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Wi-Fi n, ac, ad, ax… : tout savoir sur le réseau sans fil et ses débits
Le Wi-Fi est partout : des ordinateurs aux montres connectées en passant par les smartphones et les tablettes, mais tous les réseaux sans-fil ne se valent pas. Que l’on parle de Wi-Fi n, ac, ad ou de Wi-Fi 5, 6 ou 7, il est parfois difficile de comprendre les différences entre les normes. Voici notre guide pour tout comprendre sur le Wi-Fi.
Mise à jour du dossier en novembre 2018 pour prendre en compte la nouvelle nomenclature.
Le Wi-Fi a vu le jour à la fin des années 90. À l’époque, on ne parlait pas encore de Wi-Fi, mais on trouvait l’AirPort d’Apple dans l’iBook en 1999. Quelques années plus tard, le terme Wi-Fi se généralisait pour l’ensemble des normes 802.11 dont la certification est prise en charge par la WECA (devenue Wi-Fi Alliance). Le Wi-Fi couvre de nombreuses normes différentes qui ont toutes le préfixe 802.11. Un suffixe sous forme de lettre permet de distinguer les normes entre elles. Pour les particuliers, on parle de sept générations différentes : 802.11a/b/g/n/ac/ad/ax. Chacune représente une évolution par rapport à la précédente. Intéressons-nous de plus près à leurs spécificités !
802.11 | Bande de fréquence | Débit théorique maximal | Portée | Congestion | Largeur canal | MIMO |
---|---|---|---|---|---|---|
a (WiFi 1) | 5 GHz | 54 Mbps | Faible | Faible | 20 MHz | Non |
b (WiFi 2) | 2,4 GHz | 11 Mbps | Correcte | Elevée | 20 MHz | Non |
g (WiFi 3) | 2,4 GHz | 54 Mbps | Correcte | Elevée | 20 MHz | Non |
n (WiFi 4) | 2,4 GHz | 288 Mbps | Bonne | Elevée | 20 MHz | Non |
n (WiFi 4) | 5 GHz | 600 Mbps | Correcte | Faible | 20 ou 40 MHz | Oui |
ac (WiFi 5) | 5 GHz | 5 300 Mbps | Correcte | Faible | 20, 40, 80 ou 160 MHz | Oui |
ad | 60 GHz | 6 757 Mbps | Très faible | Faible | 2 160 MHz | Oui (+MU-MIMO) |
ax (WiFi 6) | 2,4 et 5GHz | 10 530 Mbps | Correcte | Très faible | 20, 40, 80 ou 160 MHz |
Comme on peut le voir dans le tableau ci-dessus, il existe énormément de débits théoriques différents. Avant d’entrer davantage dans les détails, il faut noter que le débit relevé en pratique est largement inférieur au débit théorique maximal. Cela est dû au fonctionnement du protocole 802.11. De plus, le débit est fortement dépendant de la distance entre les appareils, mais également des obstacles (comme les murs) qui se dressent sur le passage. Dans le meilleur des cas, il faut compter sur un débit pratique environ deux fois inférieur au débit théorique. Et dans le pire des cas (murs, interférences), le débit peut littéralement s’effondrer jusqu’à une perte de signal.
Wi-Fi 2 (802.11 b) : les débuts
Le Wi-Fi a donc fait ses débuts en 1999 avec les normes 802.11a (WiFi 1) destinée à l’entreprise et 802.11 b destinée aux particuliers. Le Wi-Fi B exploite la bande des 2,4 GHz et une modulation DSSS avec laquelle il plafonne à 11 Mb/s. Le Wi-Fi A exploite quant à lui la bande des 5 GHz et une modulation OFDM qui lui permettent d’atteindre 54 Mb/s.
Rappelons, et c’est une vérité générale, que plus la fréquence est basse, plus le signal porte, mais en contrepartie plus il est soumis aux interférences. Non seulement aux interférences d’autres réseaux Wi-Fi, en l’occurrence, mais aussi et surtout à celles d’autres signaux, la bande des 2,4 GHz étant aussi celle du Bluetooth, des téléphones sans-fil DECT et… des micro-ondes.
