept, et l’apparition du Cyber Monday, est-on en droit d’attendre des offres prolongées de grande envergure ? Une chose est sûre : pour ne rien rater des offres Honor, n’hésitez pas à vous inscrire au Honor Tracker pour ne rien manquer des offres et bons plans relatifs aux produits de la marque. Et vous, pour quoi allez-vous craquer cette année ?
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