Wi-Fi 3 (802.11g) : l’unification
Le Wi-Fi G remplace à lui seul les Wi-Fi A et B en 2003. La norme IEEE 802.11g associe effectivement la modulation OFDM plus performante du Wi-Fi A à la bande de fréquences 2,4 GHz du Wi-Fi B, ce qui permet d’offrir au grand public le débit maximal théorique de 54 Mb/s du Wi-Fi A, avec la portée supérieure du Wi-Fi B, tout en assurant la rétro-compatibilité avec les équipements Wi-Fi B pré-existants.
Wi-Fi 4 (802.11n) : la montée en débit
L’IEEE 802.11n est une révision majeure qui décuple littéralement le débit maximal théorique. La norme apporte pour ce faire deux évolutions : la technologie MIMO et une bande passante doublée.
Le Wi-Fi N peut fonctionner avec une bande de 20 MHz de large, comme auparavant — auquel cas il délivre un maximum de 72,2 Mb/s — et désormais de 40 MHz de large. Le débit étant proportionnel à la bande passante, comme avec la 4G, un flux de 40 MHz est deux fois plus rapide qu’un flux de 20 MHz, soit 150 Mb/s.
Le cas du MIMO
MIMO signifie Multiple Input Multiple Output. Comme son nom l’indique, cette technologie permet au Wi-Fi d’exploiter simultanément plusieurs flux. On parle par exemple de MIMO 2×2 pour deux antennes en émission et deux en réception, ce qui double le débit par rapport à une configuration sans MIMO, soit 300 Mb/s avec 40 MHz. Le Wi-Fi N peut atteindre du MIMO 4×4, soit un maximum absolu de 600 Mb/s.
Wi-Fi 5 (802.11ac) : jusqu’à 2600 Mb/s
Le Wi-Fi AC multiplie encore les débits en améliorant chacune des techniques de transmission employée :
- compte tenu de la largeur de canal, le Wi-Fi AC ne fonctionne que sur la bande des 5 GHz, les points d’accès basculent en Wi-Fi N sur la bande des 2,4 GHz
- le beamforming, qui permet aux points d’accès d’orienter les ondes vers les terminaux, est désormais standardisé
- la modulation passe du 64QAM au 256QAM, ce qui augmente la bande passante de 25%
- nouvelles largeurs de canal de 80 MHz et de 160 MHz, ce qui double et quadruple la bande passante par rapport aux 40 MHz maximum du Wi-Fi N
- jusqu’à 8 flux en MIMO, ce qui double encore la bande passante par rapport aux 4 flux maximum du Wi-Fi N
- prise en charge du Multi-user (le MU de MU-MIMO), qui permet aux points d’accès de communiquer avec plusieurs terminaux simultanément, plutôt que tour à tour (à très haute fréquence)
L’IEEE a spécifié le 802.11ac, mais la Wi-Fi Alliance a certifié les appareils en deux vagues.
- On a donc vu les premiers appareils 802.11ac Wave 1 dès 2014. Limités au Single User et à 3 flux de 80 MHz, ils délivraient déjà une bande passante maximale de 1300 Mb/s (433 Mb/s par flux de 80 MHz)
- Depuis 2017, on trouve des produits 802.11ac Wave 2 compatibles Multi User avec 4 flux de 80 MHz, qui permettent d’atteindre 1733 Mb/s par appareil. Certains appareils revendiquent 2166 Mb/s voir 5330 Mb/s, mais c’est avec une modulation 1024QAM qui n’est pas standardisée, ce qui peut poser des problèmes d’interopérabilité entre équipements de marques différentes.
Wi-Fi 802.11ad : le très haut débit à très courte portée
Vient ensuite le Wi-Fi AD, qui n’est pas tant le successeur du Wi-Fi AC qu’une norme complémentaire. L’IEEE 802.11ad a d’ailleurs été ratifié avant l’IEEE 802.11ac et jouit de sa propre WiGig Alliance, littéralement « alliance pour le sans-fil Gigabit ».
Comme son nom l’indique, le WiGig atteint avec un seul flux des débits exprimés en gigabits par seconde. Il fonctionne pour ce faire à très haute fréquence, sur la bande des 60 GHz, avec une largeur de canal de… 2160 MHz. Le Wi-Fi AD ne traverse donc pas les murs, il peut tout juste se réfléchir contre les surfaces pour atteindre des appareils en vue indirecte. Sa portée maximale est de 10 mètres.
En pratique, un mode Single Carrier offre un débit maximal de 4,6 Gb/s, et un mode OFDM triple bande exploitant aussi les bandes 2,4 et 5 GHz offre un débit maximal de 7,2 Gb/s.
En 2017, le WiGig sert essentiellement à concevoir des stations d’accueil sans fil pour ordinateurs portables professionnels. Les débits très élevés permettent de raccorder un ou deux écrans et des périphériques USB. Pour les réseaux locaux, on se contente encore du Wi-Fi AC.
Wi-Fi 6 (802.11ax) : libérer le réseau
La version définitive de la norme 802.11ax n’est pas attendue avant 2019, mais les fabricants proposent déjà des solutions basées sur un brouillon (802.11ax draft 2.0).
Cette nouvelle évolution du Wi-Fi doit permettre de dépasser les 10 Gb/s tout en gardant une compatibilité avec les deux fréquences des précédentes versions : 2,4 et 5 GHz.
Développée avec l’IoT et les smartphones en tête, cette norme doit réduire la consommation énergétique et donc augmenter l’autonomie de nos appareils.
L’objectif de cette nouvelle génération est également d’améliorer la gestion des réseaux denses, c’est à dire principalement les lieux publics où peuvent circuler plusieurs dizaines voir plusieurs centaines d’appareils mobiles. Un cas d’usage auquel ne répondait pas le Wi-Fi 802.11 ac.
La compatibilité entre toutes ces normes
Dans le meilleur des mondes, toutes ces normes seraient compatibles entre elles. Malheureusement, nous sommes dans le monde de l’informatique, et l’interopérabilité entre toutes les normes est parfois délicate. Tout d’abord, si le routeur est configuré sur la bande des 5 GHz, il ne sera pas visible par les appareils de la bande des 2,4 GHz et vice versa. Pour outrepasser cette limitation, la plupart des routeurs sont dual-band pour que l’utilisateur puisse configurer deux réseaux Wi-Fi différents : un sur la bande des 2,4 GHz et un autre sur celle des 5 GHz.
Mis à part cette contrainte, toutes les normes Wi-Fi évoquées dans cet article sont rétrocompatibles entre elles. Du moment que les deux appareils sont situés sur la même bande de fréquence, l’appareil qui supporte la norme la plus récente (ou plus performante) s’adaptera à la norme la plus ancienne (ou moins performante). Par exemple, un smartphone Wi-Fi 802.11g pourra se connecter à un routeur ac si ce dernier est dual-band et possède donc un réseau sur la bande des 2,4 GHz.
Et dans la pratique ?
Toutes ces normes et ces débits théoriques sont bien jolis, mais dans la pratique, qu’est-ce que ça donne ? Comme nous l’avons déjà abordé dans l’article, par rapport au débit théorique, le débit pratique est à peu près divisé par deux, même si l’appareil se trouve à côté du routeur. Aujourd’hui, la bande de fréquences 2,4 GHz est souvent saturée, en particulier en milieu urbain, et les appareils Wi-Fi 802.11g et n qui l’utilisent seront donc souvent limités aux tâches les plus simples : chargement de page web et streaming de musique.
Avec un smartphone ou une tablette, les usages s’orientent de plus en plus vers le visionnage de contenu vidéo. Dans ce cas, en particulier pour des vidéos HD, le Wi-Fi 802.11n 5 GHz peut se révéler nécessaire afin d’éviter les micro-coupures. De plus, si vous avez la fibre, votre connexion Internet propose au moins du 100 Mb/s. Il serait donc dommage de la brider avec du Wi-Fi trop lent. Le débit théorique du Wi-Fi 802.11n étant limité à 70 Mb/s, il faudra donc au moins du Wi-Fi 802.11ac pour profiter pleinement de la fibre.
À lire sur FrAndroid : Test de Google Wifi : simple et efficace, excessivement
Le Wi-Fi sur les ordinateurs et smartphones
Concernant les ordinateurs portables, la situation est un peu différente puisqu’ils intègrent souvent plusieurs antennes. Les plus haut de gamme comme les MacBook Pro 15 pouces avec touch bar intègrent trois antennes, ce qui permet d’atteindre les 1300 Mb/s théoriques. Mais le MacBook Pro 13 pouces sans touch bar, lui n’intègre que 2 antennes et se voit donc limité à 867 Mb/s théoriques.
En tout cas, pour profiter de ces 3 antennes, il faut également que le routeur supporte lui aussi les 3 flux spatiaux, ce qui n’est pas le cas de toutes les box des opérateurs. En effet, seule la Livebox 4 supporte le MU-MIMO avec 4 antennes en réception sur la bande 5 GHz. Dans les autres cas, il vous faudra acheter un routeur compatible, dont le prix peut vite grimper.
Au final, à moins d’être prêt à acheter un routeur compatible et avoir des besoins énormes en débit le Wi-Fi 802.11ac dans sa forme la plus simple, sans surenchère d’antennes, représente pour le moment le meilleur compromis en terme de débit-prix.
À lire sur FrAndroid : Tout sur le Bluetooth : objets connectés et geomarketing
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Google Drive : comment sauvegarder son ordinateur en ligne
Plus qu’un service de stockage en ligne, Google Drive devient un service de sauvegarde pour ordinateur, avec le lancement d’une application « Backup & Sync » pour Mac et PC. Voici un tutoriel.
Qu’est-ce que le programme de sauvegarde et de synchronisation de Google ?
Google a lancé en juillet 2017, avec un peu de retard sur le calendrier, l’application « Sauvegarde et synchronisation » pour Windows et macOS. Elle permet d’importer ses photos et ses fichiers sur son compte Google Drive, pour les sauvegarder (panne, perte, vol) et pour les consulter depuis plusieurs appareils.
Elle remplace à ce titre les deux applications de synchronisation existantes, l’une dédiée aux photos, l’autre aux fichiers. Et contrairement à cette dernière qui se limitait au seul dossier « Google Drive », à la manière de Dropbox, la nouvelle application permet d’importer n’importe quel dossier de l’ordinateur, ou même un disque dur entier, à la manière de Backblaze ou de Crashplan.
Tarifs des forfaits Google Drive
Google Drive est ainsi l’un des rares services, avec SugarSync, à combiner sauvegarde et synchronisation. Dans ces conditions on dépasse rapidement les 15 Go gratuits d’un compte Google, il faut souscrire un forfait de stockage Google Drive :
Volume | Prix |
---|---|
15 Go | Gratuit |
100 Go | 2 €/mois |
1 To | 10 €/mois |
2 To | 20 €/mois |
10 To | 100 €/mois |
20 To | 200 €/mois |
30 To | 300 €/mois |
À lire aussi : Amazon Drive tue le stockage illimité, voici les alternatives
Comment sauvegarder son ordinateur sur Google Drive ?
Voici comment sauvegarder et synchroniser sur les serveurs de Google des photos, des vidéos et toutes sortes de fichiers en provenance de votre ordinateur :
1. Téléchargez et installez le logiciel « Sauvegarde et synchronisation » depuis le site internet de Google Drive
2. Connectez-vous à votre compte Google
3. Sélectionnez les dossiers de l’ordinateur à « sauvegarder en continu » dans Google Drive. L’application sélectionne automatiquement votre Bureau, votre dossier Documents et votre dossier Images. Vous pouvez ajouter d’autres dossiers ou des volumes entiers. Malheureusement, à l’heure où nous écrivons ces lignes, il est impossible d’exclure des sous-dossiers d’un dossier.
4. Choisissez comment importer vos photos : par défaut, votre photothèque est importée sur Google Drive, mais pas sur Google Photos. Vous pouvez cocher la case correspondante si vous le souhaitez, et choisir si vos photos sont importées dans leur qualité d’origine, auquel cas l’espace est décompté de votre forfait, ou si vous souhaitez les recompresser et bénéficier d’un stockage gratuit illimité.
5. Cliquez sur « Paramètres du réseau » si vous souhaitez limiter la vitesse à laquelle les fichiers sont importés. Nous recommandons aux abonnés à l’ADSL de limiter le débit montant à 80 % de leur débit maximal, afin de ne pas saturer la connexion. Attention aux conversions : 1 Mb/s est égal à 125 ko/s, et non à 1000 ko/s (1 octet contient 8 bits).
6. Choisissez si vous souhaitez synchroniser le dossier Mon Drive. Celui-ci présente encore l’intérêt de permettre de synchroniser le même dossier sur plusieurs appareils. En effet, il est malheureusement impossible de relier le dossier « Documents » de votre ordinateur fixe au dossier « Documents » de votre ordinateur portable, comme le proposent iCloud ou SugarSync.
7. Cliquez sur « Démarrer ». L’application réside dans la barre des tâches. Elle permet de consulter l’avancée des imports, l’espace de stockage utilisé, et d’ouvrir le dossier Google Drive sur l’ordinateur, Google Drive sur le web ou Google Photos sur le web.
Après quelques heures ou quelques jours, selon la quantité de données à sauvegarder et le débit en émission de votre connexion à internet, vos données seront accessibles de n’importe quel appareil, par le biais des nouveaux sous-dossiers « Ordinateurs » des applications Google Drive sur le web, sur smartphone et sur tablette.
À lire sur FrAndroid : Apple iCloud désormais moins cher que Google Drive, qui l’eut cru ?
Windows 10 va (enfin) limiter la bande passante réservée aux mises à jour
À la sortie de la Fall Creators Update, Windows 10 sera capable de gérer avec précision la récupération des mises à jour. Microsoft répond à l’une des critiques les plus souvent formulées contre son système, qui avait tendance à aspirer une bonne partie de la bande passante.
Test du Sony Xperia Touch : que vaut le gadget qui transforme une surface en tablette tactile ?
Nous avons testé le Sony Xperia Touch, un projecteur impressionnant qui permet d’utiliser n’importe quelle surface (telle qu’une table) comme d’une tablette tactile. L’appareil est très enthousiasmant du point de vue de l’innovation qu’il propose, mais à l’usage quotidien, est-il aussi bon qu’il le prétend ?
Présenté lors du MWC de Barcelone, le Sony Xperia Touch a de quoi donner envie à toute personne un minimum intéressée par les technologies. Ce projecteur permet de transformer des surfaces planes en tablettes tactiles. Autrement dit, vous pouvez naviguer dans une interface en tapotant directement sur votre bureau ou même sur le sol (sait-on jamais).
Le constructeur nous a prêté l’objet dans le cadre de ce test. Nous vous livrons ici notre avis sur le Xperia Touch.
Fiche technique
Modèle | Sony Xperia Touch |
---|---|
Version de l'OS | Android |
Définition | 1366 x 768 pixels |
SoC | Snapdragon 650 |
Mémoire vive (RAM) | 3 Go |
Appareil photo (dorsal) | 13 Mégapixels |
Réseau | Non |
Dimensions | 134 x 143 x 69 mm |
Poids | 932 grammes |
Prix | 1499 euros |
Fiche produit |
Design
Le Sony Xperia Touch est un boîtier au design assez classique. L’objet dispose d’une forme rectangulaire aux angles arrondis. La majorité de la surface est une couche gris métallique et quadrillée qui laisse passer le son. Les deux côtés de l’appareil sont noirs et sont couverts d’une plaque en verre.
À l’avant, on peut voir la fenêtre qui laisse passer la lumière du projecteur, tandis que la face arrière loge le tiroir de la carte microSD et les ports USB Type-C pour la recharge et HDMI. Au-dessus se trouvent le bouton d’allumage, la caméra et les touches capacitives pour contrôler le volume du son.
Esthétiquement, le Xperia Touch ne devrait pas avoir de mal à s’insérer dans un salon ou dans une autre pièce de la maison. Il y a toutefois un bémol de taille : le câble d’alimentation de l’appareil est extrêmement court. Il vous faudra absolument une rallonge pour l’utiliser confortablement.
Pour les dimensions, le boîtier fait 134 mm de hauteur pour 143 mm et 69 mm en longueur et largeur. L’objet pèse mine de rien son petit poids : 932 grammes. Il n’est cependant pas compliqué à transporter. Enfin, en utilisation, le Xperia Touch souffle légèrement. Si vous habitez dans un environnement particulièrement silencieux, le bruit se fait sensiblement entendre, mais il est très loin d’être assourdissant.
Logiciel
Le Sony Xperia Touch tourne sous Android 7.0 Nougat et bénéficie du patch de sécurité de mai 2017 (nous l’avons testé en juillet). On peut espérer que les mises à jour sécuritaires seront régulièrement effectuées. La partie logicielle repose sur l’interface maison du constructeur. Quelques applications sont ainsi préinstallées, mais l’expérience globale est intuitive et sobre.
Notez que vous pouvez utiliser le widget Tableau pour écrire des notes manuscrites. N’espérez toutefois pas réaliser de jolis dessins, vous n’obtiendrez jamais la finesse des traits d’un stylet.
Le Sony Xperia Touch révèle ma fibre artistique.
J'ai nommé cette œuvre "Petit bateau sur l'eau". ⛵☀ pic.twitter.com/tNEzol8MgD— Omar Belkaab (@OmarBelkaab) July 3, 2017
Le tout est fluide. Je n’ai pas observé de latence particulière due à l’interface. Notez par ailleurs qu’il y a 32 Go d’espace de stockage et que vous pouvez ajouter une microSD.
Usage au quotidien
Sur une surface plane, le Xperia Touch est un plaisir à utiliser. L’appareil répond au moindre mouvement et on se prend vraiment au jeu du délire futuriste de servir d’une table lambda comme d’une tablette tactile. C’est précis et on peut passer de longues heures à naviguer sur l’image projetée sur une table. Évitez les surfaces noires qui ne sont évidemment pas compatibles avec le projecteur puisqu’on ne voit pas grand-chose. Les matériaux qui ne glissent pas bien sont également à prescrire (une vieille table en bois par exemple), car le doigt ne glisse pas bien dessus.
Par ailleurs, vous aurez souvent besoin de pousser la luminosité à fond. L’ayant utilisé majoritairement dans des pièces modérément éclairées, j’ai trouvé que le Xperia Touch était un peu faiblard à ce niveau-là. Mais dans l’ensemble l’expérience est très agréable.
La luminosité est ici poussée à fond, mais à cause de la grande fenêtre ouverte à proximité, on ne voit pas très bien.
Vient ensuite le moment où l’on essaie de projeter l’image du Xperia Touch sur un mur. Pour cela, il faut retourner l’objet et le redresser à la verticale. La caméra du boîtier (de 13 mégapixels) peut ainsi détecter quand vous êtes à proximité et s’activer automatiquement. Jusque là, je n’ai pas remarqué de problème. Pas besoin d’essayer de naviguer dans l’interface en appuyant sur le mur : le fabricant précise bien que les options tactiles sont désactivées.
Néanmoins, lors du MWC, Manu avait eu l’occasion d’utiliser le Xperia Touch en restant à distance. Sur le stand du constructeur, il lui suffisait simplement de lever le doigt pour que sa main soit détectée et ainsi faire apparaitre un curseur sur l’image. En faisant quelques gestes de la main, il pouvait naviguer dans l’interface.
J’ai voulu reproduire la même chose… en vain. Le Xperia Touch s’allume bel et bien quand il détecte que je suis à proximité et affiche ainsi l’écran verrouillé sur le mur. L’appareil peut de ce fait servir d’horloge murale et permet de voir si l’on a reçu des notifications. Néanmoins, à aucun moment il n’a réagi au mouvement de ma main. Je me suis donc retrouvé à gesticuler dans tous les sens sans aucun résultat.
Il ne semble donc pas possible (pour l’instant ?) de pouvoir naviguer dans l’interface quand le Xperia Touch est posé à la verticale. J’ai contacté Sony à ce sujet, mais j’attends encore leur retour. En attendant je vous conseille donc vivement de vous en servir sur une surface horizontale.
Par ailleurs, faites attention à ne pas trop bouger le support sur lequel vous avez posé le projecteur. En effet, un léger mouvement suffit parfois à le perturber. Il est alors obligé de s’éteindre quelques secondes avant de se relancer. Rien de bien grave, mais il s’agit d’un détail bon à savoir.
Qualité de l’image
Comme mentionné plus haut, l’affichage de l’image manque de luminosité — Sony parle pour sa part de 100 lumens. En dehors de cela, notez que la définition est de 1 366 x 768 pixels et que la diagonale varie de 23 à 80 pouces.
Un autre détail m’a chiffonné et relève de la projection laser qui provoque un effet arc-en-ciel désagréable. Reste à savoir si cela vous dérangera ou non.
Performances
Du côté des performances, le Xperia Touch n’est pas excellent, mais il reste correct dans ce qu’il propose. C’est parfait pour jouer à des jeux très simples, tels que Fruit Ninja. Par contre, il a un peu de mal à afficher une belle fluidité dès que l’application est plus gourmande, comme sur Asphalt 8 Airborne. Sur ce jeu, il a d’ailleurs même planté une fois, sans aucune raison — j’étais par ailleurs en train de doubler le premier de la course au moment la machine m’a lâché. Je l’ai mauvaise.
Précisons que le Xperia dispose d’un Snapdragon 650 couplé à 3 Go de RAM LPDDR3. Aux benchmarks, on retiendra qu’il s’en sort honorablement, mais sans folie.
Sony Xperia Touch | |
---|---|
SoC | Snapdragon 650 |
AnTuTu | 80 177 points |
3DMark Sling Shot Extreme | 886 points |
3DMark Sling Shot Extreme (Graphics) | 780 points |
3DMark Sling Shot Extreme (Physics) | 1 683 points |
3DMark Ice Storm Unlimited | 18 262 points |
3DMark Ice Storm Unlimited (Graphics) | 21 254 points |
3DMark Ice Storm Unlimited (Physics) | 12 223 points |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 12 / 5,9 FPS |
GFXBench Manhattan (onscreen / offscreen) | 27 / 15 FPS |
GFXBench T-Rex (onscreen / offscreen) | 44 / 32 FPS |
Autonomie
La capacité de la batterie n’est pas indiquée dans la fiche technique du Xperia Touch. Le constructeur précise seulement que l’appareil a plus ou moins une heure d’autonomie en lecture vidéo. Ce n’est pas grand-chose. Et cela se fait d’ailleurs ressentir à l’utilisation.
Sans le câble d’alimentation, on peut voir le niveau de batterie fondre comme neige au soleil. Et ce, en lançant seulement quelques applications dessus. Le projecteur a vraiment plus vocation à être utilisé en étant constamment branché sur secteur.
Prix et disponibilité
Le Sony Xperia Touch est disponible en exclusivité chez Orange et GLD pour un prix de 1 499,99 euros. Difficile d’imaginer que la foule se pressera pour se procurer cet objet pour un tarif aussi élevé.
